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EAN : 9782073040817
208 pages
Gallimard (04/01/2024)
3.66/5   1000 notes
Résumé :
« Jamais aucune époque n’a autant été marquée par le désir de changer de vie. Nous voulons tous, à un moment de notre existence, être un autre. »
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Critiques, Analyses et Avis (162) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 1000 notes
David Foenkinos est un auteur que j'apprécie énormément et avec lequel s'est tissé un lien particulier avec la lectrice sensible que je suis. C'est un auteur que je ressens de profondément humain et généreux. Ses histoires sont un peu les nôtres, elles nous ressemblent et souvent nous parlent.

La vie heureuse ne déroge pas à cette habitude de l'auteur de nous toucher en plein coeur.

L'histoire c'est celle d'Eric et d'Amelie, deux anciens camarades de lycée. Éric c'est monsieur et madame tout le monde, l'homme qui bosse dans la routine du boulot-métro-dodo. Il traîne sa peine. D'un mariage raté, d'un fils qu'il ne voit qu'à l'occasion, d'une mère qui lui fait chaque jour regretter d'être né.

Amélie, c'est la vitalité, la carriériste, la force constante, l'ambitieuse qui vit pour et par son travail.

Ces deux-là vont se rencontrer sans savoir que derrière cette rencontre se cache un renouveau sans précédent.

David Foenkinos nous livre une histoire touchante, optimiste, soupoudrée d'humour et teintée de réalisme, de sujets de société plus qu'actuels pour in fine nous questionner tout du long sur le sens de notre vie.

Il campe deux personnages de la vie moderne rattrapés par les pressions et aléas de la vie, se débattant dans une épuisante comédie a être tout sauf soi.

La vie heureuse a résonné en moi plus que jamais. Laissez-vous tenter car vous pourriez en sortir plus vivant qu'avant…

« L'homme heureux est celui qui aime ce qu'il a ».
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Lui qui, victime d'une grave maladie cardiaque, a failli mourir à seize ans avant de renaître grâce à la chirurgie, le sait bien : rien de tel que la confrontation à la mort pour vous redonner comme jamais le goût de la vie. S'inspirant d'une pratique coréenne qui vous fait assister à la simulation de vos propres funérailles pour mieux vous sortir de la dépression, l'auteur a imaginé la renaissance d'un homme après cette expérience.


Lorsqu'une ancienne camarade d'école lui propose de la rejoindre pour l'épauler dans ses fonctions de directrice de cabinet du secrétaire d'État au Commerce extérieur, Eric Kherson qui, sans vraiment se l'avouer, se sentait tourner en rond entre son poste de cadre dirigeant chez Decathlon et sa vie solitaire de père divorcé très peu investi, est le premier étonné de son empressement à sauter sur l'occasion. Grand bosseur et bien vite le bras droit de cette femme ambitieuse, le voilà qui l'accompagne en Corée pour convaincre les dirigeants de Samsung d'implanter une usine de trottinettes en France. C'est là, à Séoul, que tout bascule, quand Eric découvre par hasard cette pratique thérapeutique inventée ici pour endiguer un taux record de dépression et de suicide : assister à ses propres funérailles et ressentir la mort enfermé dans un cercueil, tout cela pour se sentir ensuite plus vivant et trouver la motivation de réorganiser sa vie.


Electrifié par la course en avant de personnages si bien occupés à leur réussite sociale qu'ils finissent par réduire leur vie à sa façade sur Instagram sans réaliser le vide affectif et familial qui s'est creusé autour d'eux, le récit atteint son point culminant en son mitan, dans un beau morceau de tension narrative, avant de dévaler la pente d'un second versant qui pourrait être celui de la dégringolade ou de la reconstruction. En ce moment de remise en question, c'est toute la vie d'Eric qui se retrouve en balance. Pour se réinventer, il lui faudra régler de vieux comptes avec lui-même et se libérer d'une culpabilité remontant à l'enfance, qui le freine et l'empoisonne insidieusement. Si la satire se fait alors gentil conte tendance feel good, pour le plus grand triomphe des bons sentiments, cela n'occulte pas l'intérêt global de la réflexion proposée.


