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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre "Artifices" grâce à la collaboration entre les éditions Flamant noir et les organisateurs du Challenge NetGalley, France. Un vrai plaisir! Didier FOSSEY y propose une plume légère, alerte, pointue et enracinée dans un vocabulaire parfaitement accessible à tout un chacun sans consentir la moindre facilité à une écriture nivelée par le bas.

Son personnage, le commandant le Guenn que j'avais pu suivre dans Burn Out, a pris une réelle consistance, un caractère trempé dans la vie, son quotidien et ses tracas tout en conservant cette âpre volonté de tout donner à un métier qui se doit de chercher la vérité et de permettre à la Société de juger les coupables. Et voilà bien la profondeur de ce roman "Artifices", peut-on comprendre avant de juger et condamner les coupables lorsqu'ils se rendent justice?

Ce roman est une suite de Burn Out, un précédent ouvrage? Et alors, cela n'a aucune espèce d'importance. D'une part, Didier FOSSEY, dans les premiers chapitres nous propose une mise à niveau légère mais efficace et, d'autre part, l'auteur a l'intelligence de faire tourner son récit autour d'une nouvelle équipe, ce qui innocente celui qui n'aurait pas pu découvrir Didier FOSSEY auparavant.

L'intrigue, sous contrôle de l'auteur et d'entrée de jeu, désigne le coupable mais l'enquête progresse, en crescendo, et tient le lecteur en apnée de manière addictive. Je m'en voudrais d'en dire plus mais je peux assurer que, pour ma part, commencer ce livre m'a forcé à m'y coller jusqu'à son terme! Une belle réussite, une belle invitation à suivre cet auteur et son commandant le Guenn!
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Je découvre cet auteur avec ce livre, j'ai également burn out en ma possession.

J'ai aimé beaucoup de chose dans cette lecture déjà la façon dont la tueuse rattrape et met à mort ces victimes, j'ai lu une multitude de romans policiers mais la c'est du déjà-vu pour moi et le fait que ce soit une femme est également innovant car dans la plupart des romans policiers il s'agit de tueurs.

Ajouter à cela qu'un des policiers vit dans la ville ou j'ai fait mes années collège ce qui m'a amené une proximité durant ma lecture connaissant très bien cette ville.

Le bémol pour moi est la fin qui tombe comme un cheveux sur la soupe, j'ai aimé tout le récit mais j'ai été frustré par ce final et cela gâche le plaisir de lecture.

J'ai beaucoup aimé l'ensemble des personnages de cette lecture et je les retrouverai avec plaisir de même que je lirai de nouveau cet auteur.
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J'ai eu la chance de recevoir « Artifices » dans le cadre d'un concours Facebook. Exemplaire gentiment dédicacé par l'auteur. On ne va pas se mentir : la couverture du bouquin est très moche mais il ne faut pas s'y fier, l'intérieur est très bon ! Je ne connaissais pas Didier Fossey ni son commandant Boris le Guenn, maintenant c'est chose faite et j'en suis ravie. Je n'ai pas lu les précédentes enquêtes du commandant le Guenn mais selon moi il peut tout à fait être lu séparément. L'intrigue débute par une scène de crime à l'explosif, suivie de plusieurs autres. Le Guenn et son équipe vont traquer les coupables sans relâche. Aucun temps mort dans cette histoire, les rebondissements s'enchaînent, les pages se tournent toutes seules. le commandant et son équipe sont très attachants, ils me font un peu penser à l'équipe du téléfilm Candice Renoir ! La plume de Didier Fossey est fluide et affûtée. le ton me rappelle celui utilisé par Olivier Norek dans sa série « Code 93 ». Oui, je sais je pense beaucoup mais c'est ce qui me vient spontanément à l'esprit et ces comparaisons sont valorisantes donc je ne m'en prive pas ! Bref, je me promets de rattraper mon retard et de lire les précédents opus de Didier Fossey : « Traque sur le web », « Ad Unum » et « Burn out ».
Lu dans le cadre du challenge Black November 2018, thriller qui ne contient qu'un seul mot.
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Avec un titre et une quatrième de couverture de ce type, je me suis dit que j'allais passer un moment de lecture disons haletant, voir haut en couleurs. J'ai eu raison.

