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Citations sur Avec vue sur l'Arno (69)

« Se souvenant qu’elle était fiancée à Cecil, elle se contraignait à mal se souvenir de George ; il ne lui était rien, il n’avait jamais rien été pour elle. » (p. 220)
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Lucy eût peut-être aimé de sa part n'importe quoi, mais cette gaucherie lui alla droit au cœur : les garçons n'étaient pas des dieux après tout, mais des humains aussi humains et maladroits que les filles.
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De ses pieds la pente plongeait dans le paysage et, des ruisseaux, des torrents, des cataractes de violettes y coulaient, irriguant de bleu la colline, tourbillonnant au pied des arbres, se rassemblant en étangs dans les creux et couvrant toute l'herbe d'une écume azurée. Nulle part pourtant cette profusion n'égalait celle de la terrasse ; là était le puits jaillissant, l'originelle source d'où la beauté se répandait pour aller arroser la terre.
(...) Au bruit des pas George s'était tourné. Un instant il la contempla comme si elle tombait du ciel. Il vit sur son visage le rayonnement de la joie ; il vit des vagues de fleurs bleues battre contre sa robe. La voûte du taillis se ferma au-dessus d'eux ; il avança rapidement et l'embrassa.
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Elle avait reçu de lui l’impression de quelque réconciliation divine, le sentiment qu’en gagnant l’homme qu’elle aimait elle gagnerait quelque chose pour l’univers.
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Pour la première fois depuis leurs fiançailles, il la regarda au lieu de regarder à travers elle.
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Ainsi cheminait Miss Lavish par les rues de Florence, courte, remuante et joueuse comme un chaton, mais sans la grâce du chaton.
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" Que faire ? La décision, chérie, n'appartient qu'à vous."
La pluie ruisselait sur les vitres noires, la grande pièce était humide et froide. Une seule bougie brûlait sur la commode et sa flamme qui vacillait tout près de la toque de Miss Bartlett projetait sur la porte au verrou poussé des ombres baroques et monstrueuses. Un train passa dans la nuit en grondant. Quoique ses yeux fussent secs depuis longtemps, la jeune fille se sentit envahie d'une tristesse inexplicable. Elle éleva son regard vers le plafond : grillons blêmes et bassons vagues n'y étaient plus que les fantômes de la joie.
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Mrs. Vyse était une femme charmante, mais sa personnalité, comme tant d'autres, avait été engloutie par Londres : il faut une tête forte pour vivre au milieu de gens nombreux. L'orbe trop vaste de son destin l'avait écrasée ; elle avait vu trop de saisons, trop de villes, trop de personnages pour la capacité de son esprit ; ainsi, même avec Cecil, elle demeurait mécanique, le traitant moins en fils, pour ainsi dire, qu'en foule filiale.
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Au bruit des pas George s'était tourné. Un instant il la contempla comme si elle tombait du ciel. Il vit sur son visage le rayonnement de la joie; il vit les vagues de fleurs bleues battre contre sa robe. La voûte du taillis se ferma au-dessus d'eux; il avança rapidement et l'embrassa.
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Au bruit des pas George s'était tourné. Un instant il la contempla comme si elle tombait du ciel. Il vit sur son visage le rayonnement de la joie; il vit les vagues de fleurs bleues battre contre sa robe. La voûte du taillis se ferma au-dessus d'eux; il avança rapidement et l'embrassa.
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