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L'histoire commence en 1936, dans la Nièvre, avec un homme fort peu sympathique, Paul Perrin, que les villageois autour surnomme le « Bredin » en gros, le faible d'esprit… pour rester correcte. C'est un sauvage, vivant seul, obsédé par les femmes, dans le sens prédateur bien entendu. On retrouve des campeurs morts brûlés sous leur tente, Arlette, la femme de Fernand, un voisin, est partie, en bicyclette, voir sa mère et n'est jamais revenue… On sait que Perrin est l'auteur des crimes, mais la police de l'époque classe les dossiers, et ce, d'autant plus, que ce profile la drôle de guerre.

Fernand est persuadé que le coupable est Perrin mais comment le prouver ? surtout quand on lui répond qu'elle dû faire une « fugue » et qu'il n'y a pas lui d'enquêter.

La mobilisation arrive et tous les deux sont enrôlés ; Fernand menace Perrin, jure qu'il reviendra de la guerre pour lui faire la peau ou du moins se faire justice. Perrin continue à tuer et à violer, sur le front, alors qu'il est fait prisonnier, et bizarrement le village n'entendra plus jamais parler de lui : il a disparu…

Curieusement, en 2006, des crimes sont commis de manière un peu comparable. On découvre un couple assassiné violemment, la tête tranchée et reposée de manière théâtrale ? crime de rôdeur estime les gendarmes. Mais, le jeune homme est le fils d'un magnat de la presse, Jean-Charles Joris, imbu de lui-même, qui rend visite au garde des sceaux, comme le commun des mortels va promener son chien et il a des moyens de pression : il connaît tous les secrets des politiques, procureur…

Il réclame et obtient, évidemment quand on a le bras long, le transfert des corps à l'Institut Médico-Légal (IML, ça sonne tellement mieux que la morgue !), c'est dire la considération qu'il porte à la gendarmerie de la Nièvre. Il est persuadé que son fils a été assassiné à cause des articles qu'il a publié dans son journal (dont Papa lui a donné la rédaction en supervisant bien sûr).

Selon l'effet domino, du garde des Sceaux au procureur, puis au procureur adjoint, l'enquête est confiée à Boris le Guen (contre lequel le procureur adjoint a une dent comparable à une corne de rhinocéros).

Mais, une femme partie se promener en vélo n'est jamais rentrée alors le mari, qui a racheté à la mairie la maison de Perrin, signale la disparition…

On assiste à une répétition des scenarii de 1936 et 2006 alors imitateur ? le « Bredin » serait-il de retour (il aurait plus de quatre-vingt-dix ans alors on peut douter…)

J'ai beaucoup aimé cette enquête car Didier Fossey alterne les récits de 1936 et 2006, en arpentant les routes de la campagne nivernaise. Il maintient constamment le lecteur en alerte, on se laisse prendre au jeu, au rythme de l'histoire. J'ai trouvé les personnages bien étudiés, sur le plan psychologique, qu'il s'agisse de Fernand, de Perrin, et leur manière de s'exprimer, un style de patois, ou du magnat de la presse

Le commandant Boris le Guen et ses relations compliquées avec le procureur tordu, la manière dont il mène son enquête, en collaborant de manière « amicale » avec la gendarmerie locale, m'ont également beaucoup plu.

En fait, Boris le Guen est un héros récurent dans les polars de Didier Fossey, et j'ai bien envie de lire autres ses enquêtes. Ce livre s'inscrit entre « traque sur le Web » et « Ad unum » si j'ai bien compris. le fait de n'avoir pas lu les autres ne m'a pas gênée mais j'aurais peut-être compris l'animosité du procureur à son égard.

C'est le premier polar de l'auteur que je lis, je ne le connaissais pas du tout, en fait ; je l'ai choisi en lisant le résumé de l'éditeur et c'est une belle découverte. Il ne reste plus qu'à découvrir ses autres titres. Quand le policier me plaît, en général, je veut découvrir tous les livres de l'auteur : cf. Sharko de Franck Thilliez, ou Erlendur de Indridason ou encore Morck de Adler-Olsen pour ne citer qu'eux.

Un grand merci à NetGalley et à Flamant noir Editions qui m'ont permis de découvrir le livre et son auteur dont le riche parcours est atypique.