Face à la tyrannie des injonctions sociales et à rebours de la vanité des apparences, est-il possible de changer d'état d'esprit pour une vie plus heureuse et équilibrée ? Il semble que ce soit le rappel de notre finitude qui soit le plus à même de nous convaincre de l'urgence de la joie et du bonheur : à appréhender sa mort, l'on n'a que plus envie de profiter de sa vie. Un roman doux-amer, où l'on retrouve avec plaisir l'incomparable sens de la formule de David Foenkinos.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Une histoire hors norme, des personnages atypiques, entre amour, tragédie, divorce, perte et quête de soi,reprise du goût à la vie, sont les mots pour résumer de ce roman remarquable. L'auteur m'a tenue en haleine du début jusqu'au twist final, . Une lecture addictive, captivante, par son sujet, impossible de lâcher la lecture de ce livre , je l'ai dévoré , j'ai vécu un grand moment de frustration au mot fin. La plume de l'auteur est poétique,un petit soupçon de philosophie, tout est en finesse et sensibilité,
C'est l'histoire d'Eric, divorcé, père d'Hugo,Un homme accaparé par son travail, au détriment de sa vie personnelle, de la vie de son fils, c'est son ex femme qui gére tout. Il se voit propulser du jour au lendemain, par une promotion qui ne peut refuser, lui jeune cadre chez decathlon . Il doit cela à Amélie, ancienne camarade , de lycée. Un travail sans repos et beaucoup de voyages pour aller à la traque de nouveaux investisseurs. Premier voyage direction Seoul , le burn out total impossibilité de faire son travail. Il décide de prendre l'air et là par le plus grand des hasards, il découvre un institut The happy lie, qui propose des services déroutants, un expérience hors du commun, imaginer sa propre mort. Il voit défiler, sa vie, les bonnes comme les mauvaises choses, Il ressort totalement différent, une nouvelle vie , une nouvelle vision de lui même. Il décide d'ouvrir le même institut en France. cela devient une véritable thérapie. le pessimisme laisse la place à l'optimiste.
Une belle leçon de vie.
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Difficile d'établir un billet sur ce livre sans trop en dire, alors tentons un exercice d'équilibriste :

Décathlon : à fond la forme !
Bouygues Télécom : on est fait pour être ensemble !
Carrefour : on a tous droit au meilleur !

On a tous en tête ces fameuses signatures de marques, appelées également "claim" (C'est tout de suite mieux en anglais !!!), qui expriment  généralement les valeurs, promesses ou ambitions revendiquées par la marque. Elle s'adresse principalement aux consommateurs (clients comme prospects), mais également éventuellement aux collaborateurs de l'entreprise. Et c'est là que le mot éventuellement prend toute sa signification....

Les salariés de Carrefour ont-ils tous le droit au meilleur ?
Les employés de Bouygues Télécom, ont-ils le droit de ne pas se sentir bien ensemble ?
Les cadres de Décathlon ont-ils le droit de ne pas être toujours en forme ?
Ces signatures que plus personne ne remarque, auxquelles on ne prête même plus tant elle finissent par rentrer dans le langage courant....
Que le premier qui n'a jamais dit "Allez hop, à fond la forme !", me jette la première pierre...
Mais qui c'est déjà posé la question de savoir si pour le salarié ces quelques mots anodins, ne sonnaient pas comme une injonction, voire un ordre...
Ordres et injonctions qui cachent des tragédies. Voilà ce qui arrive à Eric, qui n'a plus la forme : " Lors de réunions importantes, Éric s'était mis à regarder par la fenêtre. Par ailleurs, il avait l'impression que chaque mouvement lui prenait un temps fou. La mélancolie s'annonce sûrement ainsi, par la lenteur de plus en plus lancinante des gestes à accomplir."

