Pour rencontrer l’amour, il faut chercher la solitude.
Les mains n'avaient pas de cerveau mais une mémoire de l'amour.
(...) bien sûr, les mensonges sont des Lazare toujours prêts à se dresser dans le miracle d'une nouvelle lumière.
les ennemis dans la violence s’unissent souvent dans le silence.
on rencontre souvent les femmes de sa vie devant les livres.
pour rencontrer l’amour, il faut chercher la solitude.
Il faut s’avouer malade pour commencer à guérir
face à l’innocence, on est face à la vie qu’on ne vit pas.
Ses parents ont une gamme de sentiments hyper-restreinte. Ils aiment tout le monde pareil. C’est un amour simple qui va de l’éponge à leur fils. Ce bon fils, en s’imaginant être la victime d’une non-préférence, avait voulu prêter à ses parents des intentions perfides, un peu de haine même. Certains jours, il avait rêvé que son père lui donne une bonne paire de baffes ; l’image d’une marque rouge sur sa peau lui aurait permis de se sentir vivant. À une époque, il avait pensé provoquer des réactions chez ses parents en devenant un enfant à problèmes ; il n’avait jamais osé, finalement. Ses parents l’aimaient ; à leur façon certes, mais ils l’aimaient. Alors, il devait incarner coûte que coûte son rôle de bon fils.
Les amoureux éprouvent toujours deux sensations frôlant l’hystérie douce. Tout d’abord, ils trouvent toutes les qualités à la vie. Subitement, le quotidien fait un régime, et les soucis qui encombraient l’existence de tout célibataire respectable disparaissent dans une nouvelle légèreté. La vie leur paraît belle avec le même manque de lucidité qu’ils ressentiront plus tard en s’extasiant devant la beauté de leur bébé laid. La deuxième sensation est une grande griserie