Il lui arrivait parfois de déclencher un sourire à un moment peu opportun, comme quelqu'un qui ne maîtriserait pas tout à fait un véhicule fraîchement acheté.
Il y avait toujours du danger dans le changement.
L’homme heureux est celui qui aime ce qu’il a. (p. 123)
Parler d’un roman alors qu’on l’écrit, c’est comme ouvrir la fenêtre ; on prend le risque que les idées s’échappent.
Un instant elle pensa : « Suis-je aussi vieille que ça ? » On ne vieillit réellement qu’en voyant ceux de notre âge vieillir.
Toute son enfance, Éric avait joué la partition du bon élève sur qui l'on pouvait compter. Sur ses épaules pesait le poids de l'attente paternelle, un mélange de revanche sociale et d'idéal d'intégration.
Elle songea qu’il y avait quelque chose de très beau dans l’idée que rencontrer la mort vous fasse aimer plus encore la vie.
Un instant, elle pensa "suis-je aussi vieille que ça ?"
On ne vieillit réellement qu'en voyant ceux de notre âge vieillir.
L'histoire personnelle d'Eric continuait d'entrer en collision avec celle de chacun.
Plus que jamais, l'humanité se construisait dans le poison de la comparaison. On vivait sa vie en regardant celle des autres, ce qui ne manquait pas d'accentuer le moindre sentiment d'échec personnel.