Mon désir le plus ardent

«  Oh, mon amour, ne vois - tu pas , nous pourrions vivre mille ans ou plus, s'il n'y avait cette chair , ce sang , qui nous enchaînent l'un à l'autre.....
Enchaîne-moi. Nous danserons c'est sûr, parce que la vie est courte mais belle.
Un pas de deux pour prolonger nos jours. Tout ce que nous ne pouvons changer. »

Note de la traductrice .

Voici un superbe récit lu d'une traite :

Le portrait magistral , bien rythmé, profondément humain , sans pathos d'un couple soudé qui affronte les épreuves de la vie avec maestria : une histoire que le lecteur n'oubliera pas de sitôt .

Maddy et Dalt , amoureux fous, tous deux coureurs de rivière , assoiffés de nature ,en fusion totale avec elle , mariés sur les berges de la Buffalo Fork dans le Wyoming vivent la passion et le désir de l'autre..... à toute vitesse.
Ils créent leur entreprise de Rafting dans l'Oregon .

Puis leur idylle se transforme en une véritable épopée : pétri de courage, de tendresse , d'amour, de bienveillance alarmée , toujours sur le fil, « UN ROC, »Dalt aide de toutes ses forces Maddy à affronter la maladie qui va transformer son corps doucement : spasmes, vertiges, tremblements perte d'équilibre , et bien d'autres douleurs : la SCE, sclérose en plaques ...

Maddy forte , courageuse fera front ....

C'est un roman ardent , sombre comme les eaux de la montagne , lumineux , poignant et douloureux, ciselé comme un diamant , vivant , une incroyable leçon de COURAGE , d'humanité et d'amour .
Une histoire hors norme en accord avec la NATURE qui nous transporte vers la beauté .
Mon deuxième livre de cet auteur chez Gallmeister . La première de couverture est très belle !
Merci à Reine qui me l'a prêté !

Ce livre, au titre si prometteur ( désir ardent, on frémit déjà !), je l'avais d'abord abandonné au bout de trente pages. Les longues descriptions de rafting , sport nautique qui m'est complètement étranger , m'avaient ennuyée, malgré la beauté de la Snake et de ses environs, dans le Wyoming . Et l'histoire d'amour fou entre Maddy et Dalton ne m'avait pas plus émue que ça.

Je l'ai repris , au vu des nombreuses critiques élogieuses, je voulais donner une deuxième chance à ce roman. Effectivement , ensuite, l'histoire change de façon brutale. Même si on nous prévenait dès le départ, l'ordre chronologique n'étant pas respecté.

Inutile de rappeler que la maladie va bouleverser toute une famille, beaucoup ont lu le livre. L'auteur traite ce thème sans pathos, les personnages cachent leurs angoisses, leur désespoir sous un vernis ( fragile, certes) d'humour et d'auto-dérision. Mais quel ravage ! Quelle rage , aussi! De vivre, d'aimer, malgré tout. Cet aspect est fort bien rendu.

Cependant, je me suis un peu lassée des répliques piquantes des personnages, et je n'ai pas réussi à être vraiment en empathie avec eux. Peut-être parce que leur personnalité n'est pas assez fouillée, selon moi. Et que les ellipses temporelles et les changements d'époque sont gênants pour appréhender l'évolution des choses et des êtres.

Bref, je ne regrette pas d'avoir finalement lu en entier le livre, même si mon avis reste mitigé . Montrer , sans filtres , les terribles conséquences d'une grave maladie sur soi et ses proches, est une entreprise louable et courageuse. Montrer que l'amour sincère a des ressources incroyables et peut triompher des épreuves fait tellement de bien aussi au lecteur. Rien que pour cela, Pete Fromm a toute mon estime.

Ce roman est une magnifique histoire d'amour, plus fort que tout... plus fort qu'une Sclérose en plaque. C'est beau, c'est fort, c'est émouvant et plein d'optimisme... parce qu'on ne meurt pas d'un sclérose en plaque.

