CETTE nuit-là il y avait une voiture de police, du modèle qu’on appelle, je crois, K-9, dans le petit parc de stationnement réservé aux employés derrière l’Institut. J’allai me ranger à côté d’elle et descendis de voiture. La lune éclairait de sa lueur blafarde un ciel d’été, mais une lumière brillait derrière la petite porte située sur le côté de l’énorme bâtiment. Portant ma boîte à outils, je me dirigeai vers elle, appuyai sur la sonnette et attendis.
Au bout de quelques secondes un gardien en uniforme apparut derrière la double épaisseur de verre de la porte. Avant qu’il eût ouvert celle-ci, deux policiers en uniforme étaient debout à ses côtés, tenant en laisse un vigoureux chien-loup qui dressait les oreilles dans ma direction.
La porte s’ouvrit. « Contrôle Électronique, » dis-je en présentant ma carte d’identité. Le chien m’inspectait tandis que les trois hommes en uniforme examinaient mes papiers et paraissaient satisfaits.
En quelques mots brefs accompagnés de signes de tête, les policiers m’invitèrent à entrer. Un moment plus tard ils prenaient congé du gardien en disant : « Tout paraît en ordre ici. Dan : on n’a plus qu’à s’en aller. »