Depuis le temps que j'entends parler de ce cher Sigmund en mal, il fallait que je me fasse une idée un peu plus précise de ses "élucubrations". Parce que se baser sur des "on dit", des caricatures et la vie du bonhomme, ce n'est pas vraiment correct.
Alors je me suis laborieusement enfilé
Cinq Leçons sur la psychanalyse, conscient que cette lecture resterait largement insuffisante pour me faire une idée précise de la chose. J'avais néanmoins, dans mes vertes années, lu
Trois essais sur la théorie sexuelle, qui ne m'ont pas vraiment laissé un souvenir impérissable.
Impossible pour moi qui ne suis absolument pas spécialiste de la question, de porter un quelconque jugement sur ce que
Freud avance. D'ailleurs, lors des premières "leçons", j'avais un peu le sentiment de lire du mauvais
Borgès (ce qui n'est déjà pas si mal), c'est-à-dire de la littérature fantastique. Car les observations et théories freudiennes ne se basent pas sur un savoir empirique, mais sur des déductions, des analogies. le psychanaliste vit en permanence dans le brouillard de la psyché et essaie malgré tout de poser des étiquettes, de tirer des conclusions, de fixer des généralités. Tout cela est bien évidemment aussi casse gueule que possible et il n'y a vraiment rien d'étonnant à ce qu'il ait essuyé et essuie encore de virulentes critiques. Tout son système n'est qu'un château de cartes reposant sur des suppositions. En cela, on se rapproche effectivement beaucoup de la littérature fantastique.
Mais je me dois de laisser aux spécialistes ces débats.
Là où en revanche, je peux la ramener, c'est lorsqu'on me dit que le personnage était cocaïnomane, imbu de sa personne, qu'il voulait absolument briller dans la bonne société etc. [...]
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