Mais, j'ai eu beaucoup de mal avec le style. Je ne sais pas si cela vient de la traduction, mais dans les premiers chapitres il m'arrivait souvent de relire certains paragraphes pour comprendre. Ça concernait souvent les descriptions de mouvements, d'actions, dans lesquels je perdais le fil de qui faisait quoi, qui était où, et qui était dans quelle position. J'ai vite pris l'habitude de ne plus m'arrêter sur ces passages trop flous pour moi et qui ne m'apportait rien à la compréhension du récit.

Et il y a aussi l'enchainement des chapitres. J'ai lu ensuite dans les remerciements que certains avaient été publiés sous forme de nouvelles, et alors je comprends mieux la construction du roman. J'ai trop souvent eu l'impression que chaque chapitre était indépendant des autres. Certes, le sujet de fond est le même, mais chacun est une tranche de vie particulière qui n'a pas besoin du reste du roman pour exister. Ces chapitres sont tellement indépendants qu'il n'y a aucun repère chronologique, si ce n'est l'âge des enfants. C'est donc très frustrant dans la compréhension de la maladie et de son évolution, j'ai lu le livre en une semaine, et j'ai presque l'impression que la maladie a évolué également en une semaine.

C'est tout ces "mais" qui m'empêche de voir la petite étincelle du super bouquin.... tout en sachant que c'est le genre d'histoire que je risque de ne pas oublier.

Maddy et Dalt sont jeunes, beaux et passionnés de rafting. Ils s'aiment, se marient et veulent fonder une famille…vite. Mais le malheur survient quelques années après leur rencontre car Maddy est atteinte d'une sclérose en plaques. La maladie va vite grignoter son autonomie et va les contraindre à abandonner leurs rêves de rivières et de vie dans la nature avec leurs deux enfants.

Roman d'un amour passionnel et fusionnel, j'en sors avec un sentiment mitigé. Sa lecture a été agréable et facile mais je n'y ai jamais vraiment cru.

Les dialogues entre les deux amoureux, entre drame et sarcasmes de Maddy, m'ont souvent semblé assez artificiels. de plus, il m'a semblé qu'il y avait des répétitions sur la perte d'autonomie de Maddy et les symptômes physiques de la maladie.
Peut-être est-ce dû également au choix narratif de l'auteur qui d'un chapitre à l'autre survole parfois plusieurs années et les personnages n'ont jamais pris « chair » comme je l'aurais souhaité. le récit se focalise souvent sur les moments de crise dans l'évolution de la maladie et sur les difficultés qu'elle provoque au sein du couple. du coup, j'ai eu du mal à adhérer à ce duo et à son amour absolu.

Bref, contrairement à beaucoup de lecteurs qui m'avaient donné envie de lire ce roman, je n'ai pas été emportée par cette histoire d'amour dramatique.

Avis mitigé sur ce roman de Pete Fromm.
Déception surtout, puisque j'avais bien aimé "La vie en chantier" et que j'avais beaucoup d'attentes après la lecture d'avis très élogieux.

Je me sens mal...
Je me sens mal de ne pas avoir réussi à supporter Maddy alors qu'elle est très malade... Ça dit quoi de moi ça ?
Je n'ai rien aimé de sa personnalité. Ça partait mal dès le début, bien avant son combat contre la SEP. Dans la vie réelle, je l'aurai vite classée parmi les con...sses à éviter. Pas besoin de me dire que c'est une sale habitude que de juger et classer les gens... (Ce n'est pas ce que vous faites, là tout de suite, en me lisant ?)

Alors oui, son courage et sa force de caractère suscite le respect mais guère plus. Parfois un peu de compassion. Un peu.
Elle m'a bien souvent énervée, j'ai essayé de la comprendre, sans succès.

Je trouve le roman bien construit, les ellipses ont du sens. le personnage de Dalton m'a convaincue et j'ai cru à l'amour fou et inconditionnel du couple. La description de la maladie m'a semblé crédible et bien abordée (mais je n'ai pas de connaissances ou de compétences sur ce sujet).

Bref, une lecture en demi-teinte que je ne déconseille pas. Il y a juste eu conflit de personnalités, ce qui ne vous arrivera pas forcément.

