D'ordinaire, je ne suis pas un grand amateur d'artbook. Juste regarder des images, si belles soient-elles, avec parfois quelques textes courts pour que l'artiste explique son art, ce n'est pas mon truc. D'ailleurs, je pense que l'art ne s'explique pas, surtout par celui qui le crée ! Je préfère construire ma version, mon symbolisme et laisser libre court à mes émotions. Mais oui, l'art, c'est avant tout pour s'émouvoir ! A force, on peut devenir un sémiologue amateur éclairé, surtout si on ne partage pas trop ce qu'on ressent, si ce n'est juste le plaisir de partager son plaisir. Enfin, bref, j'ai tout-de-même craqué pour cet artbook. J'avoue, je crois que j'en pince sérieusement pour Mélonie Sweet, pour ses formes pulpeuses et surtout pour le style et l'humour de Filobédo. (C'est grave docteur ? Incurable ?...). Bon, voilà que je me confesse sur Babelio, maintenant ! Pour terminer, c'est avec grand plaisir que j'ai parcouru cet ouvrage qui n'est décidément pas le bon remède pour soigner mon addiction à Mélonie.
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