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3,59

sur 360 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Très beau roman où l'auteur part à la recherche de son Enfance. Très belle écriture, très poétique avec beaucoup de métaphores. Se lit très vite.

Je n'avais jamais lu cet auteur mais celui-ci me donne envie de découvrir ses autres romans.
En lisant, j'avais l'impression que l'écriture n'était pas quelque chose de difficile pour lui, que les mots viennent naturellement, pas besoin de retravailler le texte alors que j'imagine que si...
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Une merveille , juste rien à ajouter, quel bonheur de voir écrit mes propres souvenirs. Même les cousinades viennent renforcer le plaisir d'être grands parents, toute leur magie est merveilleusement décrites , et puis il y a le pouvoir des tiroirs sans fond
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Je me suis laissée tentée après avoir découvert la belle histoire de Esther Andersen par cet auteur. Je crois que la vie est pavée de jolis hasards. Un enfant qui ramène un beau livre de la bibliothèque de l'école. Sa maman qui s'émerveille, cherche les autres oeuvres de l'auteur et se laisse accrochée par le titre et le synopsis prometteur d'un « Neverland » qui promet l'enfance à l'adulte qu'elle est aujourd'hui. Et une rencontre. Celle de ses yeux avec les lignes de cette enfance. Un coup de coeur. Un immense coup de coeur pour cette terre qui l'a conquise. Je ne peux que conseiller vivement à tous les rêveurs et à tous les enfants qui se cachent sous nos airs adultes d'ouvrir ces quelques pages et de plonger dans la rivière d'une enfance révolue, au coeur d'un pays de simples, de douceurs et de poésie. Merci
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Dans ce récit intime, Thimotée de Fombelle part en quête de l'enfance, ce pays merveilleux, insouciant, où le temps ne s'écoule pas sur le même rythme que chez nous, tristes adultes, où les échelles de grandeur, de profondeur, les textures et même les couleurs sont à ce point différents qu'on peinent à se les remémorer.
A cheval bien sûr, mi Apache, mi chevalier, il parcourt les lieux de vacances à la recherche du moment clef, ce basculement, le point d'entrée dans l'âge adulte.
Les fantômes qui rôdent autour de l'enfant accompagnent cette succession de souvenirs, récoltés au fil des pages comme autant de minuscules trésors enfouis.
Un petit livre d'une infinie poésie qui offre un éclairage inédit sur l'oeuvre de ce grand auteur jeunesse.
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Quelle joie d'écouter ce texte lu par l'auteur. En plus d'être un écrivain de grand talent, Timothée de Fombelle est un excellent lecteur. Il fait vivre ce texte grâce à sa présence, son émotion et sa sincérité.

