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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'auteur nous fait ici découvrir sa relation avec son père biologique, Maurice, la manière dont ils se sont rencontrés, apprivoisés, et finalement aimés. du Maroc à la France, de la haine à l'amour, Eric Fottorino nous livre un roman plein d'émotion et de pudeur. Un roman magnifique, pour lequel aucun mot ne saurait rendre assez justice.

J'ai découvert l'auteur avec ce premier roman, je l'avais d'ailleurs écouté dans une émission de la grande librairie; il y parlait de L'homme qui m'aimait tout bas, mais j'avoue que le thème ne m'emballait guère. Toutefois maintenant que j'ai lu l'auteur, que j'ai découvert sa plume unique, douce et sereine, j'ai envie de dévorer tous ses autres romans et tant pis si l'histoire ne m'attire guère au premier abord.

J'ai envie que vous découvriez vous aussi ce petit bijou, alors je vais tenter de choisir précieusement mes mots pour que vous ne passiez pas à côté. L'histoire commence avec la découverte de la maladie de Maurice, qui amène le pourquoi du comment le fils va enfin se rapprocher du père et avoir envie de tisser des liens profonds. Puis l'auteur va nous faire voyager à travers les méandres de leur relation, de la première rencontre difficile, en passant par la généalogie de la famille et en faisant des haltes dans les souvenirs d'accoucheur de ce fameux père, le docteur Maman. L'auteur a choisi ses mots et a ainsi réussi à retranscrire la fierté, certes tardive mais si vraie, d'avoir un tel père et des origines juives si imprégnées. Ce livre est un voyage dans la vie de Maurice, à travers la religion, l'amour, la famille et surtout le Maroc. Et quel beau portrait il en dresse, je m'y croyais!

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Tout comme un père peut avoir deux fils et les aimer également, un fils peut avoir deux pères et découvrir que l'amour qu'il porte à l'un ne fait nullement ombrage à celui qu'il voue à l'autre.
Dans "L'homme qui m'aimait tout bas", Eric Fottorino rend hommage à ce père adoptif qui lui a tout donné, même son nom, et qu'il aimait tellement qu'il lui semblait que la moindre attention accordée à son père biologique serait une blessure et une insulte.
Dans "Questions à mon père", il se résout à se rapprocher de Maurice, gravement malade, et tente de comprendre pourquoi celui-ci a abandonné une femme, pourtant tendrement aimée, alors qu'elle était enceinte.
J'ai adoré ce récit à l'écriture sublime, aux sentiments profonds, forts, délicats, analysés avec pudeur et retenue. Les relations au père me touchent tout particulièrement.
Un chef-d'oeuvre, avec des trouvailles de langage: "autrefois, ma grand-mère me désignait comme un enfant débrouillard et moi, roi du malentendu, je croyais être un enfant des brouillards".
J'ai acheté tous les autres livres de cet auteur!
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Le livre est un récit plus ou moins auto-biographique de la vie d'un enfant, puis d'un homme qui vit les premières années de sa vie sans père, puis en trouve un lorsque sa mère se marie avec celui dont il porte encore le nom et enfin sa rencontre en plusieurs épisodes avec son père biologique. C'est bien écrit, facile à lire. Il donne très envie de connaître mieux Eric Fottorino à traves ses différents écrits.
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J'ai beaucoup aimé ce livre qui m'a accompagnée durant toute la période où j'ai retrouvé mon père biologique, juif franco-marocain. J'ai été élevée par un autre Papa, et on m'avait toujours caché l'existence de ce père biologique. Je me suis tout à fait retrouvée dans la palette d'émotions décrites par Eric Fottorino. Ce type de livre est très rare, et quand on est dans cette situation c'est précieux !
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Récit très beau et émouvant.
C'est un récit autobiographique d'un fils qui a deux pères l'un adoptif, l'autre naturel. Il rend hommage à son père naturel avec qui il essaie de nouer une relation père / fils. Pourquoi son père l'a-t-il laissé ? Pourquoi le fils n'a pas pu renouer plus tôt avec son père. L'auteur essaie de reconstituer le passé en posant des questions à son père afin de mieux comprendre, au fil des interrogations se tisse leur relation.

La narration est finement menée, le lecteur se promène à travers le temps.
Les réflexions du fils envers son père sont assez poignantes, elles peuvent être dures parfois.
J'ai trouvé le ton très juste, les sentiments évoluent petit à petit, le fils ne garde pas sa colère, il n'est pas dans une rancoeur à outrance, il essaie de comprendre.

Mais le récit retrace plus qu'une relation complexe entre père et fils, c'est aussi un récit plus vaste de la famille. Ainsi ce n'est pas seulement une histoire de père et de fils qui se retrouvent et apprennent à s'aimer mais c'est aussi l'histoire des origines, de la nécessité de savoir d'où l'on vient.

Quant à l'écriture, elle est variée. Les phrases peuvent s'enchaîner rapidement, avec des phrases non verbales, de nombreux jeux de mots. Ce qui donne un style très enlevé. Et parfois elle confine à la poésie à certains moments, ce qui donne une certaine intensité aux passages.

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