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Citations sur Un monde sans fin (142)

Les médecins italiens, semble-t-il, considèrent que la peste se diffuse par voie aérienne. Qu'on peut l'attraper en regardant les malades, en les touchant ou en respirant leur haleine. Je ne vois pas très bien comment...
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La peste, telle une marée montante, submergeait tout sur son passage ; rien ne lui résistait.
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C'était une bouche dessinée pour l'amour. À la pensée qu'il puisse ne jamais plus l'embrasser, le désespoir le saisit.
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Mais pourquoi les moines et les prêtres détestaient-ils autant les femmes? En hors de leur Vierge bénie qu'ils adoraient, ils considéraient toute autre représentante du sexe féminin comme une incarnation du diable. D'où leur venaient ces idées ridicules?
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Je crois que mes actes deviennent partie inhérente de moi-même. Lorsque je suis courageuse et forte, que je prends soin des enfants, des malades et des pauvres, je deviens meilleure ; mais quand je suis cruelle ou lâche, quand je raconte des messages ou que je me saoule, je me transforme alors en une personne de peu de valeur et je ne me respecte plus. Telle est la récompense divine et c'est en cela que je crois.
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Nous sommes tous très bons lorsque cela nous arrange [...]. C'est quand nous sommes sur le point de commettre une mauvaise action que nous avons besoin de règles, quand nous sommes sur le point de faire fortune grâce à une malhonnêteté, quand nous baisons les douces lèvres de la femme du voisin ou quand nous disons un mensonge pour nous sortir d'un mauvais pas. L'intégrité est comme une épée [...]. Il ne faut la brandir que si l'on est destiné à s'en servir.
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Au cours de ces six dernières semaines, le roi a causé la mort de milliers de gens, hommes, femmes et enfants ; il a incendié leurs récoltes et leurs maisons. Pour ma part, je n'ai fait qu'essayer de sauver une petite fille d'un mariage avec un assassin. Lequel de nous deux est le plus fou, seigneur William, dites-le-moi, je vous prie ?
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La vie d'une femme était une maison aux portes closes. Impossible pour elle d'entrer en apprentissage, d'étudier à l'université, de devenir prêtre ou médecin, de bander un arc ou de se battre à l'épée. Impossible également de se marier sans se soumettre à la tyrannie d'un mari.
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Vous êtes une femme, vous comprenez ces choses. Vous savez que les hommes se trouvent toujours de bonnes excuses pour violer une femme. Ils prétendent qu'elle leur a fait les yeux doux ou qu'elle les a provoqués.
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Merthin grignota un morceau de pain mécaniquement, les sourcils froncés et les yeux levés, signe qu’il réfléchissait profondément. « Je ne vois rien d’autre qu’essayer de convaincre Annet de retirer sa plainte. Mais tu devras lui offrir une compensation. »

Ralph secoua la tête. « C’est impossible, c’est interdit. Si elle le fait, elle encourt un châtiment.

— Je sais. Cependant, elle pourrait apporter des preuves peu convaincantes, qui laissent planer le doute. C’est ce qui se pratique, en général. »

Une lueur d’espoir étincela dans le cœur de Ralph. « Je ne sais pas si elle acceptera. »

Le garçon de salle entra, des bûches dans les bras, et s’agenouilla devant la cheminée pour allumer le feu. Merthin s’enquit pensivement : « Combien pourrais-tu lui proposer ?

— Je possède en tout vingt florins. » En monnaie anglaise, cela équivalait à trois livres.

« Ce n’est pas beaucoup, fit remarquer Merthin en passant la main dans ses cheveux fous.

— Si, dans les campagnes. Mais ils sont riches, pour des paysans.

— J’aurais pensé que le village de Wigleigh te rapportait de plus gros revenus.

— J’ai dû acheter mon armure. Un seigneur doit être prêt à

partir à la guerre à tout moment.

— Je pourrais te prêter de l’argent.

— Combien as-tu ?

— Treize livres.

— Où as-tu trouvé une somme pareille ? » s’étonna Ralph.

Sa surprise était telle qu’il en oublia un instant ses ennuis.

« Je travaille dur et je suis bien payé, répondit Merthin, quelque peu irrité.
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