Sans être larmoyant ni voyeuriste, ce roman sentimental est un peu "too much" pour moi.
Aborder le thème du couple fusionnel qui résiste à une terrible maladie, la sclérose en plaques, est un défi de taille. Et peut-être fallait-il à Pete Fromm des personnages hors du commun pour que le défi advienne.
Aussi tout commence avec le couple parfait : ils sont jeunes, beaux, sportifs et animés par leur " desir le plus ardent".
Et puis la maladie arrive, le corps se délite, mais l'amour reste intact.

Certes, l'histoire est belle. Et elle est abordée avec la bonne dose d'humour et l'absence d'apitoiement qui pourrait rendre l'histoire possible.
Mais les personnages sont terriblement enfermés dans leur rôle d'exemplarité et les failles qu'ils révèlent parfois manquent de crédibilité.
Bien sûr, l'émotion est présente. le problème, c'est qu'une fois le livre refermé, on n'y croit pas.

Mon désir le plus ardent
D'abord quel beau titre !
Pete Fromm réussit à faire tenir toute une histoire en cinq mots.

Dalton et Maddy ont la vie devant eux, des rivières qui coulent, des aurores boréales qui colorent le ciel et toutes ces étoiles au fond des yeux. Une existence reliée à la nature, une existence reliée à l'autre.
Entre les coups de pagaies qui font avancer la vie, ils devront contourner bien des obstacles.
C'est un livre qu'il faut lire lentement.
Chaque fois qu'un chapitre s'amorce, le temps a passé et aussi les évènements qui ont laissé leurs marques sur les personnages, mais l'auteur file tout droit sans nous avoir donné tous les détails… c'est comme si l'écrivain avait traité le temps et les détails de manière elliptique afin que nous intéressions seulement à ce qui est réellement important. Pour lui.
Ce procédé narratif peut être parfois déroutant.
L'histoire, à la base, est bonne…le sujet est vraiment intéressant…

Mais, alors, d'où vient mon agacement ?
Je peux vous dire qu'au milieu de ma chambre, au coeur de la nuit, à la lumière de cet ordi, cette question m'empêche de dormir…comme s'il fallait que je trouve une réponse…
Tout ce que je peux percevoir de mon malaise, je crois, se situe au niveau des personnages. C'est comme si ces derniers avaient «surjoué» leur rôle…comme des comédiens qui en mettent trop… comme s'ils voulaient, à tout prix, gagner l'Oscar du meilleur interprète de telle ou telle émotion…
Je vous raconte…
Un jour, au théâtre, une comédienne devait rendre une crise d'hystérie tout à fait réelle pour nous le public. Nous devions sentir l'abîme s'ouvrir sous ses pieds et sous les nôtres par la même occasion. La belle égérie en a tellement fait, elle a tellement caricaturé ce désespoir incandescent que plusieurs spectateurs sont partis à rire… attention…pas des rires nerveux en raison d'un certain malaise, non, une franche rigolade devant le ridicule du «rendu» de cette supposée crise…
Personne n'y a cru…

Alors, c'est ça le problème avec les personnages de Dalt et de Maddy.
Un gars trop parfait, qui joue parfaitement son rôle d'époux, de père, qui a les réponses toujours prêtes.
Une femme, garçon manqué à ses heures, avec une répartie assassine se foutant complètement du mascara et qui refuse, et on la comprend, la maladie qui s'insinue en elle.
Il est la caricature du Bon Samaritain.
Elle est la caricature de la «grande gueule» , de la combattante avec un poignard entre les lèvres, de l'amazone sans aucune pitié, pour elle et pour ceux qu'elle côtoie.
Je n'ai pas cru en ces personnages. Ni à leurs émotions. Ni à leur enchevêtrement amoureux.
Et comme d'habitude je suis triste et déçue en regardant le livre de Fromm fermé.

Pourtant, je crois toujours qu'il y avait bien toute une histoire dans les cinq mots du titre…
Malheureusement, je ne l'ai pas lue.