Puis voilà que les DRH s'en mêlent : et leurs litanies de questions : pourquoi toi ? comment est-ce possible ? Tu as des problèmes personnels ? Ça arrive à tout le monde de craquer ! Et puis voilà le retour des anglicismes :" burn-out" qui touche ces "workaholic"...
C'est fou dès qu'on parle de souffrances au travail, on se planque derrière des termes anglais, à croire qu'en trouver une dénomination française est compliquée voire honteuse.
Éric est de ceux-là : ces bourreaux de travail qui se réfugient de manière excessive dans leur travail, fuyant outrageusement le bonheur, avant que le travail ne devienne lui-même le bourreau...
Alors avant qu'il ne soit trop tard, avant que la lame du bourreau ne lui tranche la tête, tel un paradoxe c'est à lui de fuir.
Il retrouve via les réseaux sociaux, une ancienne camarade de lycée directrice de cabinet du secrétaire d'État au Commerce extérieur. Enfin c'est plutôt elle qui le retrouve. Elle aussi workaholic, qui se ressemble s'assemble ?
Là interviennent les questions : changer de vie ? , changer de voie ?, tout plaquer pour une nouvelle carrière ?, quel choix faire ?...
Éric prendra sa décision, mais peut-on éviter l'effet boomerang ?
Parfois la vie ne se joue qu'à une lettre de vaillant vous devenez vacillant....

Et à un moment donné, dont je ne dirais rien de trop :
"La vérité était tout autre. Cet arrêt prenait à présent une tournure plus métaphysique. Depuis des années, Éric ne cessait de courir, enjambant les jours. Vers la fin de sa période Decathlon, il lui était arrivé de ressentir comme un besoin de lenteur. Il avait alors éprouvé une lassitude que son entourage avait associée à un burn-out. Il avait regardé droit dans les yeux la mélancolie, et s'était laissé happer par une force remettant en cause l'intérêt de la moindre action. Quelque chose de cet ordre-là revenait maintenant, et il dut admettre que son malaise de la veille ne relevait sans doute pas de la faiblesse passagère. Il fallait être à l'écoute des manifestations du corps. Pourtant, il avait passé une si douce soirée la veille, et une part de lui n'attendait que de retrouver Amélie. Mais, il le sentait sans la moindre ambiguïté : le spleen revenait. Au fond, cette réunion avec Samsung n'avait aucun intérêt. Il se mentait, il jouait un rôle, rien de ce qu'il vivait n'avait la moindre saveur. Au coeur de cette foule à Séoul, il reconnaissait enfin l'essentiel : il se sentait en décalage avec le reste des humains, et ne trouvait plus la moindre motivation pour enchaîner les jours. Il ne voyait tout simplement plus le sens de ce qui lui apparaissait comme une épuisante comédie."

Alors le titre fera irrémédiablement penser à Sénèque et son texte" de la Vie Heureuse". Sénèque qui tente de définir ce qu'est le bonheur, et qui part du paradoxe selon lequel tous les hommes désirent le bonheur sans jamais se demander en quoi il consiste. Puisqu'ils ne le définissent pas, ils partent forcément dans la mauvaise direction. Si suivre les sentiers battus peut être une démarche rationnelle, il faut faire l'inverse pour trouver la vie heureuse : « Gardons-nous bien de suivre, à la manière des moutons, le troupeau de ceux qui précèdent en allant non pas vers où il faut aller, mais simplement où vont les autres. Car rien n'entraîne à de plus grands malheurs que de se conformer à la rumeur publique, en estimant que les meilleurs choix sont ceux du plus grand nombre, de se laisser conduire par la multiplicité des exemples - cela parce que nous vivons non d'après la raison mais dans un esprit d'imitation. »
Si l'on met en parallèle ce qu'écrit Foenkinos : "Plus que jamais, l'humanité se construisait dans le poison de la comparaison. On vivait sa vie en regardant celle des autres, ce qui ne manquait pas d'accentuer le moindre sentiment d'échec personnel. Il devenait presque inévitable de se sentir inférieur ou misérable. Pas assez beau, pas assez riche, pas assez aimé, pas assez heureux."

