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J'ai lu il y a peu « l'homme qui m'aimait tout bas » et j'ai beaucoup aimé la sensibilité de Eric Fottorino et la relation qu'il entretient avec son père adoptif. Ici dans « questions à mon père », c'est la relation à son père biologique qui nous est présentée.
La dureté de l'auteur lorsqu'il est encore un jeune homme envers son père biologique se comprend mais j'ai eu durant ces passages beaucoup de tendresse pour ce père qui accepte en silence les reproches mais aussi la distance et la froideur de son fils. Puis les relations s'apaisent, il peut s 'autoriser à aimer ces deux hommes, ces deux figures paternelles. L'histoire est belle, touchante;
Toutefois, j'ai moins adhéré et j'ai même par moments trouvé longs les passages sur la culture juive, d'où seulement trois étoiles.
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Eric Fottorino déjà quinquagénaire part à la découverte de son père biologique. Père qu'il avait longtemps ignoré car pensant qu'il l'avait volontairement abandonné. Il faudra la maturité de l'auteur pour se rapprocher enfin de son géniteur. le temps perdu ne se rattrape jamais mais ce livre prouve que l'on peut renouer des liens distendus. Un beau récit.
Lien : http://araucaria.20six.fr
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Autant j'avais été bouleversée par "Dix-sept ans" autant celui-ci m'a ennuyée. Une découverte en dents de scie de l'auteur. Alors, vais-je en emprunter d'autres ? Je m'interroge car j'ai une PAL qui grandit de jour en jour. Une vraie droguée dans une bibliothèque. Mon mari veut m'en interdire l'accès comme on interdit le casino aux accros des jeux.
Bref. Que retenir de cette histoire ?
Il a aimé son père adoptif et tant mieux.
Il a ignoré, haï ? son père biologique, dommage.
Et ce n'est qu'après la mort du premier qu'il s'est rapproché du second et qu'il a enfin compris le drame vécu par ses parents. La généalogie de cette famille est rébarbative car comment mémoriser tous ces noms et prénoms. Quant aux lieux, n'en parlons pas, je n'en connais aucun.
Un bon point : le livre est court.
Un autre bon point, cette citation : « Comme on peut aimer deux enfants, on peut aimer deux pères »
Maintenant, à vous de vous faire une opinion, si vous le désirez, bien sûr...
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L'auteur nous fait ici découvrir sa relation avec son père biologique, Maurice, la manière dont ils se sont rencontrés, apprivoisés, et finalement aimés. du Maroc à la France, de la haine à l'amour, Eric Fottorino nous livre un roman plein d'émotion et de pudeur. Un roman magnifique, pour lequel aucun mot ne saurait rendre assez justice.

J'ai découvert l'auteur avec ce premier roman, je l'avais d'ailleurs écouté dans une émission de la grande librairie; il y parlait de L'homme qui m'aimait tout bas, mais j'avoue que le thème ne m'emballait guère. Toutefois maintenant que j'ai lu l'auteur, que j'ai découvert sa plume unique, douce et sereine, j'ai envie de dévorer tous ses autres romans et tant pis si l'histoire ne m'attire guère au premier abord.

J'ai envie que vous découvriez vous aussi ce petit bijou, alors je vais tenter de choisir précieusement mes mots pour que vous ne passiez pas à côté. L'histoire commence avec la découverte de la maladie de Maurice, qui amène le pourquoi du comment le fils va enfin se rapprocher du père et avoir envie de tisser des liens profonds. Puis l'auteur va nous faire voyager à travers les méandres de leur relation, de la première rencontre difficile, en passant par la généalogie de la famille et en faisant des haltes dans les souvenirs d'accoucheur de ce fameux père, le docteur Maman. L'auteur a choisi ses mots et a ainsi réussi à retranscrire la fierté, certes tardive mais si vraie, d'avoir un tel père et des origines juives si imprégnées. Ce livre est un voyage dans la vie de Maurice, à travers la religion, l'amour, la famille et surtout le Maroc. Et quel beau portrait il en dresse, je m'y croyais!

Lien : http://nanalit.canalblog.com..
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Après avoir rendu hommage, dans « l'homme qui m'aimait tout bas », à l'homme qui l'a adopté lorsqu'il avait dix ans, Eric Fottorino nous parle de son père biologique, l'homme qui abandonna (abandonna ? j'entends déjà ici des objections. Mais oui pour moi, il s'agit d'un abandon) sa mère à l'annonce de la grossesse et qu'il rencontra seulement dix-sept ans après.

C'est un récit beaucoup moins lisse que « l'homme qui m'aimait tout bas ». Certainement parce qu'ici il est question d'abord, et avant tout, de la blessure d'un petit garçon abandonné par son père. Et l'auteur décrit avec beaucoup de sincérité le lent processus de réconciliation avec ce père qui fut d'abord haï, puis rejeté, puis ignoré. Mais peut-il aimer ce père qu'il ne connait pas, sans trahir l'autre, celui qui l'a adopté, qui lui a donné son nom et qui l'a aimé ?

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Dans « l'homme qui m'aimait tout bas » Eric parle de l'amour qu'il a reçu de Michel, ce père adoptif qui lui a donné son nom, une affection discrète mais démesurée.
Dans « question à mon père » Eric s'adresse cette fois à son père biologique Maurice Maman avec lequel il a manqué tous ses rendez-vous. Il a finalement attendu ses 50 ans et la maladie de Maurice pour le découvrir. Ce dernier est juif marocain, il a étudié la médecine en France libre. Maurice dont les papiers n'étaient plus en règle a du rentrer au Maroc et rata ainsi la naissance de son fils.
A sa naissance, Eric sera arraché à sa mère par sa grand mère maternelle qui le confia à une nourrice. La mère d' Eric le retrouvera et s'enfuira avec lui.
A l'âge de 10 ans, Eric a reçu le nom de Michel comme un cadeau, Fottorino, un nom méditerranéen, tunisien qui le rapproche de ses origines. A 17 ans, Eric éprouva la volonté de rencontrer Maurice.

