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Le Bossu ou Le petit parisien La... tome 2 sur 2
EAN : 978B005R5B5BQ
(29/09/2011)
4.23/5   13 notes
Résumé :
Ce livre est une oeuvre du domaine public éditée au format numérique par Norph-Nop. L'achat de l'édition Kindle inclut le téléchargement via un réseau sans fil sur votre liseuse et vos applications de lecture Kindle
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Après un très bon contact avec un premier volume (sur quatre), c'est avec plaisir que s'enchaîne tout naturellement la lecture de ce deuxième volume. Hélas, l'enthousiasme va ici rapidement être douché, car cette suite paraît, pour l'essentiel, bien plus datée que le volume initial.

L'essentiel de l'intrigue va ici laisser la place à des récits indirects qui vont concerner deux personnages clés de l'intrigue : les deux filles de Nevers dont l'histoire va se croiser. Il y a bien quelques intérêts qui se dessinent : voilà l'auteur qui répond en partie à ce qu'à fait Lagardère pendant l'ellipse du premier volume et qui donne des précisions quand aux relations entre les deux jeunes femmes. Mais hélas, aujourd'hui, certains passages peuvent poser question.

Nous sommes ici clairement aux prises avec un romancier de son temps, qui écrit pour son public et qui a un regard, de son époque pour les femmes. Cela pourra aujourd'hui interroger et fait également le charme des classiques. En revanche certains passages anticipent déjà sur un dénouement qui semble ici se dessiner. Il n'est pas certains que ces pistes plaisent encore de nos jours.

Même s'il l'on peut souligner que l'auteur est talentueux, il faut bien reconnaître que ces passages ne sont pas les plus passionnants. Il faudra attendre le retour de deux personnages secondaires pour secouer un peu la lecture, avant de passer sur un événement mondain, là aussi traité sous le style de la description.

Même s'il s'agit d'un passage central, ce deuxième volume, apparaît aujourd'hui être un cran un dessous de ce qui a déjà été écrit et qui ne semble guère faire avancer l'intrigue. C'est pourtant un passage obligé avant de lire et d'apprécier la suite.
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Le deuxième tome est consacré au grand retour de Lagardère et aussi à la vengeance de la mort du prince Philippe de Nevers. le plus grand mystère est la présence d'un bossu qui s'infiltre dans tous les milieux, qui négocient des affaires même les plus complexe, parfois même on lui obéit comme par magnétisme, qui est-il?...un autre mystère couvre la progéniture de Philippe: qui est finalement la fille héritière de ce dernier?...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le bossu salua en souriant.
– Monsieur, dit le Régent avec douceur et gravité, je n’ai point voulu faire allusion à ce que vous pensez. Je n’ai jamais vu ce Lagardère.
– Monseigneur, repartit le bossu, qui souriait toujours, on l’appelait le beau Lagardère quand il était chevau-léger de votre royal oncle. Je n’ai jamais pu être beau ni chevau-léger.
Il ne plaisait point au duc d’Orléans d’appuyer sur ce sujet.
– Comment vous nommez-vous ? demanda-t-il.
– Maître Louis, monseigneur, dans ma maison. Au dehors, les gens comme moi n’ont d’autre nom que le sobriquet qu’on leur donne.
– Où demeurez-vous ?
– Très loin.
– C’est un refus de me dire votre demeure ?
– Oui, monseigneur.
Philippe d’Orléans releva sur lui son œil sévère, et prononça tout bas :
– J’ai une police, monsieur, elle passe pour être habile, je puis aisément savoir...
– Du moment que Votre Altesse Royale semble y tenir, interrompit le bossu, je fais taire mes répugnances. Je demeure en l’hôtel de M. le prince de Gonzague.
– À l’hôtel de Gonzague ! répéta le Régent étonné.
Le bossu salua et dit froidement :
– Les loyers y sont chers ?
Le Régent semblait réfléchir.
– Il y a longtemps, fit-il, bien longtemps que j’entendis parler pour la première fois de ce Lagardère. C’était autrefois un spadassin effronté.
– Il a fait de son mieux depuis lors pour expier ses folies.
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Il n’y a, croyez-moi, qu’un seul homme au monde capable de tenir tête à Philippe de Nevers, l’épée à la main.
– Et cet homme ? firent six voix en même temps.
– C’est le petit Parisien, répondit Cocardasse.
– Ah ! celui-là, s’écria Passepoil avec un enthousiasme soudain, c’est le diable !...
– Le petit Parisien ? répétait-on à la ronde ; il a un nom, votre petit Parisien ?
– Un nom que vous connaissez tous, mes maîtres : il s’appelle le chevalier de Lagardère.
Il paraîtrait que les estafiers connaissaient tous ce nom, en effet, car il se fit parmi eux un grand silence.
– Je ne l’ai jamais rencontré, dit ensuite Saldagne.
– Tant mieux pour toi, mon bon, répliqua le Gascon ; il n’aime pas les gens de ta tournure.
– C’est lui qu’on appelle le beau Lagardère ? demanda Pinto.
– C’est lui, ajouta Faënza en baissant la voix, qui tua les trois Flamands sous les murs de Senlis ?
– C’est lui, voulut dire Joël de Jugan, qui...
Mais Cocardasse l’interrompit en prononçant avec emphase ces seuls mots :
– Il n’y a pas deux Lagardère !
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Video de Paul Féval (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Paul Féval
"Il y a quelques années, « on » murmurait que Claude Mesplède pourrait bien recevoir la médaille des arts et des lettres. Et puisque qu' « on » m'avait demandé mon avis sur la question avant d'entamer les démarches afférentes à ce genre de circonstances, j'avais indiqué que Claude ne voulait de médaille d'aucune sorte. Il avait déjà refusé celle du travail malgré ses 40 années de labeur à Air France !
Ce que Claude aurait aimé, c'est le prix Paul Féval de littérature populaire. Mais ce prix n'est attribué qu'à des auteurs qui écrivent des romans populaires. Lui, écrivait À PROPOS des romans populaires et donc, n'entrait pas dans cette catégorie.
Aussi voir naître, grâce à Quais du Polar que je remercie très sincèrement, un prix portant le nom de Claude Mesplède qui récompensera au choix : essai, ouvrage historique, correspondance, document, enquête, traduction, édition originale d'oeuvres complètes ou inédites, traductions nouvelles ou encore travaux académiques et universitaires… c'est énorme !
Et c'est finalement, en honorant sa mémoire, un joli retournement du sort. Claude aurait très fier qu'un prix porte son nom et sûrement un peu ébahi devant tant d'honneur.
Et que celles ou ceux qui comptent écrire sur l'oeuvre de Paul Féval se mettent au travail très vite. On ne sait jamais..." - Ida Mesplède
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