Largo arrive à Venise pile poil après l'enlèvement de Charity. Il entame l'enquête avec l'amie de celle-ci. Dans le monde de van Hamme les femmes sont toujours d'accord. Surtout avec Largo. Je me suis laissé dire que Largo Winch était la lecture favorite d'Harvey Weinstein.
Tout concourt à mener Largo au bal organisé par le Doge... ce haut dignitaire vénitien, que le fax (cf tome précédent) envoyé par un collaborateur de Largo désignant comme un ennemi qu'il fallait craindre.
Chemin faisant, le butler de Largo Winch se fait abattre. Etait-il visé ou était-ce Largo qui était la cible? Personnellement, je fait une parenthèse:
Je trouve le choix de tuer le butler, Tyler/Harvey, assez peu judicieux. Evidemment, il était l'homme commandité en intro du tome précédent... et il jouait plutôt dans le camp des "méchants", mais c'etait un personnage haut en couleur, assez fleuri , riche en possibilités, et cela faisait longtemps que l'on n'avait plus eu un tel personnage. Je commence franchement à me lasser des putes de luxe qui couche avec Largo au moindre soupir du milliardaire. Avec ce butler on avait quelque chose qui sortait de l'ordinaire.
On a alors droit à l'effet Kiss Cool... le premier effet: un ennemi et ses trois fils; le second effet: un autre méchant qui tire toutes les ficelles. La fin est un peu tirée par les cheveux. Je pense qu'un triptyque au lieu d'un diptyque aurait été plus judicieux.
Francq nous comble avec quelques scène d'anthologie: la poursuite en hors-bord des pages 43-45 est somptueuse et cinématographique à souhait.
Avec les tomes 7 à 10,
Van Hamme s'écarte assez fortement du Groupe W et des petites affaires quotidiennes. Il donne de l'ampleur, du grandiose, du fantsame aussi à son monde. C'est assez bien vu. surtout qu'il est soutenu par Francq qui assure.