Spirou et Fantasio, tome 21 : Du glucose pour Noémie

Mais c'est que je me laisserais presque prendre à mon propre jeu, à savoir devenir accro aux aventures de Spirou e Fantasio si je continue à ce rythme-là mais bon, je n'y suis pas encore ! Cependant, je dois avouer que dans cette aventure, Fournier s'est dépassé en ce qui concerne les gags, surtout lorsque les coutumes des Occidentaux et des Orientaux sont confrontées.

Direction le Japon où nos deux braves héros (sans oublier leur fidèle compagnon Spip, qui, et là je suis d'accord avec lui, il n'est pas assez récompensé pour ce qu'il fait) ou Spirou et Fantasio doivent rencontrer le mycologue Ito Kata qui aurait fait une découverte surprenante ! Il aurait découvert un champignon nommé "Kuko Jomon" et dont les propriétés lui seraient alors inconnues. C'est la raison pour laquelle il devrait revenir en Europe afin de rencontrer le vieil ami de nos deux jeunes détectives- si j'ose les qualifier ainsi- afin de se pencher sur le sujet ! Cela était bien entendu sans compter sur l'intervention du "triangle", une organisation secrète de malfrats qui est prête à tout pour mettre la main sur ce dit champignon ! Pourquoi, vous le découvrirez en lisant ce tome des aventures de Spirou et Fantasio (et si j'osais je rajouterais même et Spip au nom de cette série) !

Rigolade (ou du moins, sourire garanti) assurée avec de multiples clins d'oeil à d'autres héros de bandes-dessinées que voue connaissez tous et toutes, j'en suis persuadée ! A découvrir et à faire découvrir ! Alors, pourquoi n'ai-je mis qu'une note mitigée à cet ouvrage, me demanderez-vous ? C'est tout simplement pour la raison que je n'ai pas lu tous les tomes et ne peux donc pas comparer les différents dessinateurs, ni même toujours savoir qui est qui mais dans ce tome-ci, pas d'inquiétude à avoir alors, si comme moi, vous n'êtes pas un grand expert en la matière, surtout ne vous privez pas, foncez !

Après un premier album trop timide et pas vraiment passionnant, “Le faiseur d'or”, Jean-Claude Fournier s'émancipe du lourd héritage d'André Franquin pour un opus plus original, plus personnel, et développe les premiers éléments qui impriment sa griffe : le Triangle, Itoh Kata, un trait vif, moins “ligne claire”, et Spip dans un registre plus humoristique, plus détaché de l'histoire, distillant ses impressions comme une voix off, ironique, sur les aventures de ses maîtres. L'histoire est pleine de rebondissements, de l'action, du mouvement, des poursuites, du suspense. C'est un album plutôt plaisant et agréable.

Le titre énigmatique trouvera son explication dans les dernières pages, mais avant cela, je vous promet de l'aventure, de l'action, du suspense, du mystère, des amandes grillées et de l'humour !

Nous devrions déjà manifester pour que Spip, l'écureuil fidèle, soit payé à la hauteur des risques qu'il encourt à suivre Spirou et Fantasio dans leurs aventures ! C'est une honte un salaire de misère pareil.

Non, non, je ne me suis pas découverte des envies de révolution, mais dans cet album, Spip acquiert une place à sa juste mesure et ses réflexions amusantes, drôles et tout à fait justifiées ajouteront un zeste d'humour à cet album qui n'en manquait déjà pas.

Mais puisque le Marsupilami n'était pas présent, il fallait compenser son manque en donnant plus de place à notre écureuil facétieux et peureux, sans oublier d'ajouter les mimiques qui vont avec.

Nos deux amis ne seront pas oubliés et niveau aventure, ils seront servi ! Les lecteurs aussi car cet album n'a pas de temps mort pour reprendre son souffle ou déguster une tasse de thé avec nos amis Japonais.

Faut juste éviter les membres du Triangle, une organisation qui a tout d'une mafia, le comique en plus et l'imbécillité en état d'esprit, mais ça, ils ne le savaient pas, qu'ils étaient des crétins ! MDR et longue vie au Triangle !

Une aventure scénarisée et dessinée par Fournier qui m'a bien plu car elle avait du dynamisme, de l'action, pas de temps mort, de l'humour de situation ou de répétition, du suspense, du mystère, bref, tout ce qu'il fallait pour donner une bonne aventure car l'auteur a su utiliser le tout avec intelligence.

Je peux donc ajouter cet album de Fournier avec celui de l'Ankou, ce qui m'en fait déjà deux que j'apprécie, ce n'est pas si mal pour une inconditionnelle de Franquin.

Lien : https://thecanniballecteur.w..

