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EAN : 9782266243568
352 pages
Pocket (12/02/2015)
3.7/5   88 notes
Résumé :
L'avion s'est immédiatement mis en branle. Il a pris son élan sur la piste, puis a décollé en nous abandonnant au milieu de nulle part... Comme des clampins, on était plantés là, dans cet environnement inconnu, où on se sentait aussi à l'aise qu'un autocar de culs-de-jatte égaré au mondial de la godasse.

Une fable allumée sur les désastres écologiques et financiers.
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Alors qu'il rend visite à son père atteint de la maladie d'Alzheimer, Antoine Derien reçoit un coup de fil de Judith, son amoureuse depuis 8 ans et mère de Louis. Affolée, elle l'informe qu'elle vient d'être virée et qu'elle a deux heures pour vider les lieux, la Palais Brongniart, une énorme banque d'affaires. Sans voiture et, accessoirement, sans permis, le jeune homme demande à Fano, le petit frère de l'un de ses deux meilleurs potes, de le conduire illico sur place. Arrivés à bon port, ils se font cueillir par une armada de gardiens de la paix, de CRS, de gendarmes et de flics. Au dessus d'eux, des hélicos. C'est à n'y rien comprendre ! D'autant qu'on les laisse entrer...Atteignant, non sans mal, le 18ième étage à pieds, les deux hommes constatent étonnamment qu'il n'y a personne ! Car, ce que ne savent pas encore Antoine et Fano, c'est que l'ONU a décidé d'expulser manu militari tous les traders responsables de la chute de toutes les bourses du monde. Direction une île, non pas paradisiaque, mais vide de tout habitant, exceptée de milliers d'albatros, au milieu de nulle part...

Foutraque, déjanté, jouissif, un brin satirique et écologique, percutant... Pile entre deux, c'est tout à la fois pertinemment drôle et drôlement pertinent !
Parce qu'il y a eu comme un léger malentendu, Antoine et Fano ne s'éclatant nullement dans la finance (le premier ne travaillant plus depuis l'accident de ses deux meilleurs amis et collaborateurs qui a quelque peu fait couler leur projet de construire des bateaux, le second étant prof de yoga), les voilà tout de même embarqués de force ou de force dans un charter low-cost direction une île perdue au milieu de nulle part. Autour d'eux, des traders, des employés et des directeurs de banque, des albatros avec qui ils feront copain-copain, et du plastique. Avec Wiki qui, comme son nom l'indique, a réponse à tout, les deux compères feront tout pour se sortir de ce guêpier. Avec Arnaud le Guilcher, l'on peut dire que l'on ne s'ennuie pas tant cette fable éco-écolo-politico poétique se révèle tout aussi caustique que réjouissante. L'écriture est pétulante et jubilatoire, les dialogues enlevés et les jeux de mots fusent. Insolite et irrésistible !

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J'ai décidé de vous faire une critique sans cul…

J'rigoleeeeeeeeeee bande de nases… non mais par contre je vous préviens j'attaque d'entrée avec la branlette espagnole… Mais alors pourquoi la branlette espagnole vous demandez-vous?

« Pile entre deux », ça ne vous dis rien, bah moi ça me turlutepine un titre comme ça, alors ma bite et mon cerveau se sont concertés d'une manière intellectuelle pour deviner le sujet du roman, et en quelques secondes ils ont fait le lien au fond de ma poche : trois choix mont vénus à l'esprit qui ma bite, alors c'est soit entre les cuisses, soit entre les seins, soit entre les fesses, je ne suis pas raciste… Mais je croix savoir de source miraculeuxe qu'il y a quelques culs bénits dans le coin, donc par respect pour leur ennui matrimonial, nous resterons dans les limites du raisonnable…. Après il y a certainement des croyants qui ont des pratiques d'enculé, mais s'il vous plait, restons concentrés… Il y a bien des prêtes pédophiles, allons bon… tss tss tss… toi avec ton chapelet, je sens que tu n'es pas réceptive à mon humour un peu lourd, Bigaresque, Baffitesque, donc pas d'inquiétude j'irai au d'abord au con puis aux fesses bourrer marie avec grâce devant notre père au septième ciel...

