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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un polar réédité des années 60 vec un enquêteur hollandais à la sauce Maigret, écrit par un anglais ! Éclectique à souhait d'autant plus qu'une partie de l'enquête se passe aussi en Belgique et en Allemagne !

Van der Valk est un policier atypique assez difficile à mettre dans une case et laissé en marge par ses collègues, ce qui ne l'empêche pas d'être efficace ! Tout doucement le matin et pas trop vite le soir mais comme un limier il s'accroche à un fil et le déroule jusqu'à la résolution de l'enquête !

Il faut un petit temps d'adaptation pour apprécier l'enquêteur et l'écriture et j'ai fini par goûter ses pensées caustiques et humoristiques sur les moeurs des différents pays !

Pas de violence gratuite, pas d'hémoglobine à outrance, beaucoup de psychologie, de ressentis, de sentiments et pas de condamnation à priori alors que je sujet est la contrebande et qu'après-guerre l'on sait ce que cela induit !

Je vais avoir du plaisir à lire la suite des enquêtes de l'inspecteur van der Valk au petit goût vintage !

#frontierebelge #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge ATOUT PRIX
Lecture THEMATIQUE mai 2021 : Littérature étrangère
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#FRONTIÈREBELGE #NetGalleyFrance

Fallait-il rééditer ce grand prix de la littérature policière datant de 1963 et de 1965 pour la première traduction française ? Ce n'était peut-être pas une absolue nécessité mais cette prochaine sortie aux éditions de l'Archipel (O1/O4/2021) sera néanmoins une excellente chose.
Car ce polar à l'écriture vintage remet à l'honneur un flic tel qu'on les a aimés alors avec la série des Maigret signée Simenon. « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » dirait encore Arletty à Jouvet dans 'Hôtel du Nord'. Car le coeur même du roman est là, dans son ambiance. Ce n'est pas le macabre des situations qui prime, ni la technologie de pointe qui fait avancer le scénario à coups d'analyses et d'expertise de labo. La violence y est peu présente et expliquée. Ce qui compte, qui induit les pistes à suivre et met au jour les actes et leurs mobiles, ce sont les rencontres, les approches psychologiques de terrain, mieux, de terroir. On sent l'âme d'un pays, d'un bled et la manière de penser, de jauger et de juger de ses habitants. On y relit les préjugés locaux sur l'autre, tous les autres, chacun caricaturé dans ses travers ou ses habitudes considérées comme tels. Nicolas Freeling, l'auteur nous immerge dans un monde opaque, un milieu de contrebande, et pas n'importe laquelle, une originalité qui ne pouvaient se vivre que grâce aux frontières, dessinées parfois sans raison, qui séparaient nos petits pays aussi sûrement que le rideau de betteraves sépare encore les hesbignons francophones des flamands dans mon plat pays dont la devise est pourtant « L'union fait la force » !
Sous la plume de Nicolas Freeling, l'enquête prend le temps de naître d'une ambiance, de la complexité humaine qui se découvre en prenant le temps, qui s'apprécie au-delà du cliché ‘flic-voyou' et qui s'appuie sur une dramatisation équilibrée des petits travers humains, une personnalisation des paysages qui deviennent personnages du roman et des rencontres au bord de l'eau, des cafés, bières ou vins partagés entre les protagonistes.
Avec un inspecteur de police, van der Valk, érudit, épicurien et, bien sûr, juste assez à côté des clous pour pouvoir jouir d'une liberté de ton et d'action qui font de lui le maître de l'enquête, l'auteur signe un polar chargé d'humanité qui m'a procuré bien du plaisir !
Merci à NetGalley, France et aux Editions de l'Archipel pour ce Service Presse numérique et leur confiance. Dieu que cela fait du bien de lire un bon petit polar d'antan !
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J'ai bien aimé l'ambiance hollandaise de ce roman policier écrit dans les années 60. Et plongé dans cette enquête qui va nous confronter avec des choses qui n'existent plus, comme la contrebande de beurre. Mais les digressions ont fait souffler un vent d'ennui sur ma lecture. Parce que par moment, l'auteur part dans des description interminable (4 pages pour décrire les différentes routes que le mort aurait pu prendre pour aller d'un point à un autre). Tout çà plombe un peu le plaisir de ce livre avec un policier aux méthodes toutes personnelles.
Je reste cependant curieuse et lirai sans doute un nouveau tome de cette série si l'occasion se présente.
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Je suis partie à la découverte d'un polar d'une autre époque, l'action se situe dans las années 60. Mais tout nous ramène à cette époque, le charme désuet du vocabulaire, les frontières entre les pays de l'UE qui n'existent plus de nos jours. Une lecture différente de celle des polars actuels, et cela fait du bien, cette lenteur, cette facilité à prendre son temps, des descriptions soignées entre Pays bas et Belgique ainsi que des personnages marqués. L'auteur pose ses personnages et nous donne un aperçu des lieux avant de lancer son intrigue, nous obligeant ainsi à la patience. Tout cela crée une ambiance très particulière que l'on peu rapprocher de l'écriture de Simenon avec son célèbre Maigret. L'inspecteur van der Valk est policier à Amsterdam, il va rencontrer Lucienne Engelbert pour la première fois, lors de l'accident qui coute la vie à son père. On apprend à connaître et à apprécier cet inspecteur anticonformiste, qui sait observer et s'imprégner des particularités de la victime. L'intrigue va alors commencer par la découverte d'une Mercedes blanche abandonnée dans la rue en face d'une maison où un corps « muet » attend notre inspecteur, à lui de découvrir son identité. Il sera à nouveau face à la belle et indomptable Lucienne. Ce personnage féminin est attrayant, elle supporte mal la bourgeoisie néerlandaise, c'est une femme intègre qui ne supporte pas la trahison et le mensonge. En suivant son instinct, l'inspecteur va devoir se rendre en Belgique pour déjouer un trafic surprenant. C'est un personnage dont j'ai aimé la curiosité, la ténacité et le côté bon vivant. Je ne m'attendais pas à découvrir en plus d'une intrigue policière, une histoire d'amour. Toutes les pistes finiront par se rejoindre dans un final sombre et inattendu. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Si vous aimez l'ambiance surannée des Maigrets, l'inspecteur van der Valk va vous plaire !!
Intello, réfléchit, bonhomme, il mène son enquête tranquillement, on n'est pas dans du Norek, ou du Thilliez !!
Ambiance d'une époque d'avant, les années 60, c'est une plongée dans un monde où tout allait moins vite
Alors amateurs de nostalgie, c'est pour vous !!
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J'ai été positivement surprise par cette enquête policière ! Elle était très agréable ! C'est le titre qui m'a attiré en tant que belge. Ce n'est d'habitude pas mon style de lecture mais je suis contente d'être sortie de ma zone de confort.

