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Avengers - The Initiative tome 1 sur 1

Stefano Caselli (Illustrateur)Steve Uy (Illustrateur)
EAN : 9780785125167
144 pages
MARVEL - US (26/03/2008)
4/5   1 notes
Résumé :
The Civil War is over and from now on, this is the new face of the Marvel Universe - The Initiative! Whose side were you on? If you were pro-registration, then there's one hell of a price to pay. You're in the army now. Every last one of you. Fall in with Yellowjacket, War Machine, She-Hulk, Justice and The Gauntlet as they train the heroes of tomorrow for the super-powered conflicts of today! Marvel's army of super heroes has just become a super hero army! Also fea... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une série consacrée à des superhéros ayant besoin d'entraînement, se déroulant juste après les événements de Civil War (2006/2007) de Mark Millar & Steve McNiven. Il comprend les épisodes 1 à 6, initialement parus en 2007, écrits par Dan Slott (épisodes 1 à 5) et Christos Gage (épisode 6), dessinés et encrés par Stefano Caselli (épisodes 1 à 5), et par Steve Uy (épisode 6). La mise en couleurs a été réalisée par Daniele Rudoni (épisodes 1 à 5) et par Uy (épisode 6). Les couvertures ont été réalisées par Jim Cheung (épisodes 1 à 5), et par Stefano Caselli (épisode 6). Ce tome a été réédité dans Avengers: The Initiative - The Complete Collection Vol. 1 qui contient les épisodes 1 à 19 et le numéro annuel 1.

Après les événements de Civil War et la mort de Captain America, Tony Stark (Iron Man) est devenu chef du SHIELD, et a mis en oeuvre une organisation de recrutement pour les jeunes superhéros, dénommée L'Initiative, afin d'éviter que la catastrophe de Stamford ne puisse se reproduire. À Bagdad, en Iraq, les forces militaires américaines bénéficient de l'aide de Gauntlet (Joseph Green), un superhéros sans masque, sergent de l'armée, utilisant une arme extraterrestre lui recouvrant l'avant-bras droit. Juste à la fin d'une action d'interception, il est accosté par Henry Peter Gyrich qui vient le recruter pour qu'il serve de sergent instructeur au Camp Hammond, afin de former les jeunes superhéros. À Evanston dans l'Illinois, une jeune demoiselle se faisant appeler Cloud 9 (Abigail Boylen) s'amuse à voler sur son nuage. Elle est interceptée pas 2 avions chasseurs et par War Machine (Rhodey Rhodes) qui lui indique qu'elle ferait mieux de se faire recenser pour pouvoir bénéficier d'une formation. À Liberty dans le Kentucky, Justice (Vance Astrovik) recrute Michael Ian van Patrick (MVP) en présence de son père, dans le salon de leur pavillon. À San Francisco, les Mighty Avengers sont en train de combattre une version d'Ultron. Ils bénéficient de l'aide d'Armory (Violet Lightner), une jeune superhéroïne.

Lors de l'arrivée à Camp Hammond (ainsi nommé en l'honneur de Jim Hammond, le premier Human Torch), les nouvelles recrues sont rejointes par Slapstick (Steve Harmon), Trauma (Terrence Ward) et quelques autres, et accueillies par Yellow Jacket (Hank Pym). Dès leur descente de car, ils sont placés sous l'autorité de Gauntlet (Joseph Green). Dès le lendemain, ils commencent leur entraînement par un parcours du combattant, sous le regard de She-Hulk (Jennifer Walters), ayant été rejoints par Thor-Girl (Tarene Olson), Komodo (Melati Kusuma), Rage (Evin Haliday), Hardball (Roger Brokeridge) entre autres. Ils reçoivent ensuite leur dotation vestimentaire, avec costume de superhéros personnalisé, puis vont prendre leur douche. Ils passent ensuite une évaluation en salle, sous le regard de Gauntlet, Peter Gyrich et le baron Werner von Blitzschlag. Malgré la supervision de ces professionnels, un accident se produit, coutant la vie à un des élèves.

