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Un ouvrage que j'ai adoré dès les premières lignes car je suis très attachée au style des livres que je lis et celui du violoniste est particulièrement attrayant et fluide. En outre, les personnages très intéressants nous happent dans cette histoire, en fin de compte, assez rocambolesque ! Nous sommes loin du polar typique et traditionnel et c'est ce qui fait tout l'intérêt de ce texte passionnant. Une intrigue originale, des personnages divers et (parfois) très attachants, parfois détestables (mais tellement détestables et touchants !). Un protagoniste, beau comme un dieu mais un dieu machiavélique, vengeur, terrible, qui tombe dans une spirale vicieuse et sait finalement atteindre une certaine rédemption.
En bref, un roman aux nombreux rebondissements, qui se déroule, dans le milieu, ô combien traditionnel, lui, de la musique classique. Des thématiques essentielles en filigrane : l'amour et sa quête, l'amitié, les rapports hommes-femmes, la rédemption, … avec en fond sonore de superbes symphonies pour nous faire rêver !
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L'écriture est douce, agréable, simple et fluide ; et amène de l'âme à ce roman copieux.

Le personnage principal va vous déclencher de l'émotion, c'est bien certain. Détestez-le, adorez-le mais il ne vous laissera pas indifférent. Comme la plupart des personnages du roman d'ailleurs, moi ma chouchoute c'est Lili. Un personnage humain, fragile, mais pas que… Ils ont chacun de multiples facettes qui rend le roman tellement prenant, tellement psychologique.

Vous aurez à faire à différents thèmes : l'amour, la vengeance, la manipulation, le sexe et la fragilité des Hommes… de quoi faire un bon livre n'est-ce pas ?


Nous suivons l'histoire de Franz Schligg, un talentueux virtuose, violoniste et probablement le plus horrible des hommes face aux femmes. La séduction lui est vitale, il ne peut pas vivre sans appâter de belles jeunes femmes, pour finalement, les rejeter. Pourquoi me direz-vous ? Vous en connaitrez les raisons au fur et à mesure de l'histoire et de ses aventures.
Un jour, face à un caractère plus trempé, c'est le dérapage. Il tue. Et c'est le début de la spirale… Pris au piège d'un certain Karl, effrayé par ses propres pulsions, Franz va vivre une aventure délicieuse pour nous lecteurs.


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Cela aurait pu tourner au comique (bien que la prose ne s'y prête pas) : Un prodige du violon se joue des femmes, les humilie, jusqu'au jour où il commet l'irréparable et tue l'une de ses collègues du Conservatoire de Viennes. Zut, il a sali son tapis, sa chemise et son beau violon en laiton… Bon, ben y a qu'à la flanquer dans la chaudière de l'immeuble ! A partir de là, on se restreint de sourire devant cet homme arrogant et lâche à ses heures dont les décisions sensées laissent à désirer tandis qu'il s'effraie lui-même d'être aussi peu doué pour cacher ses crimes mais à les commettre avec une facilité déroutante, de un. de deux, que les victimes potentielles lui tombent dans les bras le laissant pantois face à l'embarras du choix. Tout ça en remettant la faute sur les autres parce que, oui il les a tués, mais la première fois c'était par accident. La deuxième, c'était par expérience, pour vérifier si tuer et jouir ne vont pas de pair. Quant aux autres ? Hmm… faudrait pas que je vous en dévoile trop, hein ? Ce qui rend ce personnage presque comique, c'est de le voir si désemparé face à ses propres actions, comme s'il accumulait boulette sur boulette incapable d'additionner 2 et 2 sans se planter. En fait, sa première victime… c'est lui-même.

Si certains éléments et personnages de l'intrigue m'ont paru fort de café (un concours de circonstances bien pratique qu'un assassin l'ait vu à l'oeuvre et décide de le recruter par chantage pour qu'il assassine les femmes à sa place…), le véritable défi était de nous faire partager les tourments, non pas de la victime, pour une fois, mais celui de l'assassin. Ce n'était pas donné d'amener le lecteur a voir les circonstances du point de vue du meurtrier et pousser la psychologie jusqu'à nous partager les tréfonds de son âme pour essayer, non pas de l'excuser, mais de nous divulguer suffisamment d'infos pour espérer… on ne sait pas trop au juste. En tout cas, on tourne vivement les pages pour connaître le dénouement de ses décisions et celles de ses proches. Pour ma part, défi validé ! Je ne lisais pas assez vite pour assouvir ma curiosité !