L'histoire se passe entre les Pays-Bas et la Belgique. de nombreuses villes belges et hollandaises sont énoncés. Il y a donc quelques lieux en néerlandais. Il y a quelques descriptions. Il y a 2 personnages principaux dans cette histoire : l'inspecteur et Lucienne Engelbert. L'inspecteur a fait la rencontre de cette jeune femme en l'aidant lors d'un accident de voiture.

On suit l'enquête de l'inspecteur van der Valk. Son enquête démarre lorsqu'il est intrigué par une Mercedes blanche. de là, découle tout un mystère que l'inspecteur veut à tout prix découvrir.

Alors oui le langage est un peu vieillot car le livre a été écrit dans les années 1960. Mais c'est tout de même une belle lecture qui peut se lire en 2021. Je suis contente d'avoir lu ce livre!! Et je le recommande si vous aimez les enquêtes policières.
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Une Mercedez blanche, mal garée, encombre la chaussée dans la rue d'un quartier chic d'Amsterdam et attire l'attention d'un policier lors de ses rondes. En recherchant son propriétaire, la police découvre un homme poignardé dans la maison devant laquelle a été abandonnée la voiture. Son identité établie, il s'agirait d'un officier à la retraite, aisé, menant une existence discrète et solitaire entre la capitale et la région de Venlo où il loue un pavillon de chasse. Selon toutes les apparences, cet homme appartiendrait à la meilleure société et aurait un mode de vie tout à fait rangé et respectable.
Les apparences, c'est justement ce qui laisse perplexe l'inspecteur van der Valk. Si cet homme est ce qu'il paraît, pourquoi est-il soucieux de ne laisser aucune trace de son passé, de ses habitudes, de sa vie privée ? D'où viennent son train de vie luxueux, ses goûts raffinés ? Pourquoi traverse-t-il si souvent la frontière allemande ?
À Venlo, la police ne croit pas en ses talents de pêcheur, mais s'intéresse plutôt à ses capacités à gérer un réseau de contrebandiers passant du beurre en Belgique. Voici l'inspecteur van der Valk qui entreprend de débusquer une personnalité à la double identité entre la Hollande, l'Allemagne et la Belgique. Près de Bruxelles, en s'arrêtant dans un garage, van der Valk retrouve une jeune femme, Lucienne, qu'il a croisée quelques années auparavant dans des circonstances tragiques et dont l'attrait pour les belles voitures n'a d'égal que son attirance pour les situations hors norme.
Découvrir les romans de Nicolas Freeling, et l'inspecteur van der Valk, en commençant par Frontière belge procure un plaisir indéfinissable. le côté iconoclaste du policier, ses saillies sur les ménagères hollandaises et ses railleries sur ses compatriotes laissent parfois pantois le lecteur. Par ailleurs, l'auteur excelle à croquer un personnage en quelques lignes, avec le plus souvent une cruauté doublée d'une très fine analyse psychologique. Ainsi, le portrait de l'hôtelière belge dont l'ambition, la dureté et la vanité se révèlent dans chacun de ses gestes, chacune de ses paroles est du grand art. Enfin, l'intrigue est passionnante, originale et nous ne pouvons qu'être, au bout du compte, touchés par le destin tragique de deux êtres dont le bonheur fut de courte durée dès qu'ils essayèrent de vivre au grand jour.
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Cet inspecteur van der Valk, du Bureau central de police d'Amsterdam, dénote par rapport à ses collègues car c'est un intellectuel et gourmet. Il effectue ses enquêtes, à l'ancienne, à la manière de Maigret, sans violence, à son rythme. L'auteur en profite pour développer la psychologie des personnages.

L'auteur, à travers cette intrigue, décrit la société des années 1960 aux Pays-Bas et en Belgique, comme par exemple Lucienne, une jeune fille qui souhaite s'émanciper d'une société patriarcale. Elle préfère travailler dans un garage que de travailler dans un bureau.
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Frontière belge, cette enquête de l'inspecteur van der Valk est une réédition d'un livre paru pour la première fois en français en 1965. Et cela m'a permis de découvrir la singularité de cet inspecteur dont on a souvent dit qu'il était le Commissaire Maigret de la Hollande. Il y a de l'humour, un peu noir et très second degré, un peu de surréalisme et beaucoup de trace du temps passé. Désuet et nostalgique.
Lien : https://branchesculture.com/..
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