« Je n’ai jamais été seul », affirmait Christopher. Il était à l’écoute de sa propre présence plutôt que réglé sur l’absence des autres.
« Celui qui a peu acquiert, celui qui a beaucoup s’égare »
Toute sa vie, il s’était senti à l’aise dans la solitude. La relation avec les autres était si souvent frustrante. Chaque rencontre avec autrui lui faisait l’effet d’une collision.
« Je n’ai pas l’habitude de voir les visages des gens. Ils recèlent trop d’information. »
Dans beaucoup de cultures, les ermites ont longtemps été considérés comme des êtres source de sagesse, comme des explorateurs des grands mystères de la vie. Dans d’autres, ils sont perçus comme maudits par le diable.
il vaut mieux faire preuve d’astuce que d’intelligence.
Ces ermites se demandent souvent comment le reste du monde peut demeurer aussi aveugle, comment nous réussissons à ne pas remarquer ce que nous infligeons à nous-mêmes.
La haine de ce que le monde est devenu constitue la raison première qui pousse les protestataires à devenir des ermites.
Je préfère une rencontre des esprits plutôt qu'un contact des corps. J'aime garder mes distances.
Quand il fait moins vingt degrés vous cessez volontairement de penser. C'est comme cette formule célèbre : dans la tranchée, il n'y a plus d'athées. Par moins vingt degrés, c'est pareil. A ce moment-là, vous avez une religion. vous priez, oui. vous priez pour avoir chaud.
Ce n'est pas un signe de santé que de bien s'adapter à une société profondément malade.
Les cerveaux humains sont programmés pour se connecter-l'imagerie par résonance magnétique montre que les mêmes circuits neuronaux qui nous font ressentir la douleur physique sont activées lorsque que nous sommes confrontés à la douleur sociale, comme le fait d'être effacés d'un groupe ou d'être choisis en dernier sur une aire de jeux.
Oui seulement social est aussi nocif qu'une trop forte pression sanguine, l'obésité ou le tapagisme, facteur de risque entrain dans la maladie et une mort prématurée.