Alors « entre les cuisses » tout le monde connait ? ou connaissait hein, avant les gosses, la maison, la routine et la vieillesse de maman qui ressemble de plus en plus à mammaire qui s'affesse de jou(i)r en néné… m'enfin partons du principe que votre vie n'est pas trop merdique (attention si tu passes par les fesses il se peut queue…) et discutons un peu le bout de gras entre tes seins.

Mes frères et mes soeurs soyons honnêteS ce n'est pas la panacée de la branlette cette pratique, et puis techniquement un peu compliqué car il faut absolument que les nichons de ta femme aient de l'ambition, attention ya pas de sots-bonnets dans la vie, et puis je suis contre les notations, ça stigmatise les premiers de la classe un peu lèche boules pour compenser leur manque d'assurance… de toute façon j'ai toujours préféré les cancres, alors quand on me ramène un E à la maison je ne crache pas dans mes mains non plus tu vois le genre…

Moi je pense que le dieu du cul s'était peut-être programmé une semaine de Genebaise, et puis épuisé par six jours de prières bourratives, il s'est dit que le septième, il allait un peu se branler les couilles, et faire une pause a califourchon sur le bidon de sa déesse, bon déjà rien que la position ça te donne une touche disgracieuse, que si c'est pas ta femme, bonjour l'angoisse, après tu t'actives ridiculement jusqu'à ce queux genèse (du latin jeunesse) se passe… et qu'enfin elle décide de fêter la saint Claude la bouche en coeur… tu vois le genre, bah c'est tout pareil mais en divinement mieux…

Çà c'était ma théorie sur le bouquin, donc je l'ai chopé (le bouquin hein) pour jeter un oeil ou deux, l'auteur n'est pas très connu voir carrément inconnu, voir carrément on s'en branle, brun ténébreux, la barbe de ya longtemps, comme un air de Gésuce, fils de Goseph et de Marie couche toi là, c'est tout doux… tu peux toucher oui bien sur…

Bah rien à voir en fait avec la branlette espagnole, tu vois les aprioris et les préjugés ou ça nous mène, juste à cause d'un titre tendancieux, beaucoup trop loin je trouve, alors qu'entre l'entrée et le fond, ça doit tourner autour des 13 cm, à vu de bite, j'ai jamais eut le compas dans l'oeil, mais bouge pas je vais mesurer avec mon doigt, ah putain c'est rigolo je peux en mettre deux, dis donc c'est humide la dedans…

C'est un marrant l'auteur, un vrai rigolo, il a l'écriture je m'en foutiste, avec le look aussi, et puis l'histoire écolo qui dérive dans les courants pollués d'un océan condamné par la loi du marché, de spéculations abusives, en misère approuvée, ils ont choppé tous les requins de la finance pour les foutre sur un Atoll de déchets, et là c'est le délire assuré…

Je l'aime bien ce mec, il a une bonne tête de fumeur de chichon et la dégaine qui va avec…

Du coup c'est 4 étoiles… et que si tu trouves des fautes, c'est normal, des fois c'est fait exprès, des fois ça se voit que j'ai arrêté l'école en troisième, mais j'essaie de m'améliorer, donc si tu veux me corriger une coquille qui te pique les yeux, tu auras ma reconnaissance éternelle espèce de lèche boules d'enculé de mes deux…

A plus les nases…
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En mai : "Du tout au tout"
En juin : "Ric-rac"
En juillet : "Pile entre deux"
Toujours aussi emballée ! À chaque fois étonnée, intriguée, amusée, cueillie, épatée et résolument conquise.

Cet auteur est génial. Il a le don d'aborder des sujets qui nous préoccupent - ou devraient nous préoccuper - sans jamais être moralisateur, culpabilisant, sentencieux. Il nous enveloppe tout ça dans des romans aussi toniques que barrés et... pouf ! le message est passé. Et bien passé. Sans même qu'on s'en soit aperçu. Ce n'est que le livre refermé que l'on se dit : "Purée ! Faut faire gaffe, quand même. Et pas trop se ramollir."

