Propriétés privées

L'auteure est réputée pour adorer regarder sous les jupes de la société et de ne cesser d'inventer des histoires, des petits bouts de vie très quelconques qui s'égarent sur le chemin du destin et s'écrasent tragiquement contre un mur de cynisme et de fatalité.

Dans le lotissement des Fleurs, les citoyens ont décidé d'organiser des patrouilles, pour ne pas dire une milice, pour aider la police mais aussi pour rester entre voisins.

Notre (anti-)héros Henri Frot, misanthrope notoire, participe aux patrouilles vespérales en compagnie De Robert. le jour où ils découvrent un cadavre ils décident de s'en débarrasser discrètement. Mais un autre crime est commis. Toute la petite communauté se regarde et les vieilles rancoeurs sont réveillées.

Mais il faut laver son linge sale en famille et ce qui se passe dans le lotissement des Fleurs, et surtout la rue des Freesias, doit rester dans le lotissement. A tous ceux qui l'auront oublié on fera passer un très mauvais moment, ou on rappellera simplement certains faits, très anciens certes, mais bien réels.

Je m'attendais plutôt à une réflexion sur les milices privées, sur l'auto-défense et je suis tombé sur une étude de moeurs dans les lotissements. Pourquoi pas !

Livre bien agencé mais des personnages pas assez travaillés.

Trop lent, le personnage principal n'est pas intéressant et l'intrigue manque de punch. Dommage

Lotissement des Fleurs, quelque part en France : un huis clos des petits-bourgeois, avec leur médiocrité, les petits compromis du quotidien, les mensonges dictées par leur moral à deux sous... Tout va bien, Madame la marquise, jusqu'au jour où un cadavre vient déranger l'hypocrisie. La communauté restera-t-elle soudée ? Les personnages, insipides et plats, sont le portrait idéal de cette classe social !

Dans le lotissement des fleurs, les voisins vigilants s'organisent pour patrouiller les rues et impasses chaque soir à bord de leurs véhicules.

Lors d'une de leur ronde, Henri et Robert trouvent un cadavre et décident de s'en débarrer pour n'inquieter personne dans le voisinage.

Le lendemain les flics viennent interroger Henry au sujet d'un cadavre retrouvé dans le coffre de la voiture d'un de ses voisins introuvable...Lui qui connaissait une vie morose depuis le départ de son épouse le laissant seul et désoeuvré , il va se retrouver au coeur d'un imbroglio relationnel complexe avec chacun de ses voisins tous plus hypocrites les uns que les autres...

J'ai compris l'intention de l'auteure et ai trouvé le postulat de départ intéressant mais mon enthousiasme des premières pages est retombé assez rapidement tant les personnages m'ont semblé insipides et plats... et l'intrigue trop tortueuse. Bref je n'ai pas été cueillie par cet histoire.
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Dénonce bien les rumeurs et les fausses peurs qui tuent

Malgré le résumé du livre, le sujet n'est pas tant les milices citoyennes qui se développent dans des quartiers en France, que le portrait du personnage principal Henri Frot. de ce point de vue, le livre est un peu décevant car on s'attend à un développement sur les dérives sécuritaires et, même si le sujet est abordé, ce n'est pas lui qui ressort à la fin de la lecture. Il sert plutôt de prétexte à la description des états d'âmes du « héros », personnage veule, insipide et égoïste s'il en est, et, si on connaît le fin mot de l'histoire et la machination qui se cache derrière le meurtre du patrouilleur, c'est à travers l'oeil d'Henri et sa perception des évènement qu'elle se dévoile.
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