J'étais là

C'est un livre qui délivre un conseil à toutes les personnes touchées de près ou de loin par la dépression et le suicide. Il se lit facilement, au niveau de la narration il n'y a pas vraiment de surprises, je ne pourrais pas dire que c'est un roman qui ne pas plu car le message qu'il délivre me semble important, mais à part ça je n'ai pas trouvé trop d'intérêt à ma lecture.
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Je dois avouer que ce roman ne me tentait pas, lorsqu'il est sorti. Cependant, les avis des autres blogueurs ont réussi à m'intriguer assez pour tenter sa version poche. Même si dans l'ensemble j'ai aimé, je ne sais pas... il y a un petit quelque chose qui m'a assez dérangée. Bien que le thème en lui-même soit triste, j'ai trouvé que justement, l'auteure appuyait trop sur cette tristesse pour toucher le lecteur.

Cody vient de perdre sa meilleure amie, qui s'est suicidée. Pour prévenir de son acte, elle a envoyé un mail programmé à une grande partie de ses proches, une fois qu'elle se serait donné la mort. Au-delà de la tristesse qu'elle ressent à cet instant-là, Cody ne comprend pas le geste de Meg. En effet, cette dernière était tout sauf suicidaire : pleine de vie, elle croquait la vie à pleines dents, et venait de partir pour l'université. Trop intriguée, triste et en colère contre elle, Cody décide de découvrir ce qui s'est vraiment passé, et si Meg s'est donné la mort parce qu'elle voulait en finir, ou si quelqu'un l'y a poussée. Ce qu'elle va apprendre risque de détruire tous ses fondements et ce qu'elle pense de la vie en général.

Je vais être honnête : j'ai eu beaucoup de mal à m'attacher à Cody, et en fait, ça n'a pas matché entre nous. Bien que ce qu'elle vit soit éprouvant et triste, je n'ai pas réussi à être émue, en fait. Peut-être parce qu'elle a un caractère trop ambivalent, qui change d'une seconde à l'autre. Et pourtant, j'aurais dû m'identifier à elle, puisqu'on a toutes les deux un tempérament de feu. Néanmoins, ce côté-là était, pour moi, trop mis en second plan, face à un caractère trop... changeant, dirons-nous. Si parfois, j'arrivais à la comprendre et être d'accord avec ce qu'elle pensait, d'autres fois, je la trouvais trop exagérée dans ses gestes et propos, ce qui me faisait tirer une grimace de déception. Néanmoins, j'ai aimé sa persévérance, de vouloir démêler le vrai du faux, de connaître la vérité, et surtout, d'aller au bout des choses et de ses idées.

Néanmoins, le personnage qui m'a beaucoup plu, c'est Ben. Si au début on en vient à le juger sans le connaître et ne pas s'attacher à lui, avec le temps, on apprend à le connaître et l'apprécier. En réalité, derrière son côté bad boy, se cache une souffrance qu'il ne montre pas. Même s'il semble touché par la mort de Meg, il reste souvent stoïque et sans avis sur la question, ce qui peut freiner le lecteur quant à l'envie de le connaître. Et pourtant, quand on gratte un peu, on découvre un tout autre jeune homme. Il rehausse vraiment le roman, parce que même s'il est comme Cody et qu'il veut connaître la vérité, il y met du sien, bien que sa relation avec Meg ne soit pas aussi proche qu'avec Cody.

Quant à l'intrigue, je dois dire que de ce côté-là, l'auteure est douée, car elle entretient le suspense, même si au fil des pages, on découvre peu à peu ce qu'il s'est passé, évidemment. Ce qui n'enlève en rien l'envie d'en savoir plus et d'avoir, nous aussi, les réponses à nos questions. À travers les mots, les descriptions et les pensées de Cody, on en vient à aimer Meg et être touchés par sa mort inattendue. Mais tout comme Cody, on ne comprend pas son geste, car de son point de vue, elle était loin d'être dépressive, bien au contraire ! Plusieurs thèmes sont abordés dans ce roman : l'amitié, l'amour, la famille et la découverte de soi. Savoir si l'on est capable d'aller au bout des choses, au risque de faire des découvertes qui pourraient nous décevoir.

En résumé, c'est un roman que j'ai aimé dans son ensemble, mais Cody m'a un peu refroidie par ses réactions changeantes et quelques peu exagérées à des moments. Cela n'empêche pas que l'intrigue tient la route, et que nous, comme Cody, voulons savoir ce qui est véritablement arrivé à Meg. L'amitié a une place très importante dans ce roman, et souvent, les désillusions viennent en même temps que les découvertes que l'on pensait positives. La remise en question est donc de mise, pour le meilleur et pour le pire... parfois.