Je n'ai pas lu le premier volet des aventures de Boris le Guenn, mais ce n'est pas si grave. Ce ne sera pas la première fois que je rentre dans un univers glauque d'enquêtes macabres et tordues. Au pire, il m'a manqué des détails que l'on récupère un peu au vol, au détour d'une phrase. Et puis, il semblerait bien que l'auteur nous remette à niveau dans les premiers chapitres au cas où. Un peu comme dans certaines séries où l'on a un épisode double. Au début du second, on vous retrace les grandes lignes du premier, ainsi même en arrivant en court de route, vous n'êtes pas totalement perdus.

Le moins que je puisse dire, c'est que cette lecture fut facile grâce à l'écriture de Didier Fossey qui, sans tomber dans tous les travers et clichés du genre, livre là un récit bien ficelé et plaisant littérairement parlant. Concilier les deux n'étant pas aussi aisé qu'on pourrait le croire.
Autre qualité, c'est complètement addictif et reposer ce livre pour simplement dormir, manger, aller travailler sera compliqué.

Le personnage de Boris le Guenn est intéressant, même au-delà de l'enquêteur. Je me suis attachée à lui, à ses qualités, à ses défauts, à sa façon de raisonner, à son questionnement qui lui aussi va au-delà du sujet de ce roman. Sa vie personnelle et professionnelle se mêle, tout devient complexe et cette affaire est décidément une très sale affaire comme il en existe hélas de manière bien réelle. Cela aussi l'auteur a su le faire passer à ses lecteurs.
Le reste de l'équipe de Boris n'est pas moins intéressante. Chaque protagoniste apporte sa pierre à l'édifice qu'est ce roman. J'étais bien avec eux aussi.

Difficile d'écrire un avis complet sans trop en dévoiler. Ce qu'il faut retenir surtout, c'est que c'est un super roman et que vous partiez ou non en vacances, vous allez être aux abonnés absents le temps de le dévorer.
Lien : https://espace-temps-libre.b..
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J'ai découvert avec beaucoup de plaisir la nouvelle enquête du Commandant le Guenn. C'est donc mon premier livre de Didier Fossey et même si on peut lire ce nouvel opus sans avoir lu les précédents, j'avoue que je suis curieuse de découvrir les antécédents de notre tueur en série car on trouve de nombreuses références aux autres tomes. le commandant le Guenn est un policier attachant, en pleine séparation, femme, enfants et chien l'ont quitté le laissant seul. Il va être confronté avec sa nouvelle équipe, dans cette nouvelle enquête à un tueur en série hors norme.
Dès le prologue en 2013, nous faisons la connaissance d'un homme de l'ombre interné dans une unité psychiatrique et qui va oeuvrer en sous main tout au long du livre, nous savons dès le départ qu'il sera un personnage déterminant de l'intrigue. En 2015 à la date des faits nous sommes face à la première victime, un homme âgé retrouvé déchiqueté par des feux d'artifices, attaché à un tronc d'arbre dans la forêt de Rambouillet. Grâce à de nombreux flashback vu par l'oeil de la tueuse nous allons remonter son passé et découvrir ainsi la cause de ces tueries. Même si cela m'a un peu déstabilisé de connaître le coupable dès le début, j'ai été très vite emportée dans l'action et la vendetta organisée de main de maître. le rythme est haletant et j'ai lu ce livre d'une seule traite tant il est prenant ? Les thèmes évoqués sont durs et malheureusement toujours d'actualité et je garderai longtemps l'image d'une petite fille allant chercher du lait à la ferme avec son pot à lait. J'ai pu découvrir les terribles effets d'une maladie la Fibromyalgie dont je ne savais que peu de choses. Un ou deux petits détails ont gêné la lectrice attentive que je suis, une répétition quasi mot pour mot de la description d'un personnage page 92 et page 207 ainsi qu'une erreur de prénom page 218. Mais cela n'enlève rien à la qualité de l'intrigue et au suspense explosif de polar.

Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Une fois n'est pas coutume, je vais débuter ma chronique par une scène. Pas une scène de crime, ni une scène de ménage, mais une mise en scène explicite.

Un personnage empruntant au petit matin l'escalier qui le mène de sa chambre à l'étage jusqu'au salon au rez-de-chaussée, peut contempler un désordre vestimentaire prélude à une union charnelle et copulatoire, véritable inventaire à la Prévert.

Il croisait sur les marches, un soutien-gorge, sa chemise, un pull à col roulé, son jeans, un autre pantalon, un string… Arrivé au rez-de-chaussée, il chercha son slip et le retrouva négligemment jeté sur le dossier du canapé.