Dans celui-ci, l'histoire nous est contée sous la forme d'une dystopie. Mais pas un truc plombant où on a juste envie de demander où est le gaz pour en finir plus vite et abréger nos souffrances, puisque même le super héros échoue à sauver le monde de l'apocalypse.
D'abord, chez Le Guilcher, il n'y a pas de super héros. Il n'y a que des gens comme vous et moi - voire pas mieux. Des gens si ordinaires qu'ils en deviennent extraordinaires. Des gens qui parfois touchent le fond mais trouvent en eux, malgré tout, l'énergie vitale, l'amour des leurs, pour donner le coup de talon qui les fera remonter à la surface et entraîner dans leur sillage les moins motivés, les plus désespérés. Leur refus de se résigner est communicatif.

Bon, d'accord... Antoine et Fano parlent aux albatros mais je ne vois pas en quoi cela est improbable. Moi, j'y ai cru, dur comme fer. Suffit de faire du yoga et de pratiquer intensivement le "lâcher prise" et, zou ! la connexion est établie.
D'ailleurs, je m'y mets dès demain. J'ai plein de piafs dans mon jardin qui me racontent leur vie tous les matins et, comme je parle déjà avec mes chats, je sens qu'on va se faire des colloques de toute beauté !
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Décembre 2013…
L'ONU ordonne le châtiment des acteurs de la crise économique mondiale et leur déportation massive sur un atoll du Pacifique parmi les plus pollués du monde (déjà, y a de quoi kiffer). Raflés sur un malentendu, Antoine et Fano vont tenter de survivre dans cet environnement à la dérive, moins proche d'un club de vacances du Cap d'Agde que d'un carré VIP à Fleury-Mérogis. Cadeau-bonus en parallèle, les péripéties d'une bouteille plastique sentimentale qui parle !

Vous avez dit allumé…?? Carrément. Ces aventures absolument barrées, ambiance récession mondiale et désastres écologiques, rappellent vaguement le ‘Prisonniers du paradis' de Paasilinna, en un peu plus féroce et paradoxalement bien plus drôle. Faisez gaffe, c'est du brutal.

Les titres des deux précédents romans d'Arnaud le Guilcher, ‘En moins bien' et ‘Pas mieux' (pas lus, mais je sens que ça va venir), donnent une petite idée du garçon, héritier virtuel d'Audiard (toujours lui). Son écriture copieusement secouée – et néanmoins sensible – peut lasser à la longue mais on succombe malgré tout de bon coeur à ses délires saturés de réjouissantes métaphores.

J'ai aimé aussi l'objet-livre, calligraphie esthétique, format sympa et petits dessins en guise de clin d'oeil au fil des chapitres... L'ensemble vaut le coup. Marrant, touchant, insolite et surprenant.

Pile entre bon et… très bon.