Ce n'est pas ma première lecture de Neverland, et ce ne sera pas la dernière. Ce témoignage fait parti des rares titres dont j'apprécie la relecture.
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C'est toujours avec émerveillement que j'ouvre un livre de Timothée de Fombelle. Ses mots me happent et je suis subjuguée par la beauté de cette écriture, qui m'emporte vers un imaginaire éblouissant, dont je ressors plus riche. Ses personnages font partie de ceux qui me construisent et que je porte en moi des années après avoir terminé le livre.
Cette fois c'est aux sources de son propre imaginaire que nous entraîne l'auteur, à la recherche de l'enfant qui était en lui, avide de ces sensations si intenses ressenties par les tout petits, de cette liberté primitive, sans contrainte de temps. Quelques souvenirs ressurgissent, mais c'est l'essence même de l'enfance qu'il traque, éveillant en nous des sensations oubliées. Son oeuvre montre qu'elle ne l'a pourtant jamais quitté. Cette quête suit les circonvolutions de la mémoire et de l'imaginaire et n'est pas toujours facile à suivre, mais la lire a été pour moi un enchantement.
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Un beau livre sur l'enfance, plein de poésie et de tendresse. Il y a bien des éléments autobiographiques mais sans support chronologique à leur évocation, suscitée surtout par le souvenir de sensations, d'émotions. Ce livre est un voyage, vers le pays de l'enfance, en retrouvant le moment du passage à l'âge adulte, une recherche du temps perdu. En tout cas sa lecture est un petit moment précieux, quoi que difficile à raconter. Un moment magique aussi car son Neverland a quelque chose d'universel qu'i a su mettre en mots. Il faut se laisser embarquer et porter dans le Neverland de Timothée de Fombelle, dont on peut ressortir, contrairement à celui de Peter Pan.
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Timothée de Fombelle a envie de repasser la "lisière" dans l'autre sens, celle qui lui laissait voir le pays des adultes depuis son enfance.
L'enfance, il veut la retrouver, pas forcément la sienne (même si..) mais l'enfance absolue. Ses souvenirs, les lieux, les meubles vont l'aider. Il revoit l'enfance par bouffées, me fait revivre des instants de la mienne, celle de mes filles aussi sûrement. C'est poétique, c'est tendre, ça se ressent, ça se lit et se relit, ça se savoure.
Lisez les citations.
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Timothée de Fombelle a-t-il déjà écrit un livre un peu moins bien réussi que le précédent ? A chaque nouveau livre de lui que j'ouvre, je sens presqu'immédiatement les grands mots qui transportent, les émotions qui font chavirer, les personnages qui marquent durablement et le souffle nostalgique de l'enfance.

Neverland est un livre écrit pour les adultes, dans lequel Timothée de Fombelle part à la recherche de l'enfant qu'il était. A travers cette quête, tout en nous offrant quelques éléments autobiographiques, c'est l'Enfance avec un grand E qu'il cherche, celle qui ne figure sur aucune carte et dont nous, adultes, avons bien souvent perdu le chemin. On découvre comment et pourquoi l'auteur est devenu cet écrivain pour la jeunesse que même les adultes lisent avec délectation.

Et c'est un peu grâce à Neverland que je viens de comprendre pourquoi je prends tant de plaisir à lire des livres qui ne me sont (a priori) pas destinés, moi qui approche de la quarantaine. C'est que la petite fille qui est en moi ne m'a jamais quittée, sans doute est-elle restée enfermée à l'intérieur d'un corps qui a grandit, par crainte de ce qui l'attendrait après, elle qui a été confrontée trop tôt à ce qu'il peut y avoir de pire chez les adultes. C'est peut-être une bénédiction au final, ce pouvoir de s'émerveiller de tout, de se relever de tout, de croire en tout et en chacun ?

Timothée de Fombelle est un distillateur de poésie, un magicien des mots, un invocateur d'images. le chantre de l'enfance.
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Une amie connaissant mon goût prononcé pour la littérature et bouleversée par la lecture de cet écrit m'a donné envie de le découvrir.

Ne lisant plus depuis longtemps de littérature pour la jeunesse, je ne connaissais pas Timothée de Fombelle. J'ai donc découvert sa plume dès les premières lignes du livre et quelles lignes! Amoureuse des mots comme je le suis, j'ai pu savourer chaque image, chaque phrase qui m'ont donné rendez-vous aux confins de l'enfance.

Ce petit écrit de 125 pages n'est pas qu'un livre sur des souvenirs d'enfance mais un livre sur l'enfance elle-même. Pour s'immerger dans cette lecture il faut laisser de coté toutes ses attentes, ses envies, ses références à d'autres textes et se laisser bercer par la musique interne et personnelle qui ne manquera pas de vous envelopper et de résonner dans votre coeur pour peu que vous vous laissiez la chance de l'entendre.

Pour l'auteur, l'enfance est un personnage à part entière, un cheval docile ou fougueux, attendant des caresses ou piaffant d'impatience dans un monde imaginaire où Peter Pan n'a aucune place.