Il y a un drôle de paradoxe dans sa chute aux enfers : pendant qu'il se découvre un penchant meurtrier, il découvre le plaisir de la chair grâce à plusieurs femmes disposées à répondre à ses besoins : la jouissance charnelle, l'amie, la muse idéalisée et la confidente/menhir de repentir. S'il n'y avait pas l'angoisse d'être arrêté par la police, casé en asile, ou tué, cela pourrait être le tableau d'un fantasme masculin d'avoir autant de femmes qui lui grimpent dessus et en redemandent (bien sûr cet aspect est vivement tempéré par l'autrice qui explore le revers de médaille où l'homme courtisé aussi sauvagement en devient chosifié, sans compassion ou respect, jusqu'à clairement nous démontrer que cela n'a rien d'enviable). Il devient limite un gigolo tant sa dépravation est fulgurante. Il perd le contrôle total sur sa vie, et ce sont ces portes ouvertes qui vont nous permettre de découvrir l'homme derrière le violoniste.
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Mon ressenti
Un premier roman très prometteur pour cette auteure née au Mexique et qui manie la langue française à la perfection.
Elle nous livre un scénario digne des grands maîtres une intrigue comme une symphonie dont les notes vont aller crescendo.
Formé par son mentor Jakob Shahn , Franz n'est pas qu'un virtuose de la musique, c'est aussi un virtuose de la séduction. Les femmes sont un objet dans ses mains : jouer, rabaisser, humilier sont ses jeux favoris. Et ses flûtistes et collègues dans son orchestre vont en faire les frais..
Sa vie va prendre un tournant dangereux lorsqu'il ne parvient pas à maîtriser ses pulsions, tuant l'une de ses conquêtes à l'aide de son archet . Hélas un témoin gênant l'a vu se débarrasser du corps et va exercer un chantage odieux pour son silence.
Les personnages secondaires, Albert le chef d'orchestre, Andréa, sa Muse, Lilli ,sa confidente, ne sont pas moins intéressants et rendent cette lecture captivante et passionnante.
Cet Ebook était dans ma liseuse depuis plus d'un an et je ne regrette que d'une chose,ne pas l'avoir lu plus tôt, car c'est vraiment un chef d'oeuvre qui sort des sentiers battus.
Alors qu'attendez- vous , foncée, vous ne regretterez pas cette symphonie meurtrière .
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Etrange, angoissant, envoutant
Tel Franz Schligg, le violoniste, « héros » de l'histoire, j'ai été prise au piège de l'écriture de GE Froideval. Tourner page après page a été mon credo durant cette lecture, entrainée à la suite du violoniste dans l'incompréhension de son destin.
Des personnages bien travaillés, une intrigue complexe, une dimension psychologique forte, de l'amour, des meurtres, une fin que l'on ne peut pas deviner… voilà quelques aspects qui font du Violoniste un roman addictif.
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J'ai passé un bon moment et me suis grandement amusé en lisant ce livre. Ge Froideval merci beaucoup de m'avoir fait découvert ton univers
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Franz Schligg est une personne qu'on aime détester. Il est arrogant, imbu de sa personne, ne se préoccupe de rien ni personne à part de lui. Violoniste au talent incontestable, il n'a plus rien à prouver quant à son talent ; il se sait le meilleur.

Son passe-temps favori ? Draguer les femmes pour mieux les humilier dans le même temps. Une fois sa tâche accomplie, il en ressent une profonde satisfaction. Sauf qu'il a fait l'humiliation de trop, celle qui va le conduire tout droit en enfer et, dans un certain sens, le changer et le faire prendre conscience de ses actes. Il aura fallu qu'il commette un premier meurtre, puis un second pour qu'il en arrive au fait que son comportement n'est pas sain.

Dès le premier meurtre, s'en est fini de sa vie comme il la menait jusqu'à présent. Pensant avoir réussi à se débarrasser du premier corps, il retourne à sa vie. Il ne culpabilise pas, pas encore. Mais il se questionne. Était-ce juste sous le coup de la colère ou alors le mal est en lui ? Par curiosité, il décide de draguer une nouvelle fois et voir comment ça se passe. Et… C'est l'heure du deuxième meurtre.

À partir de là, il prend peur. Il ne veut plus s'approcher des femmes. Il a l'impression de devenir fou, de voir des ombres partout, des gens qui savent ce qu'il a fait et qui le cherche. Il devient parano… Jusqu'à ce qu'on l'approche et lui propose un marché : il tue des femmes pour une personne et en échange d'autres prendront soin de nettoyer derrière. Sinon son entourage en pâtira. La descente aux enfers commence.

J'ai adoré ce thriller qui ne ressemble pas aux autres. l'auteure s'est vraiment démarquée. Au début, j'ai vraiment détesté Franz, mais à un point… Comment un tel connard peut-il bien s'en sortir en faisant du mal aux femmes par pur plaisir ? Les humilier sans même se demander quelles seront les conséquences de ses actes. Mais au fil de ma lecture, j'ai eu de la pitié pour lui. J'en suis même venue à avoir une sorte d'attachement pour lui. le voir essayer de se sortir de cet enfer, refuser de tuer. le fait qu'il le fasse pour protéger son entourage, montre qu'il tient tout de même à certaines personnes proches de lui, qu'il n'est pas tout à fait inhumain sous ses airs d'enfoiré de première. Il préfère vendre son âme au diable plutôt qu'il arrive du mal à ses amis. Même si ça ne sera pas suffisant par moment.

