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« Vertige de l'amour, désir fou que rien ne chasse.
Vertige de l'amour… »
Vous l'entendez ce célèbre refrain d'Alain Bashung ?
Il colle bien je trouve à la réalité de l'auteur-narrateur du roman le nouvel amour qui se tient au bord du gouffre depuis que sa fille Pauline est morte à l'âge de trois ans.
Face à l'incompréhensible néant, il y a deux possibilités : sombrer ou « ne pas donner raison à la mort » et « s'arranger afin de lui échapper le plus longtemps possible ». Alors, si la vie reprend le dessus, il est possible que l'amour réapparaisse.

« Tant que dure la vie, tout peut recommencer. Et ce recommencement est une grâce aussi. »

C'est le propos de ce récit : la naissance d'un nouvel amour, incarné par Lou, tandis que persiste celui pour sa femme Alice, la mère de Pauline. Insolite situation qui n'a cependant rien à voir avec une cohabitation ou un banal adultère. À vous de le découvrir !

Infiniment tendre et sincère, l'auteur n'occulte rien de l'évidence amoureuse du début, des embrasements de la passion jusqu'aux prémisses du déchirement. Ce sont d'ailleurs, selon moi, les deux premiers tiers du récit qui valent le détour et font que ce texte est tout sauf banal.
Tour à tour poétiques, poignantes, sensuelles, sexuelles voire franchement crues, les variations de la passion sont prenantes, sonnent incroyablement juste et questionnent sur le pourquoi de l'amour, la mort, la vie finalement.

Un petit bémol cependant : la fin du roman m'a paru un peu moins limpide, plus centré sur la justification de l'écriture d'un tel ouvrage. Mais comme le fait si bien remarquer le narrateur : « Nous avions fait ce que nous avions pu »,  « Nous avions tenté de rester vivants. »
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Autobiographie ? Fiction ? Peu importe, l'histoire banale de ce nouvel amour que nous raconte Philippe Forest ne m'a pas du tout séduite et m'a même profondément ennuyée et agacée. J'ai eu bien du mal à en venir à bout !

Le genre de roman nombriliste qui a tendance à m'éloigner toujours un peu plus de la littérature française du 21ème siècle
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Je l'aime, je l'aime plus, je la veux, je la fuis, je la désire, je la rejette. Entre Alice, Lou et la jeune Lucie dernière en date parmi ses conquêtes, Philippe Forest exécute un ballet, une sorte de chassé-croisé des unes aux autres et tout cela m'a agacée. L'auteur a probablement besoin de se rassurer sur son identité masculine et sa capacité à assumer sa virilité, mais j'ai trouvé sa valse hésitation bien irritante. le deuil de sa fille ne justifie pas à mes yeux ses errances sentimentales et charnelles. En tout cas la façon dont il en fait cas n'est pas une évidence pour la lectrice que je suis... pourtant très ouverte aux romans intimistes.
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Dans cette lecture j'ai parfois bien ri de cette écriture un peu vulgaire. J'ai finalement trouvé l'homme que je cherchais.
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Une oeuvre qui nous laisse un empreinte et beaucoup de réflexions : la perte d'un enfant, d'un amour et la redécouverte de l'amour à travers de jolis mots qui nous émeuvent. Ce roman semble être la suite de l'enfant éternel, ce qui est encore plus bouleversant...un récit profond et mélancolique mais qui donne un certain espoir qu'on peut guérir par l'amour
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Autofiction sur l'amour naissant, pas un en particulier, mais le dernier, celui qui efface tous les autres. Tout n'est pas si simple chez M. Forest car il trompe sa femme avec Lou qui le trompe avec un autre, qu'il trompe avec sa femme qui le trompe aussi. Il s'agit de l'histoire de la naissance de son amour avec Lou, de l'intimité de leur relation et de la confusion de ses sentiments. Tiraillé entre sa femme et sa maitresse, il se consolera dans les bras d'une troisième avant de retourner vers sa femme et vers sa maitresse. Amoureux de l'amour quoi qu'il en dise; indécis totalement.
Ce roman s'il parle d'amour, parle aussi de souffrance qui sourd en son sein dès sa genèse. le chagrin, le deuil, l'attachement, le choix, la sensualité, la sexualité, le fantasme, le désir, les regrets, les remords, la vie dans toute sa complexité, sans complaisance pour lui, parfois de manière assez crue il va relater son univers affectif.
Une fois commencé, je n'ai pas pu lâcher ce livre hors norme qui aura su me faire réfléchir sur les raisons de nos choix et du pourquoi de l'amour.
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Le nouvel amour de Philippe Forest n'est pas un livre facile. C'est un livre que j'ai relu (à l'occasion d'un club de lecture) et le relire m'a permis d'en sentir encore plus la complexité. J'ai par exemple réalisé que ce qui faisait comme une difficulté d'avancer dans le récit tenait justement au fait que, sans cesse, P.F. est "comme tiré en arrière" par les souvenirs de la mort de sa fille et les liens que ce deuil commun ont créé et maintiennent entre lui et sa femme. J'ai aussi pensé que c'était plus un livre sur l'écriture (cf le titre de Jorge Semprun L'écriture ou la vie) que sur l'amour, et que s'il parle d'amour, cet amour dont il est question est tissé de néant. A preuve cet extrait que j" Personne n'a jamais rien dit de l'étrange effervescence amoureuse qui vient à ceux que l'existence fait survivre au chagrin, cette effervescence à laquelle ils s'abandonnent parfois, et qui n'a rien à voir avec le goût retrouvé de la vie, le désir de renouer avec elle, de laisser derrière soi la désolation d'avoir vu l'immense abîme où tout finit. Non, l'insolite est que la notion de néant s'insinue précisément là où l'énergie retrouvée des corps amoureusement livrés l'un à l'autre devrait vraisemblablement mettre entre parenthèses tout le reste."
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tout comme Alicejo je n'ai pu terminer ; l'ennui qui sourd en est la cause sans doute
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« Il paraît que l'amour n'est pas la grande affaire dans l'existence des hommes, qu'ils ne grandissent pas en pensant qu'il y a devant eux cette chose affolante, ce souci d'être à quelqu'un d'autre où se tient tout le sens possible de leur vie. Il paraît que de telles fables sont l'affaire exclusive des femmes. Que ce sont elles seules qui calculent tout de leur temps en raison de l'amour qui viendra.

Je ne sais pas. Il me semble que j'ai toujours pensé que l'amour m'attendait, que j'allais à sa rencontre, et que si par malheur je le manquais, j'aurais tout manqué avec lui. Qu'il n'y avait au fond rien d'autre que cela à attendre de la vie.

Rien d'autre, oui, si ce n'est l'amour. Et comme l'écrit un poète, « tout le reste m'est feuilles mortes. »

À lui seul, cet extrait du roman de Philippe Forest, le nouvel amour, pourrait donner le ton de ce roman intimiste mettant en scène un homme qui attend tout de l'amour, mais que tout retient, et surtout la mort de sa petite fille.

Un beau roman, sur l'amour comme sur le doute, sur la vie autant que sur la mort. Et sur les réponses qu'on passera sa vie à chercher.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Un couple se désunit à la suite du décès de leur enfant. Peu à peu ils s'éloignent. Et le narrateur se retrouve pris entre 2 femmes : sa femme et une jeune femme. Sans jamais divorcer.
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