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4,06

sur 1011 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dalt et Maggy sont deux jeunes américains épris de liberté, de nature et de sensations fortes. Passionnément amoureux, ils se lancent de concert dans une vie d'aventures hors norme, avec une idée en tête : vivre de leur passion pour le rafting et la pêche en rivière. C'est sans compter sur la sclérose en plaques qui frappe soudain Maggy et va bouleverser tous les plans du couple, transformant leur existence en un combat épuisant et inégal.


Cette histoire qui progresse par bonds successifs de la même manière que la maladie, doit sa force et sa singularité au choix de personnages indomptables, dont la rage à se battre contre l'adversité ne laisse aucune place à la sensiblerie. L'émotion est bien présente, mais tellement maintenue à distance et contenue avec une telle colère, que seules les dernières pages font vraiment venir les larmes.


S'il est parfois difficile de se faire à la causticité et aux jurons de Maggy, ils nous renvoient néanmoins avec réalisme au quotidien d'une femme en colère, qui refuse de se voir peu à peu décliner et n'épargne pas toujours son entourage. Un entourage qui souffre lui aussi, et dont on suit la lucidité, la patience et l'engagement, puisque derrière la maladie se profile avant tout une indéfectible histoire d'amour entre un homme, une femme et leurs enfants.


J'ai beaucoup apprécié ce roman qui parvient à aborder sans fard un sujet difficile, réussissant à la fois à se glisser sans fausse pudeur dans le corps d'une femme détruit par la maladie, à développer sans sentimentalisme une formidable histoire d'amour, et à ouvrir de jolies échappées de nature sauvage. Pete Fromm nous offre un véritable hymne à la vie, à la liberté, et à l'amour.

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Alors là, je suis bluffée ! Comment un auteur masculin peut-il à ce point se glisser dans la peau d'une femme, l'accompagner le plus intimement possible dans sa lente dégradation due à la maladie – la sclérose en plaques -, dans ses rapports avec ses enfants et surtout dans son intense intimité avec son mari ?
Ses désirs les plus ardents, il les connait et nous les offre sans filtre : aimer son Dalt comme personne n'a jamais aimé, chérir ses enfants, vivre sans la pitié des autres ni surtout celle de ses tout proches.

Maddy nous compte la naissance, l'explosion et le scintillement de son amour pour Dalt, le jeune homme rencontré dans le Wyoming, le long de la Snake, au pied des « Grand Tetons ». Rencontre on ne peut plus complice entre deux passionnés de pêche et de rafting, ce qui nous donne l'occasion de lire quelques « belles » pages de nature.
Et puis tout se grippe, du moins le physique…La sclérose en plaques lui tombe dessus comme une sorcière, et l'agrippera d'une main de fer qui ne se desserrera que pendant ses deux grossesses (il est bien connu que les hormones barrent le chemin à cette maladie, le temps d'un répit salutaire). le déménagement en ville devient obligatoire faute d'argent, ainsi que l'aménagement de la maison…

Nature et naturel.
Spontanéité et autodérision.
Simplicité et performances.
Dialogues ironiques et où transparait l'amour.
Tout ceci crée un rythme percutant, sans temps mort.
Pas de mièvrerie, ici. Pourtant, je le craignais à la lecture des premières pages. Je me suis dit : « aïe, voilà un roman dans la veine young adult où chaque phrase commence par « putain », où les scènes de sexe sont torrides et détaillées. Mais très vite, on passe non pas à autre chose, car le sexe est souvent présent et les « putain » foisonnent, mais à un autre degré. On arrive dans le plus intime du coeur, là où les pensées naissent et bouillonnent avant même de s'exprimer.

Si je n'ai pas mis cinq étoiles, c'est parce que les dialogues m'ont paru – souvent – lourds, remplis de jeux de mots ou de nuances autoproclamées humoristiques.
C'est le seul bémol.

Mais mon impression générale est très positive : Pete Fromm, dont c'est ma première lecture, signe ici un roman humain, vif, tranchant, plein d'amour et …de sensibilité féminine.
Pete Fromm ne serait-il pas une femme ?
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Je crois que je ne suis pas encore prêt, Pete.
Where do you come Fromm?

Le premier chapitre, je l'ai lu deux fois.
Pour comprendre qui parlait à qui, pour m'habituer aux tournures de phrases, comme si les mots n'étaient pas alignés suivant la norme coutumière.
Là, rien ne coule de source à part cette rivière sauvage du Wyoming où naît l'amour fou de Mady et Dalt.
Comme si les questions posées l'étaient par la personne qui répondait.
Trop de virgules, trop de points, trop de coq à l'âne.
Je rame dur, et pourtant je voudrais bien embarquer dans le raft de la vie de Mady et Dalt, ne pas rester trop en rade, profiter des rapides.
Tandis que j'écope les pages de ma tête qui prend l'eau, doucement, par ténacité, à mesure de ma lecture un bienfaisant souffle grisant parvient à dissimuler la ponctuation derrière les sentiments puis, habilement les questionnements se manifestent plus clairs sous les envies et les espoirs du jeune couple que je me suis mis à capturer, à déchiffrer, à aimer même.

