A Elfrida, une petite ville du sud de l'Arizona, la tête du "Diable Noir" est mise à prix pour mille dollars, c'est une jolie somme !
Mais ce gaillard-là n'a pas usurpé son surnom.
c'est une vrai créature de l'enfer !
C'est un chef de bande d'une habileté et d'une audace extraordinaire.
Il agit avec rapidité et, servi par un important réseau d'espions, il disparaît, ses forfaits accomplis, sans laisser aucune trace.
Personne ne peut se vanter d'avoir vu son visage.
On le décrit comme un jeune homme, grand et mince, entièrement vêtu de noir.
Il dissimule ses traits derrière un foulard de soie.
Ce jour-là, un inconnu, avant de faire irruption dans le bureau du shériff, s'installe à l'hôtel Chiricuha.
La nouvelle de son arrivée fait vite le tour de la ville.
Son nom est Jack Diamond. Il paraît qu'il est agent fédéral ...
Ce western est signé, dans le journal de Tintin, par Liliane et
Fred Funcken.
Il y est annoncé, dans le neuvième numéro de mars 1959, par une planche originale et par sa superbe couverture dans le dixième.
C'est un western très classique, digne de la "dernière séance".
Jack Diamond, l'agent fédéral, ne vivra, en 1959, que le temps de trois aventures :
"Le diable noir", "le chien d'Absaroka" et "ombres sur la piste".
A la fin des années 60, Liliane et
Fred Funcken signeront, avec Yves Duval, une autre série du même genre dont le héros sera Doc Silver, un jeune médecin à l'allure de citadin.
Au début de la décennie, déjà,
Fred Funcken avait illustré les aventures, plus humoristiques, du lieutenant Burton, écrites par Michel Deverchin et Yves Duval.
Le temps a peut-être moins retenu ces trois séries que "
le chevalier blanc", "Capitan" ou Harald le viking" et que les mythiques histoires complètes en quatre planches signées par le couple dans le journal de Tintin.
Il n'empêche que les aventures de Jack Diamond se relisent aujourd'hui avec toujours autant de plaisir.
Elles ont un petit côté "naïf" qui ajoutent à leur charme ...