* Je remercie Marie et Hachette pour leur confiance ! *

Justine P.
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Ma chronique: http://www.leslecturesdelily.com/2015/12/jetais-la-ecrit-par-gayle-forman.html#more

Extrait de mon avis: J'étais là est le nouvel opus de Gayle Forman, une auteure que j'ai aimé découvrir à travers Si je reste et Là où j'irai.
Dans ce roman, nous suivons Cody, une jeune fille de 18 ans qui vient juste d'apprendre le décès de sa meilleure amie. Celle-ci a mis fin à ses jours et a laissé derrière elle, un simple mot d'adieu qu'elle a envoyé via son ordinateur. Meg ne donne aucune explication sur son geste et l'incompréhension est la plus totale pour son entourage. J'étais là est le cri du coeur d'une amie à une autre. Un livre que vous trouverez au rayon jeunesse dans toutes les librairies, et qui mérite d'être mis entre toutes les mains des jeunes et moins jeunes lecteurs.

Loin d'être aussi sombre et triste que ce à quoi je m'attendais, ce roman est une jolie histoire d'une amitié trop vite brisée par la mort. La narratrice Cody marche sur les pas de sa meilleure amie Meg, afin de comprendre les raisons qui l'ont poussée à s'empoisonner pour mettre fin à ses jours.
Nous suivons une jeune fille désemparée et en même temps suffisamment forte pour avoir la présence d'esprit de fouiner au bon endroit et au bon moment afin de rassembler les pièces du puzzle pour comprendre le geste d'une personne tant aimée. Cody pensait tout connaitre de son amie et se retrouve face à une énigme difficile à percer.
Si la base de l'histoire est intéressante, dans le fond, il ne se passe pas grand-chose. Je trouve que l'ensemble manque de punch, car nous sommes loin d'être avec une héroïne mélancolique et du coup, j'aurais aimé plus de rebondissements et de vivacité dans l'histoire.

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Cody, dix-huit ans, vit un véritable enfer depuis que Meg, sa meilleure amie de toujours, s'est suicidée. Elle ne comprend pas pourquoi elle a bien pu faire cela. A sa connaissance, elle n'était pas dépressive. Alors Cody déraille un peu. Elle ne va plus suivre ses cours à l'université locale, sur laquelle elle s'est rabattue après que ses projets d'étudier à Seattle non loin de Meg sont tombés à l'eau. Elle vit donc auprès de sa mère, qu'elle n'a jamais eu le doit d'appeler maman, sans son père qui a mis les voiles depuis bien longtemps, à essayer de remplir son devoir lors des cérémonies à la mémoire de Meg. Mais c'est difficile, elle est emplie de colère et d'incompréhension. Si Meg allait si mal, pourquoi ne s'est-elle pas tournée vers elle ? Elle sait qu'elle a sa part de responsabilité et elle est dévorée par la culpabilité, surtout auprès des parents de la disparue. Quand ces derniers lui demandent de se rendre dans la ville où étudiait Meg afin de récupérer ses affaires, elle ne peut leur dire non. Et peut-être comprendra-t-elle qui a pu faire souffrir son amie au point de la pousser au suicide.

Gayle Forman s'attaque avec ce livre à un sujet difficile, celui du suicide, et des sentiments auxquels doivent faire face ceux qui restent : colère, culpabilité, impuissance, remords. Et elle ne le fait pas mal du tout, en suivant cette jeune femme, plein de fêlures avant même la disparition de son amie, qui peine à se (re)construire. Sa poursuite d'une vérité pousserait presque à croire qu'elle ne s'est pas suicidée, mais on comprend vite que l'auteur cherche plutôt à aborder la nébuleuse qui entoure l'acte de suicide, une espèce de communauté qui est encourage à passer à l'acte, ce réseau de sites internet qui donnent encouragements, moyens et manières de passer à l'acte. Elle amène une réelle réflexion dans son roman, et même après grâce à un petit texte où elle explique les motivations qui l'ont amenée à écrire sur un tel sujet.

Cependant, trouver un coupable aide-t-il réellement à se remettre d'une disparition ? Peut-être que le plus important dans ce roman, c'est l'acceptation d'un décès, la déculpabilisation, qui amène les proches à accepter de continuer à vivre et à être heureux. le message est assez fort, mené par une écriture fluide et assez prenante qui embarque très facilement le lecteur.

