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" Etre l'enfant de quelqu'un... les chemins complexes de la filiation !..."
Liste créée par fanfanouche24 le 08/12/2017
26 livres.

De nombreuses lectures sur ce sujet ont traversé mon parcours de lecteur...depuis bien longtemps. La littérature est aussi un moyen fabuleux d'interroger nos origines et d'écrire à notre manière nos "filiations réelles, adoptives ou spirituelles "...

*** 8 décembre 2017- actualisation le 21 août 2018



1. Comment j'ai vidé la maison de mes parents, tome 2 : Lettres d'amour en héritage
Lydia Flem
4.17★ (53)

Fanafnouche24: "Un récit très poignant...avec tant de passages soulignés, sur une multitude de sujets délicats parlant de la complexité des histoires familiales et par là-même de nos origines. Une femme trouve dans une malle la correspondance de ses parents avant sa naissance...Que sait-on de l'amour de nos parents ? Roman des origines que chacun rêve de découvrir. au fil de leurs lettres s'écrit aussi notre histoire: sommes-nous nés de l'amour ?"
2. Un bon fils
Pascal Bruckner
3.48★ (366)

Fanfanouche24: "Une lecture très tonique en dépit d'un sujet douloureux. le mérite de de récit filial est que l'auteur évite le sordide règlement de comptes avec un père à la personnalité difficile ; transforme cette relation au père , si décourageante et négative, soit-elle? en une construction positive ; Que ce père soit raciste, antisémite obsessionnel, il y a aussi les moments de répit, de souffle d'un père et grand-père qui peut être aimant et attentionné."
5. Comment tu parles de ton père
Joann Sfar
3.10★ (431)

"« Papa est né l’année où tonton Adolf est devenu chancelier : 1933. C’est l’année où pour la première fois on a découvert le monstre du Loch Ness. C’est l’année, enfin, où sortait King Kong sur les écrans. Mon père c’est pas rien. » « Ce sont les huit jours d’agonie de mon père. Il n’y a aucun suspens, il meurt à la fin. » Tout le monde n'a pas eu la chance d'avoir un père comme André Sfar. Ce livre pudique, émouvant et très personnel, est le kaddish de Johann Sfar pour son père disparu. Entre rire et larmes."
6. De père français
Michel del Castillo
3.84★ (193)

"" J'ai rendez-vous avec mon assassin. C'est mon père et il s'appelle Michel. J'aurai mis près de quarante ans à le retrouver. Une fois encore, je reprends la route. Je ne vais pas bien loin, de Chevaleret à Etoile. Une vingtaine de stations. Je connais la partition : la mort du père, une figure de rhétorique, avec ses morceaux d'émotion rude. Mais quelle mort du père entonner, quand le père n'a jamais existé ?"
7. Questions à mon père
Éric Fottorino
3.41★ (212)

"E. Fottorino évoque la relation qu'il a entretenue avec son père, obstétricien, issu d'une famille sud-marocaine : Longtemps je me suis interdit d'aimer deux pères à la fois. Michel, celui qui m'adopta à l'âge de dix ans, me donna son nom de Méditerranée, son temps infini, une affection aussi discrète que démesurée. En aimer un autre eût été à mes yeux une trahison. Pourtant j'avais bien sûr un père naturel, un père biologique : Maurice Maman, médecin accoucheur, Juif du Maroc, dont j'ai cru pouvoir nier l'existence après l'avoir vu à ma demande, l'année de mes dix-sept ans. Michel et Maurice se sont rencontrés une fois, le jour de mon mariage. Puis Michel s'est donné la mort le 11 mars 2008, comme je l'ai raconté dans L'homme qui m'aimait tout bas. Le moment était venu de me retourner vers mon «vrai père», Maurice Maman, d'autant qu'une maladie orpheline menaçait de l'emporter à tout instant. Au fil de nos conversations, je suis remonté à l'oasis du Tafilalet, au sud du Maroc, source de nos origines. J'ai découvert le visage de ses parents disparus, Mardochée et Fréha. Et aussi la dignité dont il fit preuve comme Juif tout au long de sa vie, au Maroc et en France. Pour étrange que cela paraisse, c'est parfois le rôle d'un fils de reconnaître son père. «Comme on peut aimer deux enfants, on peut aimer deux pères», m'a écrit Maurice. À présent je le sais. "
8. L'homme qui m'aimait tout bas
Éric Fottorino
3.75★ (712)