Cherchez l'erreur ! Si vous ne trouvez pas, la solution est en fin d'article. Il n'y a pas d'artifice.



Donc procédons dans l'ordre et commençons par le début :

2013. En l'hôpital psychiatrique de Cadillac, roulez jeunesse pense Mathias qui se morfond. Il est interné pour troubles psychologiques, échappant à une prison mortifère. C'est un tueur en série mais il espère bien un jour être relaxé. Tout du moins il fait tout pour se concilier les bonnes grâces du docteur Lascard et des infirmiers. Il se montre calme, obéissant, mais évite autant faire que peut d'ingurgiter les cachets qui lui sont enfoncés dans la gorge. Au début car peu à peu devant sa bonne volonté, l'attention se relâche.

2015. Promenons-nous dans les bois, refrain connu. Ce qui moins agréable, c'est de découvrir un homme, du moins ce qu'il en reste, attaché à un arbre. Un meurtre peu banal en la forêt de Rambouillet et l'affaire est confiée à la Criminelle et plus particulièrement au commandant Boris le Guenn et à ses hommes. Une petite équipe qui compte également dans ses rangs une femme, Nathalie, qui n'a pas froid aux yeux, mais qui n'est pas encore habituée à découvrir des cadavres dans de telles circonstances.

D'après la police scientifique, l'homme aurait subi les assauts contrôlés d'une chandelle, pour le commun des mortels tel que moi une fusée, un gros pétard qui lui serait entré dans le tronc via les gonades. du travail de professionnel apparemment, car on ne manie pas ce genre d'engin sans un minimum de connaissance. Sans oublier qu'il faut connaître des revendeurs de cet artifice détonant. L'enquête s'avère délicate, mais au moins l'identité de cet explosé révèle qu'il habitait à Méré, petit village non loin de la Queue-lez-Yvelines. Un nom prédestiné ?

D'autant qu'un second cadavre est retrouvé ayant subi le même mode opératoire ou presque. La concordance de ce meurtre avec le précédent incite les autorités à refiler le bébé à le Guenn, malgré le désaccord de la gendarmerie. Une spécialiste des feux d'artifices, des chandelles, une lumière dans son domaine, est embauchée comme consultante.



Difficile affaire qui laissera des traces chez le Guenn, d'autant que celui-ci est affligé d'un problème familial. Mais son passé le rattrape.

En parallèle, le lecteur peut suivre les démêlés d'une gamine, qui, son pot de lait à la main, se rend à la ferme. Telle Perrette, mais elle ne rêve pas en cours de route. Elle cauchemarde, et lorsqu'elle rentre chez sa famille d'accueil, elle pleure en chemin.



Tout en sobriété, Didier Fossey narre cette histoire navrante d'une fillette issue de la DASS, aujourd'hui ASE c'est-à-dire Aide Sociale à l'Enfance. Mais ces gamins ne sont pas vraiment aidés par cet organisme, qui fait tout pour qu'ils ne soient pas pris en charge affectueusement par les familles d'accueil à qui ils sont confiés. Et les autres élèves, ainsi que les habitants du village, ne voient pas d'un bon oeil ces orphelins issus dont on ne sait quel ventre, des étrangers à la commune, de futurs délinquants qui sait.

C'est bien ce problème sociétal que Didier Fossey met en avant, tout en restant mesuré dans ses descriptions. Il décrit avec pudeur l'enfance perturbée de cette enfant qui ne peut se plaindre.

D'autres éléments entrent également dans cette histoire, dont l'histoire de Mathias, qui grâce à des subterfuges, obtient l'autorisation de se promener dans le parc de la clinique psychiatrique.

Et c'est la conjonction de tous ces problèmes qui font de ce livre une intrigue poignante, dans lequel le passé des différents protagonistes joue un rôle primordial.

Je regrette toutefois que page 218, le prénom d'une jeune femme placé dans le cours de la narration induise le lecteur en erreur.

Mais revenons à notre énigme du début. L'avez-vous résolue ? Non ?

Reprenez la disposition des vêtements telle qu'elle est décrite dans le sens du haut vers le bas, mais en reprenant du bas vers le haut. On se déshabille comme l'on veut, selon les désirs du partenaire, et dans la précipitation des aspirations des intervenants. Mais enlever son slip avant son pantalon, cela relève de la magie, de l'illusionnisme, ou d'un tour de force digne des plus grands équilibristes. Donc, l'homme qui descend l'escalier aurait dû découvrir son slip sur une marche et son pantalon sur le canapé. Bref il s'agit d'un déshabillage à l'envers, mise en scène qui n'abuserait pas un bon détective, ou un bon policier.