#CONGÉSMORTELS #NetGalleyFrance
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Merci à NetGalley et aux éditions Flamant Noir de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .Le commandant Boris le Guenn enquête suite à la découverte de deux cadavres décapités dans la Nièvre.L'une des dépouilles n'est autre que le fils d'un magnat de la presse qui joue de ses relations pour que le coupable soit vite retrouvé.Mais bientôt une disparition ,plus des morts étranges vont pousser le commandant à se rendre en province où il va découvrir que tous ces meurtres pourraient être liés au passé.
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J'ai été attirée par ce roman d'un auteur que je ne connaissais pas car l'intrigue se déroule dans la Nièvre et que je suis originaire de l'Yonne (département voisin pour ceux et celles qui seraient ignares en géographie !). Corbigny, Clamecy…ce sont des villes qui résonnent en moi et j'ai trouvé amusant que dans ces petites villes si tranquilles, l'auteur fasse vivre un tueur en série. L'histoire démarre en 1936 avec les meurtres horribles commis par un certain Paul Perrin qui parvient à échapper à la gendarmerie malgré les soupçons qui pèsent sur lui. Puis il disparaît pendant la campagne de 1940…. Soixante-dix ans plus tard, des meurtres ont lieu de nouveau dans la campagne nivernaise qui rappellent les actes malveillants du « Bredin ». le commandant Boris le Guenn est envoyé sur place pour découvrir qui se cache derrière ces meurtres.
J'ai lu ce roman avec plaisir même si je n'ai pas été emballée par cette histoire de tueur en série. J'ai trouvé l'enquête facile et la fin trop rapide m'a quelque peu déçue. Restent des enquêteurs sympathiques, des chapitres courts bien rythmés. de plus, j'ai bien aimé les passages qui nous permettent de suivre le destin de Paul Perrin dès lors qu'il disparaît en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Un policier sympathique à lire !
Je remercie les Editions Flamant et Netgalley de m'avoir permis de découvrir cet auteur.
Challenge Multi-défis 2019
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Nièvre, 2006. Un couple est retrouvé assassiné dans des conditions atroces. Quelques temps plus tard, c'est un deuxième couple qui apparaît, assassiné dans d'étranges conditions. Encore quelques jours plus tard, c'est une jeune femme qui disparaît alors qu'elle faisait du vélo. Tous ces événements font curieusement penser à une série de meurtres surgis en juillet 1936, perpétrés par Paul, dit « le Bredin ». Boris le Guenn, commandant de la BAC parisienne, va se rendre sur les lieux des disparitions et commence alors une enquête des plus compliquées.

Voilà un roman policier remarquablement construit et qui m'a tenue en haleine tout au fil des pages. Il faut savoir que l'auteur a en quelque sorte sauvé cette enquête de son commandant phare, puisqu'il a bien failli la laisser aux oubliettes et ne jamais la publier. Il aurait eu tort, tant le roman est maîtrisé et le suspense présent tout au long de la lecture.

J'ai beaucoup aimé cette idée des deux arcs narratifs, l'un qui débute en 1936, et l'autre en 2006. Cela donne une bonne consistance au récit, et les parallélismes sont intrigants. L'auteur a maîtrisé ses deux parties du récit, et a su maintenir le rythme tant pour l'une que pour l'autre. J'ai presque eu l'impression de lire deux récits en un.

J'avoue que pour ma part, c'est la première enquête du commandant le Guenn que je découvre. J'ai beaucoup accroché à ce personnage, et je vais donc m'informer sur les autres romans de l'auteur, que je lirai avec plaisir. Les personnages sont bien construits et ont leur part de mystère. J'ai beaucoup aimé l'équipe qui accompagne le Guenn.

La plume est très fluide. Pas d'ennui dans ce polar qui est finalement assez court. L'auteur a su alterner avec maîtrise les chapitres entre les deux époques. Les petits chapitres donnent beaucoup de rythme à ce récit et les pages défilent.

