Il est rare que les morts prennent congé. Sans que nous le sachions, ils s'en vont sans dire adieu, un peu en cachette, comme ces invités à une fête qui se souviennent brusquement d'un rendez-vous plus important et s'échappent par une porte dérobée.
J'ai regardé Alberto, les yeux mi-clos, la tête chancelante au rythme des paroles d'une chanson : « Ta voix a pénétré mon être et je la retiens prisonnière… »