Lien : HTTP://MINIMALYKS.TUMBLR.COM/
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C'est drôle, c'est poétique, c'est politique, c'est écologique, c'est flippant, c'est un excellent moment de lecture !
Je conseille vivement ce livre parce qu'il recèle mille et une surprises, parce qu'il parle de notre planète, de notre société et parce qu'il faut vraiment se bouger, il est grand temps.
Arnaud le Guilcher a un imaginaire très fort, il permet à son lecteur de plonger dans son rêve (et ses cauchemars) grâce à une plume efficace empreinte de sensibilité et d'un humour parfois foudroyant.
Zobi la mouche, je connaissais celle des négresses vertes, mais celle d'Arnaud le Guilcher est encore meilleure ! Non seulement elle nous donne une leçon de lâcher prise (Fano a toujours des exemples efficaces, normal c'est un prof de yoga) mais en plus elle nous crame de rire "Veuillez taper votre recherche."
Dès qu'on a ri à plus soif et puisqu'on se crève de soif sur cet atoll, alors on retrouve Arrowhead, la bouteille qui ne contient pas d'eau mais porte la bonne parole et d'un coup... on pense à Judith et Louis, à mon père, à cet océan qui brille de mille feux de plastique luisants sous le coucher du soleil. Ça pourrait être poétique, sauf que c'est la merde.
"Ma peine est à l'image de la nature qui nous environne : elle est immense."
"Elle est un liquide amniotique ou un acide dans lequel on baigne. Elle est une cathédrale ou un tombeau. C'est un lieu où je me perds. C'est un lieu où je me mélange."
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Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
... un chien, c'est déjà pas finaud mais l'otarie c'est pire... Pardon, mon pote, mais mets-toi deux secondes dans la peau de Darwin. Tu essaies de faire un truc un peu carré. Tu ranges tout bien : Les poissons avec les poissons. Les mammifères avec les mammifères. Les oiseaux avec les oiseaux. T'es claqué et tu bâcles un peu la fin, en faisant un gros tas avec le reste... Les insectes et tous les trucs merdiques. Et puis, quand t'as vraiment fini, juste avant de boire une bière bien méritée, tu te retrouves avec l'otarie sur les bras. Et juste là, tu fonds en larmes devant ce machin mi-thon mi-cochon, impossible à garer... L'otarie, t'avoueras que c'est quand même un peu la honte. C'est les fonds de tiroir de la création, cette bestiole. C'est ni fait ni à faire.
– Oui, mais c'est gentil.
– Gentille, une otarie ? Gentille, mon cul ! Dans l'imaginaire gnangnan, c'est une chouette bestiole, avec une trogne craquante qui joue à la baballe ! Mais, mon vieux, ça pèse trois cents kilos, cette merde ! Et ça a des dents comme des sécateurs ! "Gentil" ? Mais de quoi tu parles ? Ça passe son temps à trucider les bébés manchots pour le fun, à déchiqueter des familles entières de maquereaux... Si tu veux le fond de ma pensée, une otarie, c'est un serial killer déguisé en peluche.
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— Une otarie c’est un poil plus élaboré qu’un chien quand même…
— D’où tu tiens une connerie pareille ?
— Déjà, une otarie, c’est amphibie. Ca vit sur l’eau et sur la terre. C’est un détail non négligeable… Amuse toi à mettre un labrador à la flotte… au bout de cinq minutes, t’auras plus un chien, mais une boule de poil qui sent le macchab.
— Je t’arrête tout de suite ! Une tortue c’est amphibie aussi. Total, c’est grotesque : un caillou avec une moche tête de vieille édentée… Tu parles d’un non argument.
— Tu peux pas dire ça, Antoine, tu peux pas dire ça…
— Un chien c’est brillant, c’est aimant, affectueux. T’as déjà entendu quelqu’un affirmer que l’otarie est la meilleure amie de l’homme ?
— Non…
— T’’as déjà entendu parler d’une otarie d’aveugle ?
— Non…
— D’une otarie de traîneau ?
— Non…
— D’une otarie de chasse ou de montagne ?
— Non…
— T’as déjà vu une otarie courir après une brebis pour la ramener vers le troupeau ?
— Non…
— Bon ben voilà.CQFD. Un chien, c’est déjà pas finaud mais l’otarie c’est pire… Pardon, mon pote, mais mets toi deux secondes dans la peau de Darwin. Tu essaies de faire un truc un peu carré. Tu ranges tout bien : les poissons avec les poissons. Les mammifères avec les mammifères. Les oiseaux avec les oiseaux. T’es claqué et tu bâcles un peu la fin, en faisant un gros tas avec le reste… Les insectes et tous les trucs merdiques. Et puis, quand t’as vraiment fini, juste avant de boire une bière bien méritée, tu te retrouves avec l’otarie sur les bras. Et juste là, tu fonds en larmes devant ce machin mi thon mi cochon, impossible à garer… L’otarie, t’avoueras que c’est quand même un peu la honte. C’est les fonds de tiroir de la création, cette bestiole. C’est ni fait ni à faire.
— Oui, mais c’est gentil.
— Gentille une otarie ? Gentille, mon cul ! Dans l’imaginaire gnangnan, c’est une chouette bébête, avec une trogne craquante qui joue avec une baballe ! Mais, mon vieux, ça pèse trois cent kilos, cette merde ! Et ça a des dents comme des sécateurs ! « Gentil » ? Mais de quoi tu parles ? Ca passe son temps à trucider les bébés manchots pour le fun, à déchiqueter des familles entières de maquereaux… Si tu veux le fond de ma pensée, une otarie, c’est un serial killer déguisé en peluche…
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- C’est quoi votre nom ?
- Christian Claviait.
- Clavier ? Comme l'autre ?
- L'autre qui ? Et puis d'abord, moi, c'est pas Clavier, c'est Claviait. Avec le "ait" de cassoulet.
- De taboulé ?
- Non. Cla-vi-ait. Comme le verbe "clavier" à l’imparfait.
- Ça existe pas le verbe "clavier".
- On dit quoi quand on tape au clavier alors ?
- On dit "taper au clavier".
- Ah. Ceci dit, Jean Raynault et Christian Claviait, je devrais m'en souvenir.
- Pourquoi ?
- Les deux comiques...
- Connais pas.
- L'Enquête corse ?
- Vois pas...
- Les Visiteurs ?
- A me dit rin...
- Mais enfin... Les Visiteurs ? Quand même ! Quatorze millions d'entrées ! Le film où Jacquouille la fripouille est perdu dans les couloirs du temps ?
- Arrêtez. Je connais pas, je vous dis...
- Vous connaissez pas grand monde, vous.
- J'en connais assez pour savoir que j'ai pas besoin d'en connaître plus.
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"J'ai dit que j'étais pas d'accord. IL a souri. Je lui ai demandé par quel canal il comptait rentrer la sonde. Il m'a répondu par l'oreille. J'ai dit que ça m'étonnerait un peu quand même et il m'a avoué en souriant doucement que l'introduction se ferait par le sexe.