C'était l'époque où les séries événements avaient des répercussions à moyen terme sur l'univers partagé Marvel, en l'occurrence une montée en puissance de la responsabilité de Tony Stark et la mise en place d'un programme d'entraînement des individus ayant acquis des superpouvoirs pour éviter qu'ils n'en fassent n'importe quoi, qu'ils mettent en danger des civils, qu'ils n'occasionnent des dommages collatéraux. le lecteur découvre donc le camp d'entraînement situé à Stamford dans le Connecticut, enfin pas tant que ça, quelques salles, entre zone d'entraînement, dortoirs et laboratoires secrets, sans oublier l'infirmerie. Il assiste à l'entraînement des nouvelles recrues, mais aussi à leurs premières missions telles qu'une attaque aérienne d'Hydra, une approche de Spider-Man et du Sinister Syndicate, ou encore une intervention en plein pendant World War Hulk (2007, Greg Pak & John Romita junior). le lecteur peut s'interroger sur le niveau de responsabilité des instructeurs qui n'hésitent pas à soumettre des adolescents au feu de l'ennemi en situation de combat réel, après à peine quelques jours passés à les entraîner.

Dan Slott a choisi, certainement en suivant les consignes éditoriales, de constituer l'équipe de nouvelles recrues sur la base d'un savant mélange de nouveaux personnages, et d'assistants adolescents apparus au fil de diverses séries avec des succès d'estime au mieux. Là aussi, le lecteur peut se poser des questions sur le recrutement d'un individu comme Rage (Elvin Haliday) qui avait réussi à faire partie des Avengers, l'équipe principale, ou de Slapstick (créé en 1992 par Len Kaminski & James Fry), totalement décalé dans le cadre de ce centre de formation. D'ailleurs, au vu du nombre des recrues, Slott puis Gage ne peuvent pas tous les développer et leur insuffler une personnalité. Les différents ennemis montrent bien les limites auxquelles se heurtent les scénaristes : ils doivent s'intégrer dans des récits déjà existants, développés par ailleurs, sans pouvoir influer sur leur déroulement ou leur issue. du coup, il faut qu'ils trouvent une dynamique narrative ailleurs. le principe d'un camp d'entraînement pour superhéros novices permet de faire apparaître d'autres superhéros chevronnés comme instructeurs. le lecteur familier de l'univers partagé Marvel peut donc repérer et identifier, au fond d'une case, Miss Marvel (Carol Danvers), Red Wolf (William Talltrees), Gargoyle (Isaac Christians), Doc Samson (Leonard Samson) et quelques autres. le degré d'interaction est minimal, voire inexistant, entre eux et les nouvelles recrues. Ces dernières bénéficient de quelques cours spécialisés, avec des instructeurs comme Ben Grimm, ou même de cours particulier, par exemple avec Mirage (Danielle Moonstar). Là encore le niveau d'interaction reste assez faible.

Pour les 5 premiers épisodes, les dessins sont réalisés par Stefano Caselli, un artiste ayant une bonne expérience en comics de superhéros. Dans un premier temps, le lecteur remarque surtout la colorisation de Daniele Rudoni qui aime bien les couleurs pastel et un peu délavées. le résultat déconcerte un peu : entre cases ternes et en même temps couleurs pop. le travail est professionnel et minutieux, mais il a tendance à renforcer l'impression d'artificialité, comme s'il s'agissait d'un dessin animé en ombrage de celluloïd (cel-shading) pour un aspect faisant penser à du plastique, pas des plus heureux. Steve Uy se cale aussi sur cette approche, avec une meilleure utilisation des textures appliquées par infographie, mais la même impression de toc. Caselli réalise des dessins de type descriptif, avec un détourage encré des contours, généralement avec un trait fin, tout en faisant varier son épaisseur pour faire ressortir les reliefs des formes. Il a fort à faire pour donner une apparence différente aux très nombreux personnages, que ce soit les principaux élèves, ou les superhéros de passage. Cette dimension de la narration visuelle est de qualité, car le lecteur reconnait tout le monde sans peine.