Longtemps Eric a donné à Maurice le mauvais rôle (comme dans son roman « La Rochelle »), en considérant son père comme un lâche, un irresponsable. Mais tout en le niant, il espérait exister pour lui.
Il rêve que ses propres romans remplacent ceux d'Albert Cohen, l'auteur préféré de Maurice, dans la bibliothèque de ce dernier.
Eric découvre tardivement ses origines, une religion dont il ne connait rien, la vie de ses grand-parents qui le captive.
Savoir qui il est lui aura pris 50 ans.
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Après le père adoptif voici le père naturel... j'espère qu'il ne nous en garde pas d'autres, beau-père ou grands-pères... sous la pédale.
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Après un premier livre autobiographique sur la relation qu'Eric Fottorino entretenait avec son père adoptif (L'homme qui m'aimait tout bas), il nous revient ici avec un nouveau roman qui évoque cette fois-ci sa relation à son père biologique.

Ce livre avait en théorie bien des raisons de me plaire.

Le sujet d'abord puisqu'il traite de l'affection pour ne pas dire de l'amour que se portent en toute pudeur un père et son fils. Quel beau thème !

Ensuite, il s'agit d'une quête, puisque suite à un abandon de l'auteur en bas âge dans des circonstances particulières, les deux protagonistes se retrouvent après plusieurs décennies et ainsi se découvrent l'un l'autre. Cette thématique de la découverte de soi (et de ses origines) à travers l'autre nous renvoie tous à nos propres existences, n'est-ce pas ?

Enfin, ce livre aborde la question, je le disais, de l'abandon et des retrouvailles. Et à travers le récit, et à travers ce que l'auteur nous livre concernant ses deux pères (biologique et adoptif), on comprend bien, qu'on soit fils naturel ou fils adopté, qu'il y a nécessairement, pour qu'une relation forte s'installe, un acte adoption mutuel entre un enfant et ses parents.
Il se dit qu'on ne choisit pas sa famille. Tout ça n'est pas si sûr et ce livre montre bien que l'auteur a fait le choix, tant avec son père adoptif qu'avec son père naturel, de construire une relation forte et ainsi de les choisir tous les deux.

Bref, ce livre avait en théorie bien des raisons de me plaire... Pourtant, je me suis ennuyé ! Si le point de départ m'intéressait, le traitement n'a pas été à la hauteur de mes attentes.

Par ailleurs, le risque dans les autobiographies, c'est que les émotions fortes que l'auteur ressent pour lui-même n'aient pas la même intensité chez le lecteur.
Ainsi, les petits détails de la vie de famille qui réjouissent l'auteur apparaissent parfois bien insipides.
Dans ce cas, force est de constater que la résonnance de cette histoire ne m'a que faiblement touché.

Ensuite, même si Eric Fottorino écrit bien, avec même certaines pages de ce livre très réussies, j'ai globalement trouvé son récit lent, bavard, et parfois même emprunt d'une certaine vacuité.

Enfin, je dois avouer, que j'ai été gêné chez Eric Fottorino par ce besoin viscéral, obsessionnel et à mon sens excessif, d'éprouver la culpabilité d'avoir manqué un rendez-vous et ce besoin irrépressible de magnifier, d'auréoler ce père longtemps absent.

Je suis donc, vous l'avez compris, un peu déçu par ce livre qui, d'une certaine façon, a lui aussi manqué son rendez-vous.
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Un fils "abandonne" par son pere dans des circonstances particulières
Que le fils accepte de comprendre après des annees d'errance affective de rancoeur et finalement la reconnaissance de l'inutilité de trop de ressentiment. Mais pourquoi ce pere biologique retrouve. Ce Maurice prend il autant de place soudain? Est ce qualité professionnelle ? Est ce sa maladie incurable qui rapprochera le fils du pere ? N est ce pas surtout parce que d'origine juive le pere revêt alors un mystère des origines ? Ou l'origine d'une cailla limite a jamais inscrite dans nos gènes ? Ceci m'a un peu gênée' alors que la sincérité, l'affection, la tendresse la sincérité transpire sur toute la moitié du livre,
Le reste c'est à dire la démonstration détaillée de la pratique de la religion juive m'a un peu lassée par opposition au mépris du catholicisme comme si l'une était plus valable que l'autre (la sévérité des jugements catho par opposition aux pratiques juives. Peut être n'est ce la qu'un désir de vouloir racheter mais quoi ?
Je m'attendais à autre chose peut être me faudra t il les précédents ouvrages pour comprendre celui ci
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C'est un beau récit que nous offre Éric Fottorino avec Questions à mon père. Un récit plein de finesse, de nuances, de subtilité, de bonheur comme de tristesse. Parce qu'il n'est pas facile et quasi impossible de rattraper les années perdues.

C'est un beau récit qu'adresse l'auteur à son père biologique, méconnu, alors que l'aîné est très malade et que le plus jeune vient d'atteindre la cinquantaine. Un récit vibrant d'émotion au coeur de l'Histoire et de leur histoire.

Non, on ne remplace pas les rencontres qui n'ont pas eu lieu par de nouvelles, pas plus que les conversations avortées d'une autre époque par celles d'aujourd'hui.

Et tout cela, Éric Fottorino le dit si bien. Avec amour. Parce qu'on peut aimer deux pères.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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