Citations sur Outlander, tome 7.1 : L'écho des coeurs lointains (24)
C'était l'une des règles maçonniques de base, on ne discutait ni de religion ni de politique dans les loges, ce qui expliquait sans doute pourquoi la franc-maçonnerie survivait depuis aussi longtemps.
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Peut-être était-ce de songer aux lieux saints ou à Claire mais il se souvint soudain d'une autre eglise, celle où ils s'etaient mariés. Il sourit à cette pensée. Cette fois là n'avait rien eu de paisible. Il sentait encore les battements effrénés de son coeur quand il etait entré, l'odeur de sa sueur (il empestait comme un bout esperait qu'elle ne le remarquerait pas), la sensation d'oppression qui l'empêchait de respirer. Puis sa main dans la sienne, ses petits doigts glacés serrant les siens, cherchant un soutien.
Un sanctuaire. Voilà ce qu'ils avaient été l'un pour l'autre, ce qu'ils etaient toujours. Le sang de mon sang. La minuscule entaille avait cicatrisé mais il masse doucement le gras de son pouce. Il sourit en l'entendant à nouveau prononcer ces mots comme s'ils coulaient de source.
- Tu ne pouvais pas pleurer quand les enfants sont partis, ni pour ta maison, ni pour ton petit jardin, ni pour la pauvre jeune fille et son bébé. Mais tu pleures pour ton chat parce que tu sais que tu pourras t'arrêter.
- D'où tiens-tu ça ?
- Parce que moi non plus je ne peux pas pleurer sur toutes ces choses, Sassenach, et je n'ai pas de chat.
- Jamie, dis-je enfin. Tu es... tout. Toujours.
Une heure plus tard, nous quittions Fraser's Ridge.
L’Éternel est mon berger, je ne manquerai de rien
Il me fait reposer dans de verts pâturages.
Il me mène près des eaux paisibles.
J'avais assisté à des levers de soleil sur les mers chaudes qui ressemblaient à l'éclosion d'une immense fleur, un majestueux déploiement de lumière. Celui-ci était un lever de soleil du nord : la lente ouverture d'un coquillage bivalve, froid et délicat, le ciel formant une nacre chatoyante au-dessus d'une mer d'un gris pâle.
PS: Au sujet de La Gazette se Wilmington, ton père s'est mis en tête de découvrir qui avait fait paraître cette maudite annonce de l'incendie. Cela dit, je ne devrais pas m'en plaindre. Si tu n'étais pas tombée dessus, tu ne serais peut-être jamais venue. Au cours de ton séjour parmi nous, beaucoup de choses se sont produites que je déplore mais je ne regretterai jamais que ton père et toi ayez pu vous connaître.
- Tu ne pouvais pas pleurer quand les enfants sont partis, ni pour ta maison, ni pour ton petit jardin, ni pour la pauvre jeune fille et son bébé. Mais tu pleures pour ton chat parce que tu sais que tu pourras t’arrêter.
- D’où tiens-tu ça ?
- Parce que moi non plus je ne peux pas pleurer pour toutes ces choses, Sassenach, et je n’ai pas de chat.
« S’efforçant de couvrir leurs voix, William se lança dans des salutations alambiquées et, dans un élan de galanterie, alla jusqu’à baiser la main de Mme MacKenzie. Dans la foulée, il baisa également celle du bébé, provoquant l’hilarité générale. M. MacKenzie le regarda bizarrement mais ne sembla pas en prendre ombrage. Il lui serra la main avec une vigueur toute républicaine puis, histoire de montrer qu’il avait lui aussi le sens de l’humour, enjoignit à son fils de tendre la sienne à son tour. Intrigué par l’épée d’apparat de l’officier, l’enfant lui demanda :
— T’as déjà trucidé quelqu’un ?
— Non, pas encore, répondit William avec un sourire. »
- Oui, c'est bien ce qu'il me semblait, dit-il en se frottant la joue. Veux-tu bien venir au lit avec moi, Sassenach ? Il n'y aura que nous deux.