J'ai aimé les quelques passages où il se montre humain et je suis sûre qu'en fait c'est le vrai lui, notamment quand il joue du violon avec un sans-abri dans un parc, le fait qu'il compose une symphonie pour les personnes qui comptent pour lui. La tendresse qu'il peut donner dans la dernière partie, les émotions et les sentiments qu'il ressent pour cette personne. On en apprend aussi un peu plus sur son enfance et sur comment lui est venue l'envie de jouer du violon. On apprend aussi un autre passage de son passé et je ne m'attendais pas du tout à ça.

La musque est aussi omniprésente dans le récit et j'ai apprécié. On suit également les autres personnages et leur évolution dans ce domaine. On a à faire par moment au point de vue de ces personnes et ça permet, pour moi, de faire vivre l'histoire plus intensément. Savoir ce qu'ils ressentent sur tout ce qu'il se passe, leurs questionnements et leurs doutes ou vérités qu'ils pensent avoir. Je me suis attaché à certains personnages mais pas tous.

Une lecture saisissante avec une histoire et ses rebondissements. Un personnage principal qu'on aurait détesté jusqu'au bout s'il ne vivait pas cet enfer. Un coup de maître (ou d'archet) pour ce thriller sur fond psychologique qui se démarque des autres du même genre.

Merci à l'auteure G. E. Froideval pour sa confiance pour son service presse.
Lien : https://lesperegrinationsdun..
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Vous êtes prêts ? C'est parti pour une balade musicale à Vienne !
Malgré mon penchant peu prononcé pour le violon, Gigi a tout de même réussi à éveiller ma curiosité.
Pour un premier roman, l'auteure s'en tire plutôt bien malgré quelques petites longueurs à mon goûts, au final peu dérangeantes.
La plume est délicate et nous mène à travers un thriller résolument psychologique. le personnage de Franz est plutôt bien disséqué mentalement.
Si certains passages manquaient un peu de crédibilité à mes yeux (je me suis demandée à plusieurs reprises "Mais pourquoi ???" lol), d'autres m'ont vraiment donné envie d'accélérer ma lecture pour découvrir le fin mot de l'histoire.
Je me surprends et me laisse porter par cette belle écriture...
Merci Gisella pour cette découverte !
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Quelle histoire ! Différente et originale par rapport à ce qu'on peut lire d'habitude. Franz est le genre de type que je déteste au plus au point. Mais au fur et à mesure, j'ai eu de la sympathie, de l'empathie pour le personnage. J'ai été transportée dans cet univers du violon. L'auteur connaît très bien son sujet et ça se voit !
Je croyais voir venir la fin mais je me suis totalement trompée.
Les auto édités méritent une meilleure mise en avant car il y a parmi eux des pépites et GE Froideval en fait partie.
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Découvert sur une plateforme du géant de la lecture gratuite, au milieu des créations douteuses, des notes mystérieuses s'élèvent et nous guide, telle la mélodie du joueur de flûte de Hamelin vers la pépite qu'allait devenir "Le Violonniste"

Mon avis sur ce récit s'est forgé avant de "tomber en sympathie" pour son Auteure, au mille couleurs et horizons.

Le thriller psychologique part d'un geste malheureux, commis par un homme malheureux et "petit" alors que tout lui sourit : jeunesse, beauté, talent et avenir tracé.
A force de jouer, d'utiliser les femmes comme des trophées dont il se lasse aussitôt gagnés, Frantz recevra la plus terrible des leçons de la part de Liesl.
L'acte irréparable est commis.
Frantz déchante et se confronte à ses ténèbres.
Dans ses failles, s'engouffrent Karl, un tueur à gage qui fait chanter le jeune prodige.
Tuer ou Tout perdre...

Ce salaud a tout pour nous dégouter, nous aimons le détester et nous détesterons l'aimer.
La force du roman réside dans l'habilité de l'auteure de faire de Frantz le héros de son propre drame.

Les personnages secondaires sont des attaches qui permette au fil de l'histoire de se tisser, de se dérouler et de se dénouer. Tous possèdent une clé qui permet à notre violoniste de sortir des impasses dans lesquelles il s'est lui-même emprisonné.

Tout ceci couvé d'une douce mélodie, d'un air de violon.
Nous voyageons dans la folie de Frantz, mais aussi autour du monde : Paris, New-York, Viennes... Et au travers d'une plume fluide et fraîche. Je suis admirative car, rappelons-le, l'auteure n'est pas francophone de naissance. Elle rend grâce à ma langue maternelle que, moi-même, je maltraite si souvent...

J'ai dévoré les lignes lors de sa publication en "béta-lecture". Je n'ai pas hésité à l'acheter lorsque cela fut possible. Il devait faire partie de ma bibliothèque. Je ne peux que vous le conseiller !



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