Au fur et à mesure des séquences, Stefano Caselli se retrouve à représenter des lieux très différents : de Bagdad à New York, en passant par les installations de Camp Hammond. le lecteur observe avec plaisir que l'artiste fait un effort pour donner de la consistance à ces différents lieux, au moins dans les cases initiales. Il a régulièrement recours à l'infographie pour insérer des images retouchées en fond de case, comme les immeubles floutés vus du ciel sous Cloud 9 en train de voler, ou la zone plus rurale toujours en vue du ciel en arrière-plan du vaisseau d'Hydra, ou l'impressionnante vue plongeante au milieu des gratte-ciels de New York. Même quand il représente les salles et les corridors de Camp Hammond, il ne se contente pas de 3 traits pour vaguement évoquer une cloison en arrière-plan. le nombre de cases dépourvues d'arrière-plan est assez faible pour un comics de superhéros. Caselli se conforme plus aux conventions visuelles en ce qui concerne les personnages. La direction d'acteurs n'a rien de naturaliste : les protagonistes ont souvent la bouche grande ouverte, ou les dents serrées pour montrer au choix la concentration, la colère ou la détermination. Les superhéros et supercriminels prennent des postures assez torturées dès qu'il s'agit d'une scène d'action ou d'affrontement physique. Au fur et à mesure de l'avancement du récit, Caselli se focalise plus régulièrement sur les visages en gros plan comme solution passe partout à la mise en scène des dialogues.

Steve Uy détoure les formes uniquement en traits très fins de largeur immuable. Il utilise des couleurs un peu plus claires que Daniele Rudoni. Il épure beaucoup plus les visages que Caselli. Cela aboutit à une apparence encore plus de dessin animé pour jeune public. Dans le même temps, il intègre mieux l'utilisation des effets spéciaux de l'infographie aux cases, pour des images qui apparaissent assez denses en informations visuelles. le lecteur apprécie l'expressivité accrue des personnages qui en découle, tout en regrettant qu'ils soient atteints de jeunisme systématique. Cet épisode 6 se concentre sur une enquête au sein de la base pour trouver qui a agressé un instructeur, le blessant au point qu'il soit sans connaissance dans l'infirmerie de la base. En effet, ne pouvant pas alimenter leurs intrigues uniquement avec des affrontements en situation réelle, les scénaristes complètent avec des problèmes surgissant à l'intérieur de l'enceinte de la base. le récit en devient plus intéressant, car ils savent faire ressortir le fait qu'une telle installation attire l'intérêt de personnes pas forcément bien intentionnées. Sur ce plan, la narration gagne en consistance et en complexité. Slott puis Gage savent faire ressortir le manque de confiance en eux des nouvelles recrues, ainsi que les motivations officielles et officieuses des différentes personnes impliquées, y compris certains décideurs, certains élèves et des individus convoitant une chose ou une autre

Voilà un premier tome un peu décevant, mais également très intriguant. Les scénaristes sont confrontés à la difficulté de mettre en place beaucoup d'éléments divers, que ce soient les nouveaux personnages ou le principe même d'un camp d'entraînement, tout en tissant des liens étroits avec l'univers partagé Marvel. Les dessinateurs doivent mettre en scène des affrontements physiques spécifiques des comics de superhéros, tout en faisant ressortir la dimension personnelle du parcours de chaque nouvel arrivant. Les créateurs ne réussissent pas à donner vie à autant de protagonistes, ni à rendre intéressants des affrontements qui se résolvent dans d'autres séries. Par contre, ils commencent à dresser un tableau très intriguant des différents intérêts et convoitises qui s'entrechoquent au sein de ce camp d'entraînement. 4 étoiles, en espérant que le potentiel de la série sera mieux exploité par la suite.
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Tous nos remerciements à Emmanuel Peudon pour le montage et à ClemB pour le générique. Plus d'infos sur notre site internet : https://www.panini.fr/
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