Malgré tout cela, j'ai été un peu déçue par cette lecture. Si le personnage de Cody se doit de tergiverser, je trouve que c'est parfois un peu trop appuyée, amenant par là un certain nombre de répétitions : mais pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Pourquoi Meg a-t-elle effacée certains mails de sa boîte ? etc. Des interrogations légitimes mais un peu trop répétées. Et qui amènent donc quelques longueurs. Il faut peut-être du temps à Cody pour se décider à passer à l'action, mais la suivre faire des ménages pendant des semaines est un peu longuet. J'ai parfois trouvé qu'on tombait dans le misérabilisme : était-il nécessaire que Cody n'ait pas de père, ait une mère absente et frivole, qu'elle n'ait pas pu quitter sa ville et soit obligée de faire des ménages chez des camarades d'école ? Il fallait rendre son personnage un peu plus profond qu'une gamine qui aurait tout eu dans la vie, mais je trouve que c'était un peu trop. Mais peut-être est-ce juste que je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage, et c'est parfois difficile d'en trouver les raisons.

Pour résumer, le thème difficile du suicide chez les jeunes est bien traité par l'auteur, et rien que pour cela, le roman vaut la peine d'être lu. Pour le reste, il faut faire abstraction des quelques longueurs qui émaillent le livre.
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De temps en temps, un roman contemporain empreint de sentiments me fait du bien. J'ai donc lu cette histoire qui n'est pour autant pas très joyeuse puisqu'il est question d'un suicide et d'un long questionnement mené par l'entourage de la jeune fille disparue. le sujet est bien mené puisqu'il nous mène aussi à nous demander si l'on est sûr de connaître chacun de nos proches et si l'on ne passe pas à côté de quelque chose lorsqu'ils disent qu'ils se portent bien.

Ainsi, on plonge dans ce roman où l'héroïne, qui n'a rien vu venir, va rechercher la vérité mais aussi devoir accepter le deuil. J'ai apprécié découvrir son quotidien et les sentiments des multiples personnages que l'on croisera au fur des pages. Ce n'est pas un roman à suspense mais l'histoire nous procure de multiples émotions !

En effet, contrairement à ce que l'on pourrait croire, même s'il est question d'un suicide, ce roman laisse aussi une part à l'espoir et ne nous fait pas sombrer dans la dépression. Les personnages incarnent une certaine humanité et chacun d'entre eux a ses qualités mais aussi ses défauts. Heureusement pour moi, la romance qui pointait son nez à un moment donné de l'histoire ne reste que secondaire car ce n'est pas du tout ce que j'attendais de ce livre.

En bref, même si la trame de ce roman jeunesse reste très classique, la plume de Gayle Forman aborde de façon très sensible des sujets difficiles tels que le suicide et le deuil. Cette histoire, qui propose également une certaine ode à la vie, me semble idéal pour des adolescents, notamment pour ceux qui ont pu être confrontés à cette douloureuse épreuve.
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Depuis le suicide de sa meilleure amie Megan, Cody n'est plus la même. Elle lui manque et se sent vide, comme si on avait arraché la moitié de son coeur. Cody reste dans l'incompréhension. Pourquoi Megan a-t-elle mis fin à sa vie ? Comment s'est-elle procurée le poison utilisé pour passer à l'acte ? Cody va se replonger dans les derniers mois de vie de son amie, et ce qu'elle va découvrir ne va pas forcément lui plaire ...

Il y a quelques années maintenant, j'ai lu "Si je reste" de Gayle Forman. Ce roman m'avait beaucoup touchée, tout comme son adaptation cinématographique. Alors, lorsque Kim m'a envoyée "J'étais là", j'étais contente de pouvoir retrouver l'auteure.

J'ai eu beaucoup d'empathie pour Cody et me suis parfois retrouvée en elle. Perdre un ami très proche peut être tout aussi douloureux que perdre un membre de sa famille, et j'ai parfois revécu cette période triste de mon adolescence à travers Cody. J'ai donc été émue, mais ai regretté que la vie de Cody ne soit pas plus développée. Cette fille réservée aurait méritée qu'on se penche plus sur elle.

Alors oui, nous savons que Cody n'a jamais connu son père, que sa mère ne l'a jamais désirée mais l'a assumée, enfin ... Nous savons que Cody considérait les parents de Meg comme sa famille, et qu'ils ont fait bien plus de choses pour elle que sa propre mère. Mais il m'a manqué ce petit quelque chose pour aimer complètement ce livre.

Au fil des pages, j'ai essayé de comprendre le geste de Megan qui, en extérieur, avait tout pour être heureuse : Des parents aimants, un petit frère qu'elle chérissait, les études qu'elle souhaitait faire, et deux petits achats adorables. Cependant, nous découvrons en même temps que Cody que les apparences sont trompeuses.