J'accroche pas mal du coup, est-ce dû à l'hameçon que Dalt le pêcheur pro lance dans le courant des fleuves de Mongolie lors d'un voyage où il apprend, fou de joie, la grossesse de Mady? Bienvenue à Atty.

Je décide donc de ne pas me focaliser sur le style d'écriture parfois décousu mais de laisser jaillir les émotions. Je découvre dans l'amour de Mady et Dalt une force extraordinaire. Il y a également beaucoup de tendresse entre eux favorisée par une forme de maturité en même temps qu'une extrême fragilité.
La vie coule mais rude, une vie d'amour et d'eaux vives.

All change,
Ils ont quitté les rocheuses, les pagaies et l'entreprise de rafting créée pour touristes en mal de sensations. Dorénavant, la descente se fera aux enfers.
Habituellement, je me refuse à lire des romans de « maux » où l'amour est contrarié par la maladie. Par peur, par pudeur aussi. J'accepte mal d'être un simple observateur de la déchéance humaine dans une époque où le voyeurisme malsain est à son comble.
Et puis je redoute le pathos-Love Story-leucémie qui a fait pleurer dans les chaumières des années 70.

Peut-être, pour ces raisons raison, Mady et Dalt ont privilégié « une déchéance sans témoin ».
Seuls, leur amour comme armure contre la putain de sclérose en putain de plaques de Mady.

De ces lignes rugueuses comme des cailloux, j'en ai extrait des pépites de courage, des mots rutilants de sentiment. Je me suis accroché aux phrases tortueuses de questionnement, de colère, de déni et de tremblement comme pris dans le rapide d'une rivière sauvage pour me retrouver, les secousses passées dans un lac de compréhension et d'affection entre ces deux êtres soudés pour la vie.

Maintenant, ils vivent simplement dans une maison où Dalt a tout prévu pour le confort de Mady. Atty leur fils a grandi et, comme une pose dans la souffrance, Izzy leur fille est née.

Et puis…« nous sommes revenus à ce que nous faisons le mieux, ironiser, prendre les choses à la légère, et nous allons continuer sur cette voie jusqu'à ce que tout se tasse. » Ou se casse…

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Les premières pages ne m'ont pas convaincue et j'ai même eu envie de fermer le livre définitivement, je trouvais que tout allait vite trop vite. Mais voilà ma curiosité devant tant de belles et élogieuses critiques m'a incitée à poursuivre et oui bien sûr que j'ai eu raison !
L'histoire de Maddy atteinte d'une sclérose en plaques et de Dalt son mari est d'une grande beauté. Leur amour m'a parfois coupé le souffle. La sclérose en plaques de Maddy prend beaucoup de place puisqu'elle ronge petit à petit sa liberté, son autonomie mais elle ne viendra jamais à bout de leur amour. Ce n'est pas pour autant, un roman à l'eau de rose, loin de là mais un roman sur la résilience, la force et la rage.
Il m'arrive assez souvent de penser que je n'oublierai pas les personnages des livres que j'aime et malheureusement au bout de quelques temps je les oublie mais je crois vraiment que Maddy et Dalt resteront dans mes pensées. Ce livre bouleverse, l'écriture est parfois rude, parfois teintée d'humour, de tendresse et toujours traversée par l'amour de ce couple et de leurs deux enfants.
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Mon désir le plus ardent est un roman très touchant, très loin des polars que je lis habituellement, mais quelle jolie découverte!
Maddy et Dalton sont jeunes, beaux et débutent leur histoire d'amour sur les berges de la Buffalo Fork dans le Wyoming. Passionnés de rafting et de pêche, ils se marient et fondent leur entreprise dans l'Oregon et peuvent s'adonner à cette passion nuit et jour, ils chargent leur canot et écument chaque recoin des rivières de l'état, aucun rapide ne leur résiste, aucune chute ne leur fait peur. Mais les coureurs de rivières voient leur vie basculer quand Maddy apprend en même temps que l'annonce de sa grossesse, tant attendue, qu'elle est atteinte de sclérose en plaques. Quelle histoire poignante, quelle magnifique amour inébranlable, pourtant secoué par la maladie comme autant de chutes et de précipices.
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Il est difficile de rester de marbre face à une telle histoire lorsqu'on a, comme moi, un ami d'enfance prisonnier de cette terrible maladie depuis près de trente ans...
En fauteuil roulant, nourri par sonde, ne pouvant plus s'exprimer autrement que par la pensée grâce à la technologie, il garde pourtant le moral et m'a encore envoyé un mail dernièrement à l'occasion de mon anniversaire.
Papa de deux grands garçons, il a très tôt du abandonner son métier de photographe, laissant son épouse seule à la tête de l'entreprise.
On sait que la sclérose en plaques évolue par poussées plus ou moins intenses et rapprochées selon l'individu.
Il est difficile de la détecter chez certaines personnes où elle reste silencieuse, alors que d'autres hélas finiront fortement handicapées.