A moins que Didier Fossey ait voulu embrouiller le lecteur afin de détendre l'atmosphère, petit point rose dans une grande histoire noire.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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Enquête lugubre dans le milieu de la pédopornographie de la part du commandant le Guenn et de son équipe.

Ce polar de Didier Fossey, auteur que je découvre pour l'occasion, ne vaut pas tant par le suspense pour savoir qui est le tueur à l'explosif que découvrir comment il va faire le lien entre tous ses personnages. On devine en effet assez rapidement qui se cache derrière l'identité du tueur en question qui se venge d'une enfance maltraitée. L'habileté de l'auteur est alors de nous entraîner dans des pistes que l'on sait fausses mais dont il faudra bien que son héros s'en rende compte pour résoudre l'affaire.
Écrit d'une belle plume, le récit est à la fois délié et rythmé en deux temps. La période actuelle et tous les deux ou trois chapitres un retour en arrière jusqu'à la jonction des périodes et des personnages. le tout est très habile et rend l'enquête passionnante.

On peut certes déplorer quelques facilités, quelques fautes d'orthographe ou autres coquilles qui, chez un éditeur de plus grand renom ne serait peut-être pas passées, quelques petites incohérences et imprécisions aussi (par exemple le côté basque – que je connais bien – de l'affaire, est très imparfait), mais le tout reste parfaitement huilé et le scénario tient super bien la route.
La seule vraie gêne est cette faute de composition puisqu'un bloc d'une trentaine de lignes se retrouve à deux endroits du récit aux pages 91-92 puis 207-208. Une fois passé l'incompréhension on se replonge facilement et avec délectation dans cette enquête qu'on a pas envie de lâcher.
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C'est avec un vrai plaisir que j'ai découvert cet auteur. Certes polar-thriller avec sa quantité de flics fatigués et dépressifs … le minimum syndical quoi ! … mais avec une galerie de personnages féminins assez originale.
Le plan de ce roman est aussi devenu assez classique puisqu'il mêle des retours-arrière et deux chronologies qui s'entrechoquent mais ici, point de confusion sur les temps des actions, le lecteur se repère parfaitement. Grâce à cet « artifice » (oui j'ose !) le lecteur va découvrir l'auteur des méfaits bien avant les flics, par la suggestion.
Enfin nulle compassion pour les pervers punis par où ils ont pêché, c'est même avec une certaine forme de jubilation que l'on anticipe leur souffrance !
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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De l'auteur j'avais lu et apprécié Traque sur le Web, du coup je n'ai pas hésité à solliciter ce roman auprés de la maison d'édition Flamand Noir sur NetGalley.

Ce qui est trés bon dans ce roman c'est que l'on sait dés le départ qui est l'assassin mais que l'auteur s'amuse à nous perdre et à mettre des batons dans les roues à son commandant fétiche.

Le commandant Le Guen est en charge de l'enquête sur ces homicides qui voient l'assassin utiliser des feux d'artifice pour tuer. Aidé par une experte en explosif il doit parvenir à découvrir qui assassine et pourquoi?
Ce n'est pourtant un moment simple pour lui car sa femme a demandé à faire une pause, elle est partie emportant ses enfants avec elle et il est harcelé au téléphone par un inconnu.
Il va devoir affronter son passé et faire face à beaucoup d'évènements pour avancer dans sa vie et son enquête.

Celle est très bien menée, elle nous propose des rebondissements nombreux, elle nous renvoie dans le passé des personnages et nous perd pour mieux nous amener là où l'auteur veut nous conduire.

L'écriture est très prenante et donne beaucoup de rythme à cette enquête.

Bien que ce roman soit une nouvelle enquête du commandant Le Guen, et qu'on peut se demander si on ne va être totalement perdu en n'ayant pas lu les précédentes, l'auteur prend soin de nous faire une mise à jour tranquille au début du roman et du coup on se plonge très vite dans ce polar très intéressant et bien prenant.

J'ai vraiment bien accroché à cette histoire et aux personnages par l'intérêt de l'enquête qui se révèle passionnante.

Un auteur à suivre ou à découvrir...


Lien : http://delcyfaro.blogspot.co..
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