Alors changer de vie pour dire de changer de vie, à l'heure où tout le monde a ce mot à la bouche, est-ce LA solution ou UNE solution...
Seneque écrivait : « La vie est pièce de théâtre : ce qui compte, ce n'est pas qu'elle dure longtemps, mais qu'elle soit bien jouée. »
Foenkinos écrit : "Certaines vies semblent ainsi être écrites contre l'avis de leur auteur.". Certainement, à mon sens l'une des plus belles phrases du livre.

À moins que telle une signature de marque : "Avec Lycoris Radiata, redevenez l'auteur de votre vie".

« Être heureux, c'est apprendre à choisir. Non seulement les plaisirs appropriés, mais aussi sa voie, son métier, sa manière de vivre et d'aimer. Choisir ses loisirs, ses amis, les valeurs sur lesquelles fonder sa vie. Bien vivre, c'est apprendre à ne pas répondre à toutes les sollicitations, à hiérarchiser ses priorités. » / SENEQUE.
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A foooond la foooormmme !
Eric, la quarantaine, se traine dans les couloirs de Décathlon.
Non, vraiment, le coeur n'y est plus. Après avoir gravi tous les échelons pour atteindre le poste envié de Directeur commercial, Eric n'a plus gout à rien et s'ennuie dans sa vie.
Alors quand il reçoit un message Facebook d'Amélie, une ancienne vague connaissance du lycée, depuis longtemps perdue de vue, il y voit une occasion de changer de vie.
Presque sur un coup de tête, Eric accepte la proposition de devenir le bras droit d'Amélie qui occupe un poste à responsabilité au sein du Ministère du Commerce extérieur.
Un vrai plaisir de lecture sous la forme d'un bonbon acidulé que j'ai suçoté en le laissant fondre lentement sur la langue, je n'avais pas envie de le terminer trop vite.
Pourtant, ce n'était pas du tout gagné au départ, la note extrêmement moyenne sur babelio m'avait bien refroidie, et ces auteurs qui crachent leur petit roman annuel à la Amélie Nothomb ou Philippe Besson, je m'en méfie de plus en plus (d'autant que le cru 2024 du dernier Besson lu tout récemment ne m'avait pas particulièrement enchanté). Et puis la curiosité l'a emporté, j'avais déjà bien apprécié Numéro deux (qui était une découverte de l'auteur pour moi) et celui-ci m'a encore plus séduite.
J'aime cet auteur qui nous parle de nous, de nos travers, de nos angoisses au quotidien. Derrière une apparente simplicité, je trouve qu'il y a une véritable sincérité et une justesse dans l'analyse psychologique des personnages. En quelques mots, David Foenkinos fait mouche, capte l'air du temps, nos interrogations sur le sens de notre vie, notre quête de l'amour, tout cela enrobé avec soin dans un humour avec la bonne dose d'épices.
C'est court, efficace, parfaitement calibré.
Au plaisir de vous relire prochainement cher M. Foenkinos !
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critiques presse (14)
LeSoir
27 mars 2024
Un roman de David Foenkinos aux frontières de la mort mais plein de vie.
Lire la critique sur le site : LeSoir
LaPresse
08 mars 2024
Avec La vie heureuse, David Foenkinos signe son roman le plus magnétique depuis Le mystère Henri Pick.
Lire la critique sur le site : LaPresse
LActualite
29 février 2024
C’est un roman fidèle à la touche Foenkinos : avec l’idée d’une deuxième chance et l’importante place de l’amour dans la trajectoire d’une vie, les amateurs ne seront pas perdus, et les nouveaux lecteurs sauront apprécier.
Lire la critique sur le site : LActualite
LeJournaldeQuebec
27 février 2024
Voici un roman lucide et jubilatoire sur la mort: l'écrivain David Foenkinos signe «La vie heureuse».
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeSoir
12 février 2024
Avec « La vie heureuse », David Foenkinos offre à ses personnages une seconde chance dans la vie au départ de l?expérience du rituel de la mort en Corée.
Lire la critique sur le site : LeSoir
Marianne_
08 février 2024
Si le titre du dernier ouvrage de David Foenkinos, inspiré d'une citation d'Aristote, ressemble à s'y méprendre à une affiche de campagne d'Alain Juppé, c'est tout sauf un hasard car le livre est au moins aussi passionnant qu'un discours de l'ancien maire de Bordeaux.