Dans ce très beau roman de Pete Fromm, Maddy, la narratrice, impétueuse guide de rivières dans le Wyoming, voit sa vie basculer lorsque la maladie se déclare subitement.
Jeune mariée, elle forme un couple hors norme avec le fougueux Dalt, lui aussi guide de rivières, et envisage la vie en grand.
Fauchée dans sa course, c'est avec courage, rage et désespoir qu'elle va tenter de lutter contre un destin inéluctable.
Sa force, c'est sa famille et la puissance de l'amour que lui porte Dalt.
Sa victoire, ce sont ses deux enfants, qu'elle a mis au monde angoissée pourtant à l'idée de ne pas être capable de s'en occuper correctement.
Quand la volonté commande mais que le corps ne répond plus ou mal, quand les sensations les plus élémentaires se perdent à tout jamais, la pensée s'emballe et s'affole enfermée dans son carcan de chair et d'os, aux prises avec un concentré d'émotions qui explose parfois anarchiquement, violemment.
Entre fureur, culpabilité et tristesse, l'acceptation de soi devient difficile pour Maddy qui voit pourtant avec reconnaissance le dévouement de son mari.
La dérision se fait parfois cynique tandis que le lien charnel intense qui unit le couple se fait bouée de sauvetage, permettant des moments de partage où les mots sont inutiles, où la vie d'avant semble encore toute proche.

Quelques heures de lecture intense avec beaucoup d'émotions et de sourires.
Toutefois, comme certains lecteurs l'ont fait remarquer, Pete Fromm se plaît à malmener la chronologie, passant d'une époque à l'autre et donc d'un stade de la maladie à un autre, rendant parfois la compréhension difficile.
Quant au style, je remarque que c'est souvent la même chose avec les traductions.
Les codes de la littérature américaine n'étant pas les mêmes que ceux de la littérature française, les traductions donnent un texte dont le style nous paraît parfois bizarre, tiré par les cheveux, voire désagréable.
Une lecture dans la version originale serait sans doute plus fidèle et moins déroutante.
La façon de s'exprimer des américains est probablement aussi à prendre en compte.
Tout le challenge est de pouvoir s'immerger dans le récit sans se laisser dérouter par la forme.
Le propos de Mon désir le plus ardent est tel que j'y suis arrivée sans difficultés.
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[Chronique complète sur le blog].

Globalement, les avis que j'ai pu lire sur ce livre étaient élogieux, et, contrairement à de nombreuses autres personnes, j'ai tout de suite accroché au récit. Peut-être parce que je savais à quel point j'allais aimer ce livre. Aussi fort que Maddy et Dalton s'aiment, si ça se trouve. Un couple en parfaite symbiose, si bien qu'iels en perdent parfois leur tact, à dire aux autres « vous ne pourrez jamais être aussi heureux que nous ».

Je me suis laissée embarquer dans cette histoire, naviguant sur cette mer agitée avec cette famille, au bord de la noyade. Leur bouée de sauvetage sera leur amour et leur solidarité, parfaitement dépeints par l'écriture de Pete Fromm, un écrivain remarquable qui, pour la première fois, a écrit à la première personne en faisant vivre un personnage féminin.

