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J'ai lu il y a un mois Propriétés privées de Lionel Shriver... Autre cadre, autres morales ici avec Pascale Fontaneau : petit roman sur un corps qu'on fait disparaitre, un autre qui apparait. Henri Frot qui a aidé son ami et voisin Robert se pose des questions et repense à sa femme qui a disparu et à son envie d'être le plus discret possible... En même temps, il essaye de comprendre ses voisins ce qui n'est forcément facile quand certains disparaissent... Un scénario sympa à l'humour grinçant mais il m'a manqué un peu de dynamique dans le récit, on a l'impression qu'Henri tourne en rond. La fin est mordante et montre l'hypocrisie des gens à travers les petits secrets d'un quartier.
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Pascale Fonteneau nous propose ici un roman noir très réaliste. Avec sa manière bien à elle, elle nous offre à regarder la société d'aujourd'hui à la façon de l'émission culte “Strip-tease”. Elle donne à voir mais il n'y a point de voyeurisme dans son propos, non on suit la vie de simples citoyens, comme vous et moi. On les observe. On vit avec eux dans le lotissement des Fleurs. Il est vrai qu'ici on n'est jamais mieux surveillé que par ses voisins. Pourtant et malgré l'organisation des habitants en milice, des cadavres imprévus sont découverts. Mais que fait la police ? Et c'est là que le bas blesse quand le peuple veut remplacer les institutions qu'il pense défaillantes. Et dans ce polar grinçant, notre auteur dénonce avec force les dérives sécuritaires qui menacent nos libertés individuelles sous couverts de vouloir les préserver.
Lien : https://collectifpolar.com/
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Dans un petit lotissement, les habitants créent une milice, suite a un cambriolage avec agression physique...
Mais ce petit roman noir a l'humour grinçant est avant tout l'histoire d'Henri Frot!
Henri, dont la femme l'a quitté, il y 6 mois, lui laissant une longue lettre pleine de reproches. Oui, sa femme est sortie de sa vie, mais elle ne veut pas sortir de sa tête.
Henri, un monsieur-tout-le-monde ; la banalité de son existence nous fait frémir !
Henri qui pendant 30 ans a essaye de garder des distances avec son voisinage (essentiellement parce qu'il n'aime pas les enfants), lequel voisinage envahit maintenant sa vie...
Henri, le pantouflard sans courage qui va être entraîne presque malgré lui dans une histoire "tourbouillonnante" (c'est ainsi qu'il le ressent !), pour découvrir qu'il se trament des choses pas nettes dans son quartier "si-bien-comme-il-faut"...
Description de la folie sécuritaire dans un petit monde hypocrite.
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C'est une bien belle galerie de personnages à laquelle on a droit dans ce roman. Entre ceux qui ne sortent pas de chez eux et qui sont alimentés par les informations télévisées (Henri), ceux qui sont par nature bellicistes envers les autres ou les étrangers (Lassalle), ceux qui font leur beurre sur ces bribes d'information (le journaliste), ou les pacifistes de tout poils (Weiss). Tous sont très vivants et Pascale Fonteneau fait vivre ce petit microcosme avec beaucoup de talent.

Car c'est une sacrée vision de notre société qui ressort de ce livre, en aparté de l'intrigue, très caustique, voire cynique. Il n'y a pas de jugement, juste une certaine logique dans la psychologie de Henri qui démontre comment on en arrive à s'enfermer chez soi, par peur de l'extérieur. Heureusement, l'humour, très noir, par moment, évite de tomber dans des travers ou le ridicule. Alors, on sourit, on rit, en réfléchissant, et il en ressort une énorme jouissance pour le lecteur.

Et puis, il y a aussi toute cette description de la relation entre voisins, ces gens que l'on côtoie, que l'on connaît, que l'on croit connaître, cette pseudo famille qui en fait n'en est pas une. Ces gens bien sous tous rapports dont on n'arrivera jamais à cerner les contours. Et il nous revient en mémoire cette célèbre phrase de Sartre : « L'enfer c'est las autres ».

Quelle belle lecture que ce livre ! Quel plaisir ! Quelle jouissance ! Un livre chaudement recommandé, à ne pas prendre au premier degré, pour éviter de tomber définitivement paranoïaque envers les gens qui nous sont proches, si proches …
Lien : http://black-novel.over-blog..
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Ce livre est découpé en paragraphes assez courts, ce qui en rend la lecture assez facile. On y suit l'un des patrouilleurs de cette milice qui se laisse entraîner dans une sordide histoire qui va bouleverser sa petite vie de provincial "middle-class".
Ce livre n'est pas désagréable, la chronologie est bien amenée, la structure est bonne, l'ensemble est cohérent.
Cependant, concernant les émotions, c'est le calme plat. Certes, on ressent un peu de pitié pour Henri mais pas vraiment de sympathie, ni d'ailleurs d'antipathie alors comment vivre le suspense quand on ne ressent rien pour les personnages et qu'on ne peut pas (ou ne veut pas) s'y identifier ?
Il se passe des évènements un peu glauques, les protagonistes semblent être liés à ces évènements, mais finalement qu'importe ? Quelle différence avec le journal télévisé ? Je dirais même que ce dernier fait mieux en terme de suspense...
Alors oui, ça se laisse lire mais avec une grande indifférence !
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J'ai un avis plutôt mitigé sur ce livre. Certes, nous avons une belle brochette de voisins, mais on reste en surface. Comme si on regardait à travers un filtre. L'écriture est plaisante mais reste superficielle. Un air de ne pas vouloir y toucher et qui colle bien avec le thème, pour le coup.

