Joy Fielding est une auteure que je n'avais encore jamais lu, mais la 4e de couverture m'a beaucoup tentée, je me suis donc lancé dans "
Dis moi que tu m'aimes". Alors que la couverture annonce un roman, la 4e propose un thriller prenant. Comment ne pas être intrigué.
A peine les présentations sont elles faîtes avec Bailey, notre détective privée, que le drame arrive: le viol. C'est cet élément, qui arrive dès le premier chapitre, qui fait basculer la vie de la jeune fille. Très vite elle s'isole et la paranoïa s'empare d'elle: tous les hommes qu'elle croise sont des violeurs potentiels et, surtout, tous suspects de son propre viol.
L'auteure aborde dans ce roman un point tout particulièrement délicat et sensible: comment se reconstruire après un viol ? Retrouver une vie normale, la vie d'avant, est-ce vraiment possible ? Et si oui, de quelle(s) manière(s) et dans combien de temps?
Annoncé comme un roman à suspense, je m'attendais à une histoire psychologiquement forte, qui m'angoisse au possible suite au viol de Bailey.
C'est une sorte de huit clos qui s'installe petit à petit, ayant comme décor l'appartement de la jeune femme. Son passe temps préféré devient, entourée de sa demi-soeur et de sa nièce, l'espionnage aux jumelles des appartements des tours voisines.
Un voisin va rapidement attirer l'attention de Bailey part ses activités nocturnes. La psychose d'installe doucement pour elle, à tel point qu'elle ne sait plus faire la différence entre réalité et hallucinations.
Malgré un excellent début qui annonçait une tension palpable, j'ai trouvé que rapidement l'intrigue s'est essoufflée au point de perdre tout l'intérêt mis en place dès les premiers chapitres.
Les quelques rebondissements découverts par ci par là ne sont pas du tout exploités au maximum et n'apportent finalement rien d'intéressant.
Et c'est ainsi jusqu'à la fin du roman.
Fin que j'ai trouvé tellement surréaliste, mais dans le mauvais sens du terme. Beaucoup trop d'incohérences pour que une réelle probabilité. La déception m'a emmené jusqu'à la dernière page.
Pour résumer, je me suis vraiment ennuyé avec cette lecture pour laquelle je ne vais pas garder de souvenirs.
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