Ce conte onirique et métaphorique est émaillé de souvenirs réels de l'écrivain, sa fratrie, ses parents, ses grands parents. Si son histoire et ses racines sont différentes des miennes, je n'ai pu réprimer quelques frissons de plaisir ou d'inquiétude comme si ma frontière entre le monde de l'enfance et celui des adultes était devenue poreuse. Les bobos, les jours de fièvre passés au lit dans l'attente de la guérison mais pendant lesquels les plus grandes aventures m'attendaient galopant sur les murs de ma chambre et cette peur toujours aussi terrifiante de l'abandon ... "Le chagrin est une lame qui fend l'enfant en deux."

Les chapitres courts permettent une relecture aisée pour s'imprégner de l'atmosphère particulière qui ne manque pas de titiller les strates de l'enfance bien calées au fond de notre esprit et soigneusement recouvertes par les différentes étapes de notre vie. Par son expérience personnelle, l'auteur nous donne des clés, à nous de nous en saisir pour retrouver une partie de l'enfant oublié qui vit tapi au fond de chacun de nous. L'enfance est un continent à part avec ses codes et sa logique qui n'a rien à envier à celui des adultes.

Certains passages m'ont entraînée bien au-delà de ce que j'imaginais en ouvrant ce petit livre.... les tiroirs interdits du bureau de mon grand-père regorgeant "de taille-crayons, des plumes, ... , un pèse-lettre, un vieux passeport, un marron, une gomme, mêlés à des épluchures de crayons, des élastiques multicolores ou des coquillages." Telle une madeleine de Proust, en lisant ces mots, une odeur de cuir et d'encre séchée a envahi mes narines. La question me taraudant sur l'origine du fouillis composant ce trésor a enfin trouvé sa réponse en lisant: "Le ravitaillement se faisait sûrement par une trappe au fond du tiroir à l'aide de minuscules fourgons postaux tirés par des hannetons."

"Les enfants sont les seuls à sortir des coffres les vêtements oubliés. J'ai porté les habits des morts." Cette phrase a réveillé les nombreuses après-midis passées avec une amie de mon âge, nous improvisant metteurs en scène et peaufinant des pièces de théâtre de notre invention destinées à un succès mondial, fièrement habillées de robes soyeuses sorties d'une malle de son grenier. Je me souviens encore de nos préférées, couleur de barbe à papa pour elle et d'aurore satinée pour moi!

Qui n'a pas lu sur le visage d'un proche, buriné par le temps et les orages de la vie, les frayeurs et les enchantements de l'enfance, seuls souvenirs balayant toute une existence oubliée?

Enfin, je ne peux terminer cette chronique, qui n'en est pas vraiment une, en oubliant les rapports à la lecture cités dans le livre. D'abord la grand-mère de l'auteur, celle qui a sans doute éveillé sa passion pour la littérature: "Elle lit toute la nuit. ... elle s'en va dans des vies lointaines. Impossible d'oublier ce trait de lumière sous la porte qui m'a fait croire que lire c'était attendre quelqu'un." Ensuite l'Enfant lui-même: "Un instant, un seul, lui fait déserter son corps: le temps des livres. le corps de l'enfant qui lit n'est plus qu'un tas de vêtements qu'il a jeté n'importe où. le livre est ouvert sur la moquette. Les vêtements glissent du lit ou font les pieds au mur. Il est en train de lire. Où est-il passé?"

Voici quelques mots pour essayer de présenter un livre qui nous propose un voyage intérieur, à la rencontre de l'enfant que nous sommes toujours, quelque soit notre âge. Il suffit d'entrebâiller la porte derrière laquelle il nous attend patiemment et accueillir ce petit inconnu qui, rapidement, va reprendre sa place avec ses rêves et ses aventures.

Soyons indulgents avec nous mêmes et acceptons sans amertume, seulement un peu de nostalgie, la différence inévitable entre les adultes que nous sommes devenus et ceux rêvés par les Enfants que nous étions.

Merci Catherine pour cette belle découverte! Ce petit bijou va rejoindre le cercle très restreint de mes livres de chevet pour des relectures stimulantes et apaisantes afin de réintégrer de temps en temps Mon Neverland.
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