Les habitants d'un quartier organisent des patrouilles suite à un cambriolage. Une façon comme une autre de se divertir pour ces retraités dont fait partie Henri Frot. L'homme mène une vie des plus routinières faite en grande partie de solitude. Sa femme l'a quitté il y a six mois via une longue lettre évasive.

Lorsque le quartier devient scène de crime, la petite vie tranquille du bonhomme est chahutée. Enfin...

On aurait aimé connaître encore davantage cet homme ainsi que les autres voisins. J'aime ce genre d'histoires. Malheureusement, le roman ne fait pas assez dans la profondeur.
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Une mauvaise ambiance dans un quartier et voilà que les voisins organisent une milice...polar
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Bonjour,

Voici un roman noir que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Propriétés privées" de Pascale Fonteneau aux éditions Acte Sud.

Les citoyens du lotissement des Fleurs organisent depuis le cambriolage d'un des leurs des patrouilles de vigilance qui viennent en aide à la police. Cela ne plait pas à tous, notamment à Regis Weiss qui dénonce ouvertement ces rondes citoyennes.

Comme tous les soirs, Robert Donnay et Henry Frot font leur tour de surveillance lorsqu'ils sont confrontés à un corps. le macchabée git dans le quartier, une mauvaise chose pour la tranquillité de tous.

Ils décident de se débarrasser du corps. le lendemain, la police enquête sur un meurtre dont le corps a été retrouvé dans la voiture d'un de leurs voisins, Denis Lassalle, ancien militaire. Ce dernier reste introuvable. En même temps, Robert lui aussi a pris la poudre d'escampette sans le dire aux voisins.

Deux voitures, deux patrouilles, deux corps : pour quelle raison sont-ils morts ? Henry va se décider à trouver la vérité car comme le dit sa femme, la belle Hélène, il faut qu'il se décide à mettre un pied devant l'autre.

Un roman que j'ai lu avec ennui. Une histoire qui aurait pu être rocambolesque mais que j'ai trouvé mou du genou. Les personnages ont leur petite vie bien calée dans ce lotissement des Fleurs qui pourraient faire envie certains retraités qui rêvent de quoi se mettre des ragots et autres indiscrétions du voisinage sous le dentier.

J'ai vite déchanté quand j'ai compris que l'histoire tournait autour d'Henry. J'ai l'impression que c'est le benêt de service qui découvre son quartier alors qu'il y vit depuis près de vingt ans et que sans sa femme Hélène il n'est plus bon à rien. Pourtant c'est grâce à sa carrière qu'il en est arrivé là aujourd'hui. Une incohérence que j'ai pas saisie.

Les voisins ne sont pas en reste. Trop invasifs, certains ont un comportement bien trop personnel pour une patrouille de voisins sensée regrouper le fleuron du lotissement ! L'invraisemblable à la fin qui se produit quand le "coupable" se met à table et livre ses confidences sans contraintes, de bonne volonté.

Très décue de ce livre, je m'attendais à mieux, surtout que dans le 4ème, il est dit que : "Pascale Fonteneau observe les individus dans leur médiocrité, les petits compromis du quotidien et leurs grandes conséquences". Je n'ai pas eu cette impression, c'était moins caustique que l'auteure l'a pensé.

Il manque une dynamique, un rythme propre à ce genre de récit. le personnage principal n'a pas eu les épaules pour porter à lui tout seul ce roman, impulser une ligne directive et s'y tenir. J'ai eu l'impression de tourner en rond, écouter Henry ressasser son passé avec Hélène, à la longue, devient rébarbatif.

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Un petit polar qui nous relate les tribulations de patrouilles "voisin vigilant" .
des chapitres court alerte qui ne nous font pas vibrer.
Les chapitres s'enchainent de façon assez monotone ; je n'ai pas accroché à cette histoire , je n'aime pas les patrouilles ou milices.
Quelques retournements de situation peu convaincants.
Je me suis ennuyé ferme
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Une chronique de la vie des habitants d'un lotissement qui ont décidé de prendre en charge leur sécurité en se répartissant les rondes de surveillances. Sur une idée plutôt originale, on aurait pu lire un roman genre "desperate housewives" avec ragots, entourloupes entre voisins, amours contrariées, amitités sincères, etc.. Au lieu de ça on suit l'insipide Henri, homme nul et inintéressant dont les réflexions sont guidées par sa médiocrité. Il ne se passe pas grand chose, les personnages ne sont pas mis en valeur du tout, bref, ça ne vaut pas la lecture.
Je l'ai terminé par curiosité et parceque ce n'est pas long à lire, mais je ne conserverai pas un souvenir pérenne de ce livre.
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