Qui est donc cette Noémie et pourquoi a t-elle besoin de glucose ??
Voici evidemment une des premières questions que l'on peut se poser lorsqu'on prend cet album en main.
D'autant qu'il va falloir attendre un bon moment avant d'avoir d'avoir la réponse à cette question plus que cruciale.
il faudra d'abord suivre Spirou et son inséparable Fantasio au Japon où ils sont censés récupérer un mystérieux champignon pour leur ami le comte. Ils vont avoir fort à faire pour pouvoir acquitter de cette mission car une mystérieuse organisation " le triangle" semble vouloir tout mettre en oeuvre pour récupérer ce fameux champipi.
Ce n'est que de retour à Champignac que l'on va enfin savoir qui est cette Noémie ....
Un épisode au rythme trépidant, sympathique, même si selon moi les meilleurs Spirou sont de la main de Franquin...

j'aime bien cet album de Spirou et Fantasio, par Fournier.
Le dessinateur recycle un accident survenu en 1895, quand l'express de Granville ne s'est pas arrêté et que la locomotive a traversé une des verrière frontale de la Gare Montparnasse.
Dans l'album, personne n'est tué, et c'est une locomotive 141 R de 1945, qui traverse la verrière d'une gare...qui n'existe plus.
Loco qui continue sa route par la rue de Rennes (Paris).

Fournier reprend dans ce second album l'aventure qu'il avais commencé à esquisser dans le faiseur d'or.
Il affirme aussi son style en décentrant l'aventure au japon, ce qui permet un choc des cultures : plutôt bien vu et en mettant en lumière la mystérieuse organisation du triangle (bien vu également). Je me suis longtemps demandé le pourquoi du titre avant de la découvrir en fin de volume. du coup, on se demande pourquoi le trinagle cherche tant à s'emparer de ce champignon dont finalement personne ne connaît les vertus avant la fin de l'aventure. L'action est très présente, peut-être prend elle d'ailleurs le pas sur le scénario. Cela détend mais ce n'est pas un album inoubliable. le découpage de l'histoire est quand même étrange : elle commence dans l'album précédent alors que dans celui ci, un gag est glissé en fin d'album. N'aurait-il pas mieux valu consacrer un seul et unique album à cette aventure ?

Aventure moyenne que ce tome: ça part pas mal avec la partie au Japon, puis ça devient presque ennuyeux sur la suite. Peu de rythme et nos héros ne font pas grand chose et se laissent porter par ce champignon insaisissable.

Plusieurs mois se sont écoulés depuis ma lecture du tome 20 qui marque les débuts de Fournier sur la série.
Comme pour le tome précédent, je prends plaisir à redécouvrir le travail de Fournier sur Spirou avec un oeil nouveau, un oeil plus vieux surtout.
Mais j'ai encore du mal à être complètement convaincu, il me manque un peu de "magie" dans le titre. J'ai cette sensation que Fournier n'est pas complètement maître de ce qu'il propose. Il y a évidemment l'héritage graphique de Franquin qui est encore présent, mais il y surtout des idées intéressantes qui ne sont pas exploitées à pleines mesures. Mais le temps va passer et Fournier va s'émanciper de son prédécesseur et s'affirmer de plus en plus.

Une BD que j'ai trouvée très moyenne... Comme dans certains albums de Spirou signés Franquin, on sent des jointures entre plusieurs histoires mal raccordées. Ainsi, la signification du titre de l'album n'apparaît qu'au deuxième tiers de l'album, soit franchement sur la fin. Auparavant, un certain nombre de péripéties peu vraisemblables se déroulent, sans pour auteur passionner le lecteur. Personnellement, j'ai dû lire cette BD en deux fois tellement elle me tombait des mains.

C'est le double tranchant des BD à 62 pages. Quand les auteurs sont inspirés, c'est un régal, cela permet un récit riche et pleinement épanoui. Ce n'était pas un problème pour Hergé, Jacobs ou Martin, par exemple, c'était même l'inverse.

Au contraire, pour les auteurs peu inspirés, c'est un exercice redoutable qui fait ressortir tous les défauts d'un scénario mal construit et mal découpé. Franquin en a fait les frais plusieurs fois dans ses Spirou, ajoutant souvent en fin d'album de courts récits pour pallier au manque d'inspiration. Et quand il déroule un seul récit sur ces 62 pages, plusieurs fois on sent qu'il peine à aller jusqu'au bout, il étale alors plus que de raison son histoire...

C'est de toute évidence le cas de Fournier ici. Pour sa défense, il était plutôt au début de sa carrière et de sa reprise de la série Spirou. Mais on ne peut nier qu'il ne brille pas, ni par son scénario ni d'ailleurs par ses dessins. Ils sont honorables, mais ça reste quand même beaucoup moins bien que Franquin. Même si ce dernier aussi a mis du temps pour trouver son style et le maîtriser.

Au total, un album passable donc. Rien de rédhibitoire, mais rien d'emballant non plus...

Plus agressif que Franquin, Fournier livre un tome tout à fait réussi où le Vicomte de Champignac occupe une belle place (et j'adore ce personnage). Les numéros donnés aux méchants ponctuent le suspense. Les amis du vicomte tout à fait décalés. le dessin nerveux et les scènes de poursuite. Tout cela contribue élégamment à la réussite du livre.