Lire la critique sur le site : Marianne_
LaLibreBelgique
02 février 2024
Pour mieux vivre, rien de tel que le frisson de la mort, un phénomène commercialisé à Séoul et raconté par David Foenkinos dans son nouveau roman.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Elle
31 janvier 2024
L'auteur revient avec une histoire tendre et fantaisiste, ainsi qu'il sait si bien les imaginer.
Lire la critique sur le site : Elle
Culturebox
22 janvier 2024
Auteur français qui accumule les prix littéraires, David Foenkinos entretient une liaison qui dure avec le public. Après avoir déjà publié 18 romans, il invite le lecteur à expérimenter la mort dans son nouveau livre, "La vie heureuse".
Lire la critique sur le site : Culturebox
OuestFrance
11 janvier 2024
Le romancier lauréat des prix Goncourt et Renaudot des lycéens revient avec un nouveau récit au style inimitable, et une plongée à Séoul...
Lire la critique sur le site : OuestFrance
Culturebox
09 janvier 2024
Une réflexion tendre et loufoque sur les injonctions sociales et le sentiment de culpabilité par l'auteur de "Charlotte" et de "La Délicatesse".
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
09 janvier 2024
Que se passerait-il si l’on changeait de vie ? L’auteur imagine cette palingénésie.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Bibliobs
09 janvier 2024
Un cadre français de passage en Corée fait l’expérience de sa mort future, et ça lui change la vie. Un « Lost in Translation » au masculin.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Marianne_
05 janvier 2024
L’ingénieux David Foenkinos place un étonnant concept entre les mains d’Éric, le protagoniste de son dernier livre, « La Vie heureuse » : une expérience de mort imminente. L’occasion d’oser vivre intensément ?
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (192) Voir plus Ajouter une citation
Plus que jamais, l'humanité se construisait dans le poison de la comparaison. On vivait sa vie en regardant celle des autres, ce qui ne manquait pas d'accentuer le moindre sentiment d'échec personnel.
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Dominique était devenue professeure d’histoire-géographie ; elle se plaignait régulièrement d’une jeunesse préférant avoir que savoir.
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La relation avec son fils était bien trop épisodique ; parfois, il lui semblait manquer des étapes de son évolution, un peu comme on ne saisirait pas vraiment le sens d’un roman dont on sauterait trop de pages.
Commenter  J’apprécie          10
Eric avait bien retenu l’essentiel : il devait paraître enthousiaste, savoir accueillir le moindre contrat avec une joie sans mélange. Mais, pour un homme qui n’a plus vraiment l’habitude d’afficher le bonheur sur son visage, ce n’était pas chose aisée. Il lui arrivait parfois de déclencher un sourire à un moment peu opportun, comme quelqu’un qui ne maîtriserait pas tout à fait un véhicule fraîchement acheté.
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Incipit :
Éric Kherson appréhendait toujours de prendre l’avion. Il dormait en général assez mal la veille du voyage, se laissant dériver vers les pires scénarios possibles, imaginant tout ce qu’il laisserait derrière lui après sa mort violente dans un crash. Mais le désir d’ailleurs demeurait plus fort que la peur, dans ce combat incessant entre nos pulsions et nos frayeurs.
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Vidéo de David Foenkinos
60 autrices et auteurs de littérature, polars, albums jeunesse et BD viennent vous rencontrer le samedi 8 Juin, le samedi 15 et dimanche 16 et le samedi 22 Juin à La Griffe Noire à Saint-Maur-des-Fossés.
Jean-Edgar Casel vous présente le programme !
Notez que certains auteurs ont confirmé leur présence après le tournage de cette vidéo. Luc-Michel Fouassier et Olivier Bal (le samedi 8) et David Foenkinos (le samedi 15).
Pour tout savoir : https://www.lagriffenoireenfete.fr
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