Un très bon polar. Je ne connaissais pas du tout l'auteur, mais nul doute que sa maîtrise dans l'intrigue et ses personnages bien construits, m'ont donnée l'envie de découvrir d'autres titres. Je recommande.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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1936 dans la Nièvre : un paysan un peu simplet (un « bredin ») est sauvé in extremis des lourds soupçons qui pèsent sur lui après plusieurs meurtres et/ou disparitions dans le secteur de son village « grâce » à la mobilisation générale qui l'expédie vers les lignes de front allemandes.
2006, mêmes lieux : des assassinats sauvages et des disparitions mettent à cran la gendarmerie du secteur qui se voit épaulée par une équipe de la Crim'… l'une des victimes est le fils d'un magnat de la presse !
Le commandant Boris le Gwenn est dépêché sur place.
L'alternance des époques (1939 et 2006) donne le ton et l'on comprend très vite que les crimes perpétrés à notre époque semblent reproduire ceux du siècle dernier : le « bredin » serait-il de retour ou bien est-ce un copy cat ?
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment accroché à ce polar ☹
Une intrigue intéressante mais traitée de façon linéaire (prévisible et sans rebondissement) malgré l'alternance des chapitres entre 1939 et 2006
Un style très académique sans fioriture
Des dialogues convenus parfois maladroits car peu vraisemblables avec des propos trop conventionnels
« - Tu avais raison, Boris, je dois le reconnaître. Pourtant je n'y croyais pas. Je te présente mes excuses. Mais la question reste : qui a fait ça ?
- Bonne question. Je ne sais pas….
-------------------------------------------------------------------------------------------
- Antoine, je te mets Patrick à disposition pour tes recherches.
- O.K, Boris. En ce qui me concerne, je m'y colle tout de suite… »
Un gentil petit polar qui se lit facilement mais ne restera pas dans ma mémoire… ceci n'engage que moi bien entendu
Si l'occasion se présente, je retenterai peut-être un autre titre de cet auteur, comme j'ai l'habitude de le faire… et n'hésitez pas à vous faire votre propre opinion 😊
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Comment commencer ? Non, mais c'est vrai, je cherche depuis plusieurs minutes déjà, et la seule manière que j'ai trouvée de commencer c'est celle-ci : autant vous dire que pour une chronique superbement construite, architecturée au millimètre, vous repasserez.
Nous sommes ici devant une enquête retrouvée du commandant le Guenn, c'est à dire qu'elle ne se situe pas après Artifices, mais entre Tr@que sur le Web et Ad Unum. Cela m'a permis de retrouver les « membres historiques » de son équipe, non sans une pointe de nostalgie pour moi (et donner envie de relire les deux tomes dont j'ai parlé plus haut, lire, c'est aussi relire). Dans Congés mortels, le fils d'un grand patron de la presse parisienne a été assassiné, et il va tout mettre en oeuvre pour retrouver l'assassin de son fils – et l'on se prend à souhaiter que toutes les familles de victime puissent avoir autant d'entregent pour permettre de débloquer tous les moyens, humains, financiers, afin de découvrir la vérité. Par conséquent, c'est le commandant le Guenn qui se retrouve dans la Nièvre pour découvrir qui a tué Mathieu Joris et Hélène Lucas – ne jamais oublier le nom des victimes.
Comme si deux meurtres ne suffisaient pas, une femme est portée disparue – partie se promener, elle n'est jamais revenue. Puis, c'est un couple de campeurs qui meurt à son tour dans un incendie, pas si accidentel que cela. Si vous trouvez que cela commence à faire beaucoup, attendez de lire le second arc narratif que contient ce roman : nous nous retrouvons plongés soixante-dix ans en arrière, et là, déjà, un couple de vacanciers avait été tué, une femme avait disparu… La différence ? le point de vue. Nous découvrons ce passé à travers les yeux de Paul, celui que tous considèrent comme le « Bredin », l'idiot du village, si vous préférez, celui que personne n'apprécie réellement, celui dont on ne se méfie pas vraiment, celui qui vit à l'écart depuis la mort de ses parents dans un incendie. Avec lui, nous allons revivre les années de guerre, d'un point de vue différent de ce que l'on voit souvent dans les romans contemporains. Non, je ne m'égare pas tandis que je remonte le temps avec Paul, avec Fernand aussi, son presque voisin au village : nous découvrons la guerre du point de vue du simple soldat, celui qui se retrouve en 1940 prisonnier en Allemagne et qui cherche comment s'en sortir, dans tous les sens du terme.
Les deux arcs narratifs se rejoindront-ils à soixante-dix ans d'écart ? Oui, parce qu'ils ont un point commun, en plus du lieu et de la similitude des meurtres : Fernand. Mari de la première disparue, il avait désigné Paul, le « bredin » comme le coupable, et en dépit du temps qui a passé, le pense toujours. Coïncidence ? La jeune femme disparue des années 2000 vit dans la maison, rénovée, du « Bredin », un de ses soldats disparus lors de la seconde guerre mondiale.
Et non, trop de coïncidences ne tue pas le suspens, ni la force de cette intrigue. C'est une formule que j'emploie souvent, mais pour trouver le coupable, il faut chercher dans le passé des victimes, ne surtout pas considérer celles-ci comme un numéro ou un corps désincarné. La vérité finit toujours par éclater. Avec beaucoup d'acharnement et de ténacité.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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Après Artifices, c'est ici le deuxième roman que je lis de Didier Fossey. (Il aurait dû être publié avant Artifices, ce qui doit expliquer la chronologie et la composition des équipes). Comme dans Artifices, il alterne les intrigues, mêlant le passé (1936-1945) à une enquête presque contemporaine se déroulant en 2006. Rien n'étant gratuit dans le monde du polar, le lecteur se doute que le passé va rattraper le présent mais l'auteur arrive allègrement à le berner jusqu'au dénouement surprenant.
On y rencontre donc Boris le Guenn flanqué de seconds (qui auront disparu du paysage en 2013 dans Artifices) et surtout d'Antoine le rigoureux et de Fred la flamboyante. Tout cela parce qu'un fils à papa parisien se fait tuer avec sa copine alors qu'ils séjournent dans la Nièvre. le décédé, bon journaliste mais un homme pas très sympa en fait ! Vengeance d'un(e) ex, d'un(e) « mis(e) en cause » dans un article ? le père, fort de son influence va faire que les limiers du 36 (oui en 2006 on ne parle pas encore du Bastion) vont devoir se « coordonner » avec la gendarmerie nivernaise … les cultures après une tentative d'apprivoisement, vont entrer en compétition. La question de l'indépendance de la justice se pose elle aussi clairement.
Etrangement des meurtres en série contemporains, ressemblent à ceux commis avant la dernière guerre mondiale. A-t-on à faire à un « copy cat » ?
Le rappel historique est très réaliste, il narre les péripéties des prisonniers de guerre, envoyés en Allemagne pour couvrir le déficit en bras. Cependant nous avons à faire à un vrai méchant, antipathique à souhait, qui ne peut bénéficier d'aucunes circonstances atténuantes.
La police scientifique sera-t-elle l'avenir de la police d'investigation ? Vous le saurez en lisant ces presque 300 pages avec le même plaisir que moi.