Waouw waouw waouw... c'est l'histoire d'un amour fou, d'un couple fusionnel qui reste passionnément soudé au fil des années, malgré la maladie qui ronge le corps et détruit les rêves. Roman bouleversant qui mêle en intensité la beauté spectaculaire des paysages et rivières du Wyoming à l'intense cruauté des vertiges et souffrances de Maddy. Mais aussi roman agaçant : à force de ne pas vouloir tomber dans le pathos et le larmoyant, Peter Fromm se livre à une pathétique acrobatie entre humour et émotion qui finit par faire grincer des dents. Et trop d'amour c'est trop d'amour, te veel is te veel, l'écoeurement n'est jamais loin.

Maddy et Dalt sont jeunes, beaux, ils aiment la nature sauvage, le rafting, l'aventure, tombent amoureux, se marient, ont des enfants et voilà.

Au milieu de cette histoire d'amour idyllique (voire improbable...) s'invite la maladie qui va frapper Maddy et occuper une place centrale dans sa vie, sa relation au monde et aux autres. Et voilà.

J'éprouve un peu de difficultés à parler de ce livre qui m'avait attirée par son joli titre, sa couverture irrésistible (la faute à la collection Totem !) et ses promesses de grands espaces et de nature à l'américaine.

Et finalement j'ai été un peu déçue.
Il m'a fallu du temps pour le lire. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Maddy que j'ai trouvée froide et parfois exaspérante dans son auto dérision poussée à l'extrême ; je n'ai pas réussi à croire à cette histoire d'amour qui résiste à tout sans que l'on comprenne bien pourquoi.

Je n'ai compris qu'à la fin d'où venait cette impression de décousu dans la progression de l'intrigue : il s'agit au départ de plusieurs nouvelles publiées séparément. du coup, le fil des vies de Maddy et Dalt s'égrène au fil de plusieurs chroniques espacées dans le temps. C'est un choix qui pourrait être original, qui l'est d'ailleurs, mais qui perd également le lecteur à plusieurs reprises. Au bout d'un moment on se lasse.

Je n'ai pas détesté le style de Pete Fromm. Au contraire. Je l'ai trouvé plutôt maîtrisé, avec de l'humour et de belles descriptions, et on ne peut enlever à ce roman un caractère et une originalité propres à l'auteur.
C'est dans le portrait des personnages que je ne m'y suis pas retrouvée. Ils ne m'ont pas émue et dans un roman, ça compte quand même pas mal !

Et si la vie était un torrent que l'on dévale à bord d'un radeau pneumatique, cramponné à une ligne de vie, affrontant les rapides et contournant les obstacles. Et si en plus, on pouvait partager ce long parcours semé d'embûches avec l'être que l'on aime, alors tout vaudrait le coup d'être vécu, les joies comme les peines, le plaisir comme la douleur. Parce que l'amour permet de tout dépasser et qu'aimer l'autre est notre désir le plus ardent.
Maddy et Dalt, tous deux pêcheurs de rivières et passeurs de rafting sur les torrents du Wyoming, se sont rencontrés jeunes et vont tomber éperdument amoureux dans une explosion d'amour fusionnel et sensuel.
Mais rapidement, Maddy va tomber malade et, contre vents et marées, leur couple atypique va fonder une famille en renonçant à leur passion des rivières et en construisant une vie rythmée par les crises de sclérose en plaque.
Le roman couvre toute la vie de ce couple et saute parfois plusieurs années d'un chapitre à l'autre, ce qui laisse un peu sur sa faim.
Cette lutte au quotidien contre la terrible maladie qu'est la SEP est difficile à supporter. J'ai compati avec la difficulté de Maddy à accepter la déchéance physique et morale qui la touchait mais sa noirceur permanente me l'a rendue désagréable. J'ai regretté que l'auteur ne lui donne pas plus de qualités qui auraient justifié l'amour inconditionnel que lui vouent son mari et ses enfants.
Il m'a manqué ce petit quelque chose qui m'aurait fait éprouver de l'empathie pour cette femme et de la passion pour l'histoire.
Un roman qui m'a paru passer à côté de la belle leçon d'amour qu'il voulait donner.
Une déception.