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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Brocéliande est la suite du Pas de Merlin.
A bord du bateau qui les amène en Bretagne, Merlin, le moine Blaise, Bradwen et leurs compagnons de voyage sont attaqués par l'équipage, dans le but des les détrousser. Merlin leur sauve la mise en utilisant la magie, et se fait arrêter pour sorcellerie sitôt le pied mis à terre.
De son côté, Ryderc, désormais chef des armées bretonnes devant les attaques pictes, gaéliques et saxonnes, attend les renforts promis. Mais ses émissaires tardent à revenir avec les nouvelles escomptées : ils ont été attaqués et décimés en chemin.
J'ai eu du mal à suivre l'action de ce roman, et pour cause ! Je ne m'étais pas rendue compte immédiatement qu'il s'agissait d'une suite... et je n'ai pas lu le tome 1 !!!
Cependant, l'histoire du Merlin que nous raconte Jean-Louis Fetjaine est assez différente du Merlin de la légende. Bonne idée que de lui avoir donné une origine elfique et un destin aussi hors normes !
Ce roman est aussi une fenêtre ouverte sur une époque troublée et qui reste finalement bien mystérieuse. Au début de l'ouvrage, les repères historiques sont aussi intéressants qu'utiles.
Je ne suis pas sûre de lire le Pas de Merlin, en revanche, je suis certaine de lire d'autres oeuvres de cet auteur que je ne connaissais pas. Son univers et son style valent bien le détour.
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Plus mythologie Historique que Fantasy historique, ce nouveau diptyque autour du mythe "Arthurien" lorgne cette fois vers la recherche d'une certaine authenticité. En s'appuyant sur les quelques minces données historiques de cette époque, l'auteur tente au travers de sa préface d'établir une chronologie des événements clefs à partir des trop rares témoignages historiques qui nous sont parvenus.
Cette chronologie servira de fil conducteur à notre histoire autour de laquelle sera tissé le récit de fiction, à la manière d'un roman de fiction historique classique en fait.
Bien qu'il comporte quelques éléments du folklore celtique, cela reste relativement mineur et finalement périphérique aux événements déterminants auxquels ne participe malheureusement pas le personnage principal. de ce fait si l'on prend plaisir à suivre les pas du jeune Merlin, celui-ci restera assez en retrait de l'intrigue sous-jacente qui elle est beaucoup plus rayonnante avec ces luttes sur plusieurs fronts entre Britons, Scots, Pictes et Saxons.
Quelque part c'est un peu la faiblesse du roman, la partie historique qui est la plus intéressante n'est pas aussi développée qu'on le voudrait, elle comporte beaucoup trop d'ellipses, l'auteur ayant semble-t-il décidé de spéculer le moins possible sur le déroulé des événements restés malheureusement dans l'ombre de l'Histoire, et la quête d'identité de Merlin qui ne dépassera jamais le stade d'une promesse.
Toutefois, un peu à la manière de Bernard Cornwell ou bien de Rosemary Sutcliff, Jean-Louis Fetjaine aura réussi malgré tout la prouesse à créer un contexte crédible à cette période troublée et méconnue mais si fascinante. Dans la forme narrative on est également plus proche de l'âpreté d'un Bernard Cornwell ici que d'un J.R.R Tolkien, il m'a semblé qu'il y avait clairement un changement de style entre le cycle des elfes, qui est de la fantasy historique, et cette histoire qui appartient bien dans les grandes lignes à notre Histoire.Contrairement à mon idée initiale "Le pas de merlin" est bien une oeuvre complètement indépendante.
J'ai beaucoup apprécié ces deux romans pour leurs aspects historiques et immersifs, reste la déception que Jean-Louis Fetjaine n'ai pas réussi la greffe d'une fiction plus satisfaisante autour de Merlin, ou bien qu'il n'est pas pour le coup plus développé les oppositions politique et militaire entre les grands rois de cette terre, ceux qui ont écrit L Histoire ceux avec qui ont aurait voulu suivre véritablement la destiné.
