Le siècle, tome 3 : Aux portes de l'éternité

Leur couple était comme cette maquette, une frêle copie de l’original.

On pouvait accepter une infidélité en se disant que c’était un écart de conduite sans lendemain, mais Hans l’avait trompée dès le début. Il avait sans doute commencé à sortir avec elle uniquement pour mieux la surveiller.

La Stasi avait plus d’espions que les nazis.

Une liaison, ce n’est pas forcément la fin d’un couple.

Il y a des hommes qui ne savent pas résister à la tentation.

Le texte contenait aussi une menace. "Cette Nation considérera tout missile nucléaire lancé à partir de Cuba contre n'importe quel pays de l'hémisphère occidental comme une attaque soviétique contre les Etats-Unis, attaque qui entraînerait des représailles massives contre l'Union Soviétique."
Dimka eut l'impression qu'un objet pesant et glacé lui était tombé au fond de l'estomac. C'était un avertissement redoutable. Kennedy ne chercherait même pas à savoir si le missile avait été lancé par les Cubains ou par l'armée Rouge.

Death was the penalty for trying to leave the communist paradise.

George haussa les épaules et se tut . Ces derniers temps , il évitait de discuter politique avec des inconnus . Ils avaient le plus souvent des réponses simplistes : renvoyer tous les Mexicains chez eux , recruter des Hell's Angels dans l'armée,
castrer les tantouzes . Plus leur ignorance était grande , plus leur opinion était tranchée .

Les frères Kennedy parlaient de liberté et de démocratie , et en même temps , ils envoyaient des gangs armés terroriser le peuple cubain . Les communistes soviétiques prétendaient libérer le prolétariat alors qu'ils emprisonnaient ou assassinaient tous ceux qui s'opposaient à eux ; il avaient envoyé Vassili en Sibérie parce qu'il avait eu l'audace de protester . Existait-il un régime honnête quelque part dans le monde ?

"ils l'ont abattu" dit il
Maria remarqua que Georges était au bord des larmes. Elle cessa de lui résister et se rapprocha de lui. "Qui a-t-on abattu?
-A Dallas..."
La vérité commença à se faire jour et une terrible angoisse l'envahit. "Non", murmura - t -elle .