"Mon père s'est tué d'une balle dans la bouche le 11 mars 2008. Il avait soixante-dix ans passés. J'ai calculé qu'il m'avait adopté trente-huit ans plus tôt, un jour enneigé de février 1970. Toutes ces années, nous nous sommes aimés jusque dans nos différences. Il m'a donné son nom, m'a transmis sa joie de vivre, ses histoires de soleil, beaucoup de sa force et aussi une longue nostalgie de sa Tunisie natale. En exerçant son métier de kinésithérapeute, il travaillait " à l'ancienne ", ne s'exprimait qu'avec les mains, au besoin par le regard. Il était courageux, volontaire, mais secret : il préféra toujours le silence aux paroles, y compris à l'instant ultime où s'affirma sa liberté, sans explication. " Ce sont les mots qu'ils n'ont pas dits qui font les morts si lourds dans leur cercueil ", écrivit un jour Montherlant. Mais il me laissa quand même mes mots à moi, son fils vivant, et ces quelques pages pour lui dire combien je reste encore avec lui."
9. Ton père pour la vie
Antoine Silber
3.00★ (2)

"une longue adresse d'un fils à un père aujourd'hui disparu, et un retour sur la vie d'un homme qui vivait parmi les livres et qui avait choisi à la fin de sa vie de ne plus quitter son lit, dans le petit appartement qu'il occupait rue de l'Odéon. C'est là que nous remontons le temps, de confidences en anecdotes, suivant en témoins discrets les derniers mois de cette relation père fils, souvent bouleversante dans sa simplicité. Il faut dire que la vie de ce père est à elle seule un roman. Mort en 1991, Michel Chrestien - de son vrai nom Jacques Silberfeld - était un homme de lettres né dans une famille de diamantaires juifs polonais installée à Anvers. De là, il vint à Paris pour y faire ses études et n'a plus quitté ensuite le sixième arrondissement où il habitait rue de l'Odéon. Ecrivain, traducteur, proche d'Alexandre Vialatte ou de Jean Dutourd qu'il rencontra lors de son engagement dans la Résistance pendant la seconde guerre mondiale, il était un personnage tout à fait singulier du Paris littéraire des années soixante. Antoine Silber qui, après avoir publié son premier livre, Le Silence de ma mère, où il s'attachait à la figure maternelle, consacre ce roman, tout en pudeur et retenue, à son père mais où l'on peut dire sans emphase que l'homme paie sa dette envers celui qui a fait ce qu'il est. Ce livre est un texte d'amour. "
12. Le vieux roi en son exil
Arno Geiger
4.26★ (121)

Fanfanouche24 : "Un magnifique écrit autobiographique, d'une pudeur rare, d'un fils à son papa. Curieusement et c'est la magie de cet écrit, en dépit de la douleur du sujet, l'impression d'ensemble reste réconfortante et lumineuse; la tendresse, l'adaptation à un autre mode de communication entre le fils et le père remettent tout en question, mais enrichissent "autrement" leurs échanges. Nous sommes loin de toute jérémiade, ou lamentation. le Fils "vit" le présent intensément avec son "papa", comme un cadeau inestimable..."
13. Mon père sur mes épaules
Metin Arditi
3.79★ (96)

"Un père peut-il être un homme comme les autres ? Metin Arditi évoque le souvenir du sien, mort il y a vingt ans. En pélerinage dans les Grisons, où son père aimait aller, à sa table de travail, dans un bar d’hôtel, Metin Arditi rappelle à lui les souvenirs. Au fur et à mesure qu’ils reviennent, le portrait se précise, le non-dit s’entend, la vérité affleure. Revenant à son enfance stambouliote, il retrouve son père avec des yeux de petit garçon ébloui : un homme toujours élégant, admirable et admiré, héros d’une famille juive cosmopolite. Il revit ses onze années d’internat en Suisse, un inoubliable amour d’adolescent avec Géraldine Chaplin, les leçons de sagesse offerts par ce père qu’il voyait à peine, et notamment : « Les livres, c’est autre chose. » Au fil de l’écriture, il revient sur l'éloignement et ses déchirures, l’affrontement sur la question juive, et la quête de l’estime d’un père qu’il continue de chercher après sa mort. Un récit bouleversant, d'homme à homme."
14. Les huit montagnes
Paolo Cognetti
4.16★ (3131)