Je conseille ce livre plutôt à un public adolescent, ou un public adulte aimant lire des romans jeunesse. le suicide est un sujet important, qu'il faut évoquer, et j'ai trouvé que Gayle Forman l'avait fait intelligemment, sans tomber dans le patho.

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J'ai eu beaucoup de mal à me sentir proche des personnages, je n'ai pas su être touchée comme je l'aurais aimé. le personnage de Meg m'a beaucoup intriguée, j'aurais aimé la connaître plus en détails, avoir plus de passages sur sa vie passée. Quant à Cody, je l'ai trouvé trop détachée, trop perdue mais pas vraiment par la perte de son amie, surtout par sa personnalité peu affirmée. Elle a tendance à réagir en fonction des autres, tout faire par rapport à son environnement, elle n'est pas assez entière, crue ou directe à mon goût.

L'intrigue m'a beaucoup plu, cette sorte d'enquête, de recherche de la vérité est très prenante, on se sent rapidement happée et on veut toujours en savoir plus. L'aventure que mène Cody à la recherche de son amie perdue nous permet de réaliser que finalement elle ne connaissait peut être pas la véritable Meg, que les gens cachent beaucoup de choses et qu'il ne tient qu'à nous de voir au fond de leur désespoir.

Le suicide est un sujet très sensible, je m'attendais donc à y aller de mon petit pincement au coeur, ou de ma larmichette mais non, je suis restée assez spectatrice du récit, ce qui est étonnant connaissant mon âme sensible. La plume de l'auteur ne m'a pas vraiment emballée non plus, j'ai eu du mal avec certains phrasés, des expressions ou remarques que je trouve trop faciles et qui n'arrive pas retransmettre l'émotion que j'aurais voulu ressentir.

Un récit qui se lit très bien, sur un sujet sensible mais qui finalement n'est pas assez approfondi; pimenté par une quête de la vérité et un duo de personnage assez touchants.

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Tout d'abord je remercie Babelio qui m'a permis de découvrir ce nouveau roman de l'auteure Gayle Forman.

Ayant déjà lu "Si je reste" et "Là où j'irai" cette romancière je ne me suis pas posée de questions sur si j'allais où non accroché. Malheureusement pour moi, malgré la couverture du roman qui est très jolie, le style de Gayle Forman n'a cette fois ci par réussi à m'emporter. le thème est pourtant plutôt intéressant, profond et important : le suicide et l'après suicide finalement.



Comme l'explique le résumé nous sommes dans cette lecture dans le monde de Cody, jeune femme de 18ans qui m'a fait pensé à son personnage féminin de "Si je reste". Beaucoup de critiques avaient soulignées que les émotions de ce personnage étaient très étranges, là une fois encore, Cody n'échappe pas à la règle d'après moi. Je vous avoue qu'après le mail de Meg qui annonce son suicide je n'ai pas cerné son attitude, ses réactions face au drame. Elle souhaite garder la tête haute peut être, mais je n'arrive pas à comprendre le tout. Cody fait partie de deux familles : sa mère qui l'élève (un grand mot vu sa présence) et la famille de Meg. Ils ont toujours été très liés, lui ont donné un semblant de vie de famille qu'elle n'a pas eu et que finalement elle n'a qu'illusion d'avoir en leur compagnie.



Dans ma lecture j'ai bien aimé le côté voyage par rapport à Seattle ainsi que l'indépendance qui se marque de plus en plus durant la lecture mais aussi la volonté et le courage de Cody. C'est une fille forte mentalement comme lui rappellera sa mère mais aussi les parents de Meg. J'ai aussi apprécié le fait que dans ce roman qui traite sur le suicide il y est la question de l'avant suicide pour ceux qui ne sont que témoins du drame : qu'aurais-je pu faire ? Quand ? Comment ? Puis de l'après suicide : savoir garder la tête haute, ne pas flancher, se battre et réaliser que la vie continue malgré ce trou béant que la perte à créé. Enfin, il y a eu aussi un petit coup de coeur sur le fait que Cody réalise qu'elle n'est pas et n'a pas à être le double, l'ombre de sa meilleure amie. Ca lui a pris du temps durant le roman mais au final et grâce aussi à un échange de mails avec un homme (dont je ne dirais pas plus!) elle comprend que peut être la mort de Meg l'a aussi libérée d'un poids puisqu'elle réussit à devenir qui elle est vraiment en acceptant de ne plus être Meg bis.



Ce que je n'ai pas apprécié c'est le côté : je peux tout faire, j'arrive à tout. Rien n'est impossible ? C'est ça qui me choque le plus, il n'y a pas vraiment d'erreurs, de points rater dans l'enquête, dans les amitiés qu'elle se créer avec les amis de Meg.. Il manque une part de vraie vie.



