Rêve, regain, espoir, amour sont des mots clés de ce recueil magnifique écrit par cette « mulhousienne d'adoption » dont j'ai trouvé plusieurs opus, à la médiathèque. C'est un miracle qu'ils n'aient pas été déjà retirés des collections. Leur aspect « rudimentaire » a attiré mon attention. En effet, comme je l'ai déjà écrit pour l'un d'entre eux, il s'agit d'auto-édition à une époque où cela était une gageure : les années 1990. J'ai eu bien raison de m'y attarder, car c'est un moment unique que j'ai passé en compagnie de la poésie entrainante et entêtante de
Violette Fulpin.
du feu sous la cendre est mon préféré des trois. Les rimes, en apparence faciles, sont parfois très subtiles et l'optimisme qui repose paradoxalement sur des « clair-obscurs » en est contagieux. Je m'octroie le droit de poster plusieurs citations, avec espoir que ce partage enthousiaste soit le bienvenu.
Comme l'écrit Claude Diringer (délégué régional du Cercle International de la Pensée et des Arts Français, Fondateur et animateur des Cahiers du Rhin) dans sa courte mais émouvante préface :
« Le feu couve encore sous notre enveloppe charnelle qui se sait cendres. La poésie est ce souffle qui ravive le feu porteur d'Amour et d'espérances ! […] Les braises ne couvent plus sous la cendre, elles renaissent à la vie, s'offrent au soleil et deviennent ces feux de joie qui réchauffent nos coeurs.
"Et que s'arrêtent les guerres" ».