Pour conclure, l'auteur nous offre encore un formidable roman avec une histoire d'amour inoubliable, probablement la plus belle que je n'ai jamais lue.
Lien : https://anaislemillefeuilles..
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Madeline et Dalton courent les rivières; Jeunes, amoureux et plein de vie, ils sont guides de raft, amateurs de sensations fortes, passionnés de pêche et de grands espaces. Ils se marient sur les rapides (Les inconditionnels de Pete Fromm reconnaîtront ici une nouvelle du recueil «Avant la nuit») et se mettent au travail : ils veulent beaucoup d'enfants, une entreprise de raft qu'ils espèrent florissante, des vacances sportives en Mongolie, en Alaska... Des projets plein la tête ! Jusqu'au jour où, enceinte de leur premier enfant, Maddie se voit diagnostiquer une sclérose en plaques. Entre colère, refus du handicap et de la déchéance, c'est une lente descente aux enfers qui les attend. Mais l'amour fou qu'ils ont l'un pour l'autre est plus fort que tout, plus fort que la maladie, plus fort que le désespoir.
Un roman très beau, poignant, si bien que j'ai du le poser parfois pour reprendre mon souffle... Un roman très fort d'un auteur qui, décidément, sait retranscrire avec une grande finesse les pensées les plus sombres et les plus lumineuses de ses personnages féminins.
On sort les mouchoirs, mais il y a de l'humour aussi, et le bagout d'une héroïne tenace, courageuse et solaire. Comme je les aime !
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Poignant ? Certes. Larmoyant ? Que nenni !
One ne pleure pas sur les Veinards, ce couple solaire formé par Maddy et Dalton, fondus l'un dans l'autre au premier regard, pétillants de jeunesse et de vigueur, amoureux l'un de l'autre au-delà du commun et amoureux de la vie de guides de raft qu'ils se sont choisie du Wyoming à l'Oregon, plongeant pour s'unir leurs mains jointes dans l'eau vivifiante de la rivière, profondément conscients de la chance inouïe de connaître ce bonheur tellement immense que ce n'est pas la sclérose en plaque diagnostiquée à Maddy à sa première grossesse qui va les arrêter de vibrer. La vie continue, pleine d'embruns, et ils continueront jusqu'au bout de surfer sur les rapides de la maladie, à défaut de ceux de la rivière, Maddy toujours trash et volontaire, Dalton toujours en mouvement et en tension pour Maddy.
C'est lumineux, c'est galvanisant, c'est un hommage à la vie merveilleux que cette histoire, bravo et merci !
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Je n'avais jamais rien lu de Peter Fromm, et j'ai choisi ce livre sur la foi d'excellentes critiques sur Babelio et ailleurs, lues au moment de sa sortie. J'ai un peu attendu avant d'en faire la critique et je crois qu'elle aurait été plus positive si je l'avais écrite tout de suite après l'émotion de la lecture. Je me suis vraiment laissé emporter par ce roman ; quelques jours plus tard, je me sens obligée de poser quelques bémols…
***
Pas de révélations intempestives sur la quatrième de couverture : dès le prologue, Maddy, la narratrice, raconte qu'elle est en fauteuil roulant et compare le physique très avantageux de Dalton, son mari, à celui du David de Michel-Ange. « Et encore, ça, ce n'est rien. Vous devriez nous voir au lit » lance-t-elle aux gens qui les dévisagent. Enfin, les jours où elle peut parler… Le ton est donc donné dès les deux premières pages : drame et humour, ou plutôt sarcasme, souvent. L'histoire de ces deux jeunes gens peut se résumer brièvement. Ils partagent les mêmes passions, le rafting et la pêche à la mouche, et tombent follement amoureux, mais la maladie de Maddy survient. Ils abandonnent ce qu'ils aiment ; Dalton devient charpentier ; ils auront deux enfants et continueront à s'aimer malgré les difficultés causées par la progression de la maladie. Dalton est le narrateur du dernier chapitre, forcément.
***
Pour moi, le roman est devenu prenant après que la maladie de Maddy se soit déclarée. Le début me plaisait très moyennement, si on excepte les parties souvent lyriques sur les beautés de la rivière, les risques des descentes en rafting et les « duels » de pêche à la mouche. Pour le reste, j'avais l'impression de me trouver dans un roman sentimental avec des personnages assez stéréotypés, impression que je garde aujourd'hui. J'avoue que les réactions de Dalton, véritable saint laïc, remarquable d'empathie, de bonté, d'abnégation, de prévenance, d'intelligence, etc., ont fini par m'agacer… J'ai aussi été perturbée par le sentiment de rater plusieurs traits d'humour, de ne pas avoir compris certaines des plaisanteries dans les dialogues que le couple échange, et parfois de me retrouver un peu comme une intruse, ce qui est peut-être le but... Cet amour fusionnel n'est finalement possible qu'avec une certaine dose de dissimulation de l'un et l'autre. Dalt se voit petit à petit grignoté par les difficultés du quotidien et les contingences matérielles. Maddy se débat pour faciliter la vie de son mari tout en étant entièrement dépendante de lui. Les enfants font de la figuration, Atty en prenant la fuite dès qu'il le peut, Izzy en adoptant l'attitude de son père. Je reste avec un malaise diffus par rapport à cette lecture. N'empêche : c'est un livre que j'ai lu vite, qui m'a émue et qui m'incite à aller vers d'autres romans de cet auteur.
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