"Ce texte d'inspiration autobiographique, hymne a l'amitié et à la nature, nous plonge au coeur de la montagne, personnage a part entière, devenue refuge pour ceux qui le rejettent le monde moderne. Pietro est un garçon de la ville, Bruno un enfant des montagnes. Ils ont onze ans et tout les sépare. Dès leur rencontre à Grana, au cœur du Val d'Aoste, Bruno initie Pietro aux secrets de la montagne. Ensemble, ils parcourent alpages, forêts et glaciers, puisant dans cette nature sauvage les prémices de leur amitié. Vingt ans plus tard, c'est dans ces mêmes montagnes et auprès de ce même ami que Pietro tentera de se réconcilier avec son passé_et son avenir. Dans une langue pure et poétique, Paolo Cognatti mêle l'intime et l'universel et signe un grand roman d'apprentissage et de filiation. quatrième de couverture."
15. Mon père
Eliette Abecassis
2.89★ (314)

"Les secrets de famille finissent toujours par tomber, les uns après les autres. Avec leur poids de douleurs, de regrets, de remords. Voilà ce que semblerait dire Eliette Abécassis à travers ce petit livre consacré à la figure paternelle. Point de départ : la mort du père, qui laisse démuni, retire les saveurs de la vie, puis l'arrivée d'une lettre d'Italie qui apprend à la narratrice qu'elle a un frère, toujours soigneusement caché par son père. La rencontre de ce frère, poussant du côté de l'enquête, va permettre une autre lecture, une autre vision d'un père adulé, vénéré jusque-là. Eliette Abécassis a construit son récit en deux mouvements, le premier relatant la relation forte entre un père et sa fille, le second déroulant le chemin qui va permettre de découvrir une image moins auréolée bien sûr mais surtout conduire la narratrice à accomplir son deuil, quitte à passer par la déception? Revenir sur les traces d'un parent, s'appuyer sur la relation filiale constituait un sujet certes souvent rebattu mais ouvert à tous les possibles. On compatit avec la narratrice mais l'auteur ne parvient jamais à surprendre son lecteur, malheureusement ! --Céline Darner "
16. Mon père
Florise Albert-Londres
3.70★ (13)

"Pardonne-moi, mon père, si, tout au long de ces pages, je n'ai fait que te regarder vivre avec simplicité, sans essayer de traduire tes rêves innombrables et l'immense beauté et l'inaltérable bonté qui reposaient en toi. La tâche était au-dessus des pauvres mots humains. Comment sur terre, tracer un coin de ciel ? Je ne peux qu'humblement t'écouter encore. (p.229)"
18. Le Commerce du père
Patrice Robin
3.50★ (10)

" Mon père a été pendant trente ans " le quincaillier de la grand-place ". Que j'aie préféré, moi, son fils unique, l'écriture, le chômage et les petits boulots à un emploi stable l'a blessé et nous a éloignés l'un de l'autre. Nous nous sommes quittés ainsi et j'en serais peut-être resté là si je n'avais découvert un jour, par hasard, ses premiers carnets de commerce et son agenda de l'année 1965."
19. Un père
Sibylle Lacan
3.02★ (61)

Proposition de Marcelinebodier...
20. Le Père adopté
Didier Van Cauwelaert
3.40★ (348)

"Quels drames et quels enjeux faut-il pour qu'un enfant décide de gagner sa vie comme écrivain, à l'âge où l'on perd ses dents de lait ? En révélant ses rapports avec son père, Didier van Cauwelaert nous donne les clés de son œuvre et nous offre son plus beau personnage de roman. Un père à l'énergie démesurée, à l'humour sans bornes et aux détresses insondables, qui a passé sa vie à mourir et renaître sans cesse. Un père redresseur de torts et fauteur de troubles, qui réenchanta le monde par l'incroyable force de son destin, de ses talents et de ses folies au service des autres. Drôle, bouleversant, généreux et tonique, Le père adopté est à la fois un merveilleux récit des origines et un irrésistible appel à inventer sa vie en travaillant ses rêves."
21. Fils de personne - Un incompris
Henry de Montherlant
3.81★ (62)