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Belle découverte que celle de cet auteur...
J'ai vraiment été captivé par cette histoire.
Bonne idée de l'auteur de l'avoir étalée sur deux époques.
J'ai aimé ce duo de policiers Boris et Antoine: très humains...
L'épilogue ne suprend pas trop, mais tant pis ! ça fait du bien aussi de trouver le coupable !
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Le récit se déroule sur deux périodes.
Dans la Nièvre, en 2006 , un jeune couple est retrouvé décapité, les têtes posées à côté regardant les corps. Comme il se doit en milieu rural l'enquête incombe à la gendarmerie. Mais le père de l'homme est un magnat de la presse et il intervient auprès du Garde des Sceaux pour que la PJ de Paris soit également saisie de l'affaire.
C'est l'équipe du commandant Le Guen qui est chargée de l'affaire. Alors que la PJ enquête sur une vengeance possible suite à des articles de presse quelque peu sulfureux un autre couple est assassiné et une femme disparaît.
En parallèle de cette enquête on suit en 1936 le parcours meurtrier de Paul Perrin dit le Bredin qui assassine froidement des personnes pour violer les femmes.
L'enquête parisienne ne donnant aucune piste le commandant se rend, avec l'un de ses adjoints, dans la Nièvre. C'est un vieil homme le mari d'une victime du Bredin qui va le mettre sur la piste du meurtrier.
C'est alors que les rapports jusqu'ici cordiaux entre la Gendarmerie et la Police vont s'envenimer. C'est assez récurrent dans le genre et c'est toujours la Gendarmerie qui a le mauvais rôle.
L'enquête est bien maîtrisée par l'auteur et s'avère addictive à suivre. Les chapitres alternent entre le présent et le passé ce qui donne de l'épaisseur au récit.
Les personnages sont bien construits, intéressants à suivre.
La plume de l'auteur est très fluide, directe et les chapitres plutôt courts donnent beaucoup de rythme au récit.
Au final un très bon polar où le suspense est maintenu du début à la fin et qui donne envie de découvrir d'autres titres de l'auteur.
Lien : http://imaginaire-chronique...
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Merci aux éditions Flamant Noir pour cette lecture, j'avais découvert Didier Fossey avec son roman Artifices, que j'avais beaucoup aimé. Et cela a été un vrai plaisir de lire Congés Mortels et de retrouver le commissaire Boris le Guenn.
Si on se réfère à la parution des romans, il s'agit de la 5ème enquête de Boris le Guenn, mais chronologiquement il s'agit de sa 2ème enquête. Mais tout est expliqué par l'auteur dans un préambule. Si vous n'avez pas lu les ouvrages précédent cela ne gênera en rien la compréhension de ce livre.
Congés Mortels est un roman policier qui nous fait voyager entre Paris et la Bourgogne. L'intrigue se déroule sur 2 époques. Dans un 1er temps on est juillet 2006, et l'enquête démarre par l'assassinat de 2 jeunes, dont le fils du magnat de la presse. Cette enquête nécessite une collaboration entre police et gendarmerie. La 2ème époque débute en juillet 1936, et nous parle de Paul Perrin et de son parcours criminel.
L'alternance entre les deux époques nous permet de découvrir les différents personnages et leur psychologie. L'auteur a un style d'écriture clair et fluide,(certainement dû son passé de policer) et je me suis laissée embarqué dans l'histoire, et à la fin de chaque chapitre je n'avais qu'une envie celle de continuer. J'ai été bluffée par le dénouement final. Les dialogues sont très bien écrits.
A la fin de cette lecture, si vous êtes amateurs du genre je ne peux que vous conseiller ce livre.
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