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Polar classique avec tous les ingrédients, bien ficelé. le dessin est stylé, et les personnages comme sortis des romans de James Hadley Chase... Un bon moment de lecture pour les adeptes du genre.
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Lu hier soir. Je crois bien que c'est le premier Berthet que je lis. le sujet m'interessait, il est très proche de ce qu'on peut trouver chez James lee Burke ou même Jim Harrison dans Légendes d'automne : la frontière américano-mexicaine, le milieu de la prostitution, photographie, cinéma, et un foyer proche de celui que filmerait Ozon dans pareil cas.
En fait, le pitch est très proche d'un bouquin de Norman Mailer que j'ai lu il y a une dizaine d'années, je cite : "1950. Californie du sud. Désert-d'Or, petite ville à trois cent kilomètres d'Hollywood, villégiature d'hiver des producteurs, vedettes, call-girls et jeunes espoirs, tous en quête d'amour et de gloire. (...) Sur les traces de ces deux couples en ruptures, c'est toute l'histoire des studios, des années noires du maccarthysme et de la révolution sexuelle qui défile. "

D'un côté des nantis gentiment (ou pas) pervers, de l'autre toute une classe de travailleurs (femmes de chambre, flics, prostitués) au service de ces nantis. le scénario ne révolutionne rien, on s'attend très vite à l'arrivée du premier meurtre, puis de ses implications. L'engagement de l'écrivain-héros n'étonne non plus guère, de même que l'effet boule de neige qu'il induit.
Sur le plan formel c'est très beau (quelles couleurs !), le livre a un format idéal, un mini-dossier qui contextualise : du beau boulot.
Au chapitre des déceptions, des personnages un peu creux, pas vraiment de grands moments sauf peut-être dans la relation entre l'écrivain et la femme de chambre, il y avait là quelque chose à creuser, ça aurait pu être le prétexte à davantage de péripéties. Peut-être les auteurs sont-ils passés à côté de leur sujet.
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(LX971) - Dire que j'ai détesté cette BD est peu dire. Comment peut-on encore de nos jours faire un tel récit baigné de paternalisme et de condescendance entre Américains tout puissants et pauvres Mexicains, sans un minimum de distance vis-à-vis de ce racisme systémique (pour reprendre un mot en vogue) ? Exemple parmi tant d'autres : Après avoir eu recours à son droit de cuissage (pour lequel les auteurs jugent quand même nécessaire de préciser qu'à cette époque, il ne choque personne... donc poursuivons), "T. n'est pas un mauvais homme (sic !). Il renvoie la mère et son fils de l'autre côté de la frontière, mais accepte de payer pour leurs besoins et l'instruction du garçon". Alléluia, gloire à l'Amérique puritaine et charitable !
On se croirait revenu dans la pire période hollywoodienne de l'Amérique bienpensante et sa propagande manichéenne. Comme dans les plus mauvais westerns, les personnages sont dignes des poupées Barbie, avec des Ken en puissance coiffés comme des Playmobils. Un véritable défilé de mode à la gloire de l'Amérique. le plus surprenant, au vu des critiques sur l'album, c'est que personne ne semble s'en rendre compte ou s'en accommode aisément. A l'heure où on fait mine de découvrir le racisme ordinaire ou ancestral dans nos sociétés occidentales, cela est vraiment désespérant. Heureusement, la petite bonne qu'on tripote allègrement sera gratifiée d'un bel hommage. Ouf, l'honneur est sauf et la figure de l'écrivain en sort grandi ! L'album n'a pas sa place dans la sélection ni sur mes étagères.
(SC971) Sans grand intérêt pour le Prix
(MAB971) non pour le prix
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le scénario de Fromental est plutôt réussi ... avec un suspens savamment entretenu, qui nous tient en haleine jusqu'à la fin ...
Le dessin de Berthet restitue particulièrement bien l'ambiance des années 50, les superbes décors naturels mexicains ... avec en plus une belle mise en couleur
En plus, la BD bénéficie d'une très belle jaquette et d'un bonus avec des photos de l'époque
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