Enfin, je ne met que trois coeurs sur les 5 en restant mitigé. Peut être en le relisant dans quelques temps mon avis sera différent. Pour finir, je ne pense pas que ce roman puisse être dans les mains de tout le monde car certaines phrases, citations dans les mails me semble risquées sans le vouloir. Tout le monde ne pose pas le même poids sur les mots.

I was here est un roman que j'attendais de lire depuis longtemps, et quand j'ai enfin pu le faire, j'étais très excitée. Je n'avais pas spécialement apprécié Si je reste, mais ce livre me tentait beaucoup. A la fin de ma lecture, cependant, je ne sais pas comment je me sens. Je ne sais pas pourquoi, c'est étrange. Il me laisse un mauvais arrière goût, un peu mal à l'aise.

On rencontre ici Cody, une jeune adolescente (j'avoue avoir eu du mal au début à me dire que c'était une fille, allez savoir) dont la meilleure amie, Meg, s'est suicidée. En allant à Seattle récupérer ses affaires, elle va rencontrer Ben, qu'elle accuse d'avoir causé la mort de son amie. Elle va aussi faire d'étranges découvertes, et va finir par enquêter sur le suicide de Meg.

Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre les personnages et moi. J'ai eu beaucoup de mal avec eux. Cody est un peu borné. Plutôt mature, elle prend parfois des décisions sur des coups de tête. Décisions parfois folles. Je peux comprendre qu'elle était complètement désorientée suite à la mort de Meg, mais parfois j'avais l'impression qu'elle était insensible à tout ce qui se passait autour d'elle. Ben se donne des airs de gros dur, mais au fond, il ne l'est pas. Il est plutôt attentionné, mais se crée comme un masque pour se protéger. Un peu dur parfois, il peut être aussi irraisonnable que Cody. Les colocataires de Meg ne sont pas vraiment développés. Alice semble être naïve, toute mignonne. Richard, le bon copain, et Harry, le geek.

L'écriture de Gayle Forman est sympa à lire. Je n'ai pas eu de soucis avec le vocabulaire, plutôt simple. Il n'y a pas de vocabulaire précis à un domaine. Les chapitres sont relativement courts et fluides. Je n'ai pas trouvé qu'ils prenaient en longueur, et que l'auteur donnait des détails inutiles pour rallonger son oeuvre. Elle n'a par contre pas réussis à réellement me toucher, même dans les passages plus touchants. le moment où elle m'a touchée est lorsqu'elle fait un petit speech après la fin de l'histoire sur le suicide, sur ce qui l'a emmené à écrire ce roman, etc. Je trouve intéressant qu'elle ait fait une telle démarche que de nous expliquer en détail ses raisons. Elle parle du suicide, de ce qui peut nous y pousser, et cela permet de mieux comprendre un sujet que l'on ne connaît pas forcément très bien.

L'enquête de Cody est plutôt bien menée je trouve. Je ne m'imaginais pas que certaines choses qu'elle a découvert pouvaient exister. Rien n'est trop simple ou trop compliqué, les évènements s'enchainent logiquement et agréablement. Cody va faire en quelque sorte un road-trip, ce qui permet de découvrir quelques lieux américains. Il n'y a pas particulièrement de grosses surprises selon moi, mais elles ne m'ont pas manqués. L'enquête est coupée avec des passages plus personnels pour Cody, ce qui évite que l'on ne se lasse ou que ce soit trop pour nous. Mais le récit ne pas toujours captivée. L'enquête m'a parfois mise mal à l'aise vers la fin, et la fin m'a totalement déboussolée et mise mal. Peut-être que c'est aller trop loin pour moi. Quant à la romance, elle est bien narrée, elle ne prend pas trop ou pas assez de place. Je l'ai bien aimé.

En bref, I was here est un roman sur le suicide qui me laisse avec un sentiment étrange. Il permet de mieux comprendre certaines choses sur le sujet, mais va parfois un peu trop loin à mon goût. Les personnages m'ont laissé indifférente. L'intrigue est bien recherchée et augmente le niveau.
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Un roman bouleversant qui traite de manière poignante le suicide et qui est menée par une héroïne forte et déterminée. La romance occupe une place peu importante dans l'histoire, mais elle apporte un peu de légèreté un sujet difficile. Nos héros, tombent amoureux malgré eux et également malgré que, les circonstances ne soient pas en leurs faveurs, j'ai trouvé leur attachement mignon. Je recommande cette lecture, que ce soit pour la plume de Gayle Forman ou par l'authenticité du récit.
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