Une sonde dans ma bite ? Vous avez perdu la raison ?" (page 79)


"Ami lecteur mâle, sache que si un jour , ça t'arrive, l'anesthésie de la bite se fait avec une noisette de gel et que c'est tout. Une noisette et terminé. La jeune femme me badigeonne le gland en me regardant dans les yeux. Je me demande si après, je dois l'inviter au resto, vu que d'habitude, quand les filles me font ça, c'est qu'avant, on a bien cassé la croûte (page 80)"
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- Des œufs ? Ils n’ont quand même pas osé nous approvisionner en œufs par hélicoptère, ces petites fientes fascistes.
- Ils se sont pas gênés...Ils nous en ont cloqué quatre douzaines, en plus.
- Je vous le dis comme je le pense, il ne faut rien attendre d’une civilisation qui nourrit ses détenus en leur jetant des œufs d’une hauteur de cinquante mètres...Quand on en arrive à dépendre d’individus capables d’une aberration pareille, c’est que la fin du monde est proche.
- Exactement. Nous sommes séquestrés dans un univers qui se délite.
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Vidéo de Arnaud Le Guilcher
A l'occasion de la 11ème édition du salon international du livre en format livre de poche Saint-Maur En Poche, la journaliste Mélanie Morin recevait sur la scène de la Griffe Noire deux auteurs auteurs français Arnaud le Guilcher et Nicolas Robin...
Une folie passagère de Nicolas Robin aux éditions Anne Carrière https://www.lagriffenoire.com/144001-divers-litterature-une-folie-passagere.html
Roland est mort de Nicolas Robin aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/79241-divers-litterature-roland-est-mort.html
Du tout au tout de Arnaud le Guilcher aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/?fond=produit&id_produit=102122&id_rubrique=338
Pas mieux de Arnaud le Guilcher aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/21718-poche-pas-mieux.html
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