"Il y avait douze ans qu'ils étaient séparés quand-le hasard les a remis face à face sur un quai de métro. Georges Carrion a reconnu aussitôt Marie Sandoval et deviné que le garçonnet qui l'accompagne, Gilllou, est son fils. Lui qui avait fui à l'annonce de sa paternité prochaine ressent soudain le désir de vivre auprès de cet enfant, de voir cette ébauche d'homme se métamorphoser en adulte, de le façonner au besoin. Un besoin qui devient d'ailleurs vite impérieux car Gillou se- révèle d'argile à son avis fort ordinaire et trop molle. Le drame est là c'est le drame de la qualité. Peut-on aimée> un être que' l'on juge de mauvaise qualité? Peut-on aimer un être que l'on n'estime pas? Henry de Montherlant, dans les commentaires qu'il joint à sa pièce, relie les mécomptes de son héros à ceux de la période où est située l'action : 1940, époque de la défaite, que Carrion veut surmonter par. plus d'exigence UN INCOMPRIS poussé jusqu'à l'absurde, dans le caractère du protagoniste, la rigueur de Caution, comme pour faire la caricature de celui-ci, et montrer l'indépendance de auteur à l'égard de ses personnages. Source : Le Livre de Poche"
22. Pas un tombeau : Suite de proses rapides pour dire un père
Bernard Bretonnière
4.38★ (8)

"Beaucoup d'écrivains ont éprouvé la nécessité de dire leur père post-mortem, pour lui rendre un dernier hommage, voire pour engager ce qu'il est convenu d'appeler un " travail de deuil ". Lisant leurs livres, souvent magnifiques, je me suis demandé pourquoi je ne tenterais pas d'écrire aujourd'hui sur mon père vivant. La perspective d'une telle écriture, ni idolâtrie ni règlement de compte, se trouve nécessairement, et considérablement déplacée - ne serait-ce parce qu'elle échappe, de fait, à la déploration ; son risque devient alors totalement différent. Écrire au présent modifie et la forme, et le son, et le souffle ; écrire " je t'aime " à un vivant auquel on ne l'a encore jamais vraiment dit représente un exercice troublant ; écrire un livre - ce livre, plein de trous - qu'on ne saurait avoir la faiblesse de présenter à celui qui en est le sujet, et non le destinataire, relève d'un mouvement peu rationnel. N'empêche que tous les pères, tous les fils, les mères et les filles, sont humblement conviés, par ses pages, à se reconnaître, à se retrouver. Je rêve tout bonnement, entre candeur et vanité, d'avoir écrit le plus beau texte jamais écrit par un fils sur son père. B. B"
23. Géronimo a mal au dos
Guy Goffette
3.95★ (137)

"«Mais regardant cet homme au milieu des rires et des chansons, comme un chêne dans son feuillage ; ce danseur crucifié à côté de la piste, ce père que j'ai craint comme l'orage et que j'ai fui pour ne pas avoir à le détester, je me dis qu'il y a pire douleur que tous les arbres de la forêt abattus, tous les massacres en images, c'est de voir un homme en silence qui pleure.» Simon, le narrateur d'Un été autour du cou, devenu adulte, recompose le passé de son père et l'histoire de ce qui les a si longtemps séparés. Devant le cercueil de cet homme qu'il n'a pas vu mourir, Simon se souvient d'un père rude, exigeant, incapable d'exprimer son affection, dont il aura attendu en vain un geste, un mot capable de lui donner confiance. Comment retrouver la tendresse de l'amour qu'on croyait perdu ?"
24. La voix cachée
Parinoush Saniee
4.21★ (331)

Suggestion intéressante de diablotinO...
25. Père
Elizabeth von Arnim
4.31★ (110)

Proposition épatante de kielosa... Merci à lui...
26. Une femme invisible
Nathalie Piégay
3.47★ (48)

Ajout le 21 août 2018 - Lecture passionnante en cours...et bouleversante sur la filiation et les secrets de famille !!! Là il s'agit des secrets qui ont pesé sur un écrivain français de renom, Louis Aragon !
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