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Jean-Louis FETJAINE le rappelle dans son avertissement : le mythe arthurien s'est construit au fil des siècles sur la base de nombreux apports tant historiques que légendaires. Ainsi, si l'existence de Merlin semble avérée historiquement, ce n'est pas le cas de celle d'Arthur. La légende de ce dernier a probablement été construite à partir des exploits de plusieurs guerriers distincts des Vème et VIème siècles ; de ce point de vue des dizaines de candidats ont déjà été évoqués sans qu'aucun ne se distingue réellement plus que les autres, et une chose semble aujourd'hui acquise : le roi Arthur en tant que grand roi des Bretons n'a jamais existé. Il en va un peu de même pour la légende de Merlin ; toutefois, pour elle, les "Merlin historiques" peuvent être limités à deux ou trois au maximum, et il en est un qui se distingue des autres : c'est le barde Myrddin, fils d'un roi de Cumbrie (aujourd'hui comté du nord-ouest de l'Angleterre), ayant vécu au VIème siècle.
C'est à partir de ce constat que FETJAINE écrit un diptyque consacré à l'histoire de ce Merlin. Pour cela il prend appui sur une importante documentation et développe une intrigue ayant pour toile de fond des évènements historiques avérés, dont il respecte tant la chronologie que les enjeux. Ces derniers sont éminemment politiques, la Bretagne étant alors profondément divisée en une multitude de petits royaumes dont chaque souverain cherche à se poser en roi suprême. Trahisons et guerres sont donc permanentes, ce qui affaiblit énormément un pays qui doit par ailleurs faire face à de nombreux ennemis.
Mais le pas de Merlin n'est pas uniquement un cycle historique. Il relève également de la Fantasy puisque Merlin y est présenté comme le fils bâtard d'un grand roi de son temps, son véritable père n'étant rien de moins qu'un elfe. A l'heure de l'émergence du catholicisme, autant dire que Merlin n'est guère accepté par les Hommes qui le considèrent bien souvent comme le fils du Diable. Il n'en est pas moins acteur des évènements tragiques qui ébranlent son pays, et c'est à la suite d'une bataille qu'il part en quête de ses origines.
Avec ce Merlin mi-homme, mi-elfe, Jean-Louis FETJAINE établit donc un lien avec La trilogie des elfes qui l'a fait connaître, et reconnaître, dans le monde de la Fantasy quelques années auparavant. Il confirme ainsi qu'il dispose de toutes les qualités pour être un excellent conteur, doublées désormais des qualités de rigueur nécessaires à toute bonne mise en perspective historique de ses récits.
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cette suite du Pas de Merlin m'a cependant laissée sur ma faim bien que j'ai pris beaucoup de plaisir à sa lecture.

Nous avions laissé Merlin après cette terrible nuit de Samain, durant laquelle les cheveux de l'homme-enfant ont blanchi d'un coup, lui conférant cet air étrange qui le fait craindre. Il n'est plus Merlin le Barde, mais le Nécromant, plus que jamais fils du diable pour tous ceux qui croisent sa route, et dont les nouveaux pouvoirs sèment l'effroi.
Accompagné du fidèle Blaise, Merlin entame son périple pour rejoindre son véritable peuple : les elfes de Brocéliande. Il connaitra une brève période de paix et de bonheur au sein de cette mystérieuse forêt avant de devoir se mêler à nouveau aux hommes, pour tenter de sauver son fils.
La Bretagne est à feu et à sang. Tandis que les Bretons, le roi Ryderc en tête, affrontent les Pictes, les Angles et les Saxons, que les alliances se font et se défont, Merlin tente de récupérer le torque, symbole et cause de ces conflits. Mais le destin du Nécromant est scellé, et même les elfes ne pourront le sauver.

Comme d'habitude, l'histoire, l'atmosphère et les batailles constituent les points forts du roman, et Fetjaine sait restituer cette furieuse époque avec talent et enthousiasme. Ce qui me gêne un peu, c'est d'avoir voulu donner cette dimension humaine et historique à Merlin, en introduisant malgré tout l'élément de féérie symbolisé par les Elfes. Car du coup, la fin, trop prosaique, ne m'a pas vraiment convaincue. Reste évidemment la personnalité de Merlin, qui m'a enchantée, à la fois fragile et cruel, amer mais encore confiant. Une autre facette de l'Enchanteur qui est loin d'être la moins intéressante. J'ai également apprécié la grande idée du roman, gommer la légende qui veut que le mage soit le fils du diable, pour laisser la place aux elfes, symboles du monde païen. L'Enchanteur, écartelé entre ces deux mondes, n'en est que plus fascinant.
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Lu il y a dix ans, je me souviens avoir beaucoup aimé ce roman, mais pas autant que le premier tome car l'auteur cherche à suivre trop de pistes à la fois.
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