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3,89

sur 1345 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un conte fantastique pour enfant, exclusivement ?
Une nouvelle multi primée (British science-fiction, hugo et nebula du court roman, brian stoker et locus du roman jeunesse).


Coraline, une petite jeune fille hardie, est une exploratrice née. Dans sa nouvelle maison, aux voisins un peu bizarres, elle découvre un passage. Derrière une porte, un autre monde l'attend. Où une chose, qui se veut son autre mère, va tout faire pour la garder près d'elle. Mais c'est sans compter sur la débrouillardise et l'esprit aventureux d'une petite gamine qui ne s'en laisse pas compter.


Ce n'est pas de l'autre côté du miroir (les références à Alice sont nombreuses, assumées et mises en avant un peu par tout le monde) mais de l'autre côté de la porte que se passe l'aventure.
Une aventure à partir de 10 ans, sans doute, mais interdite au plus de 13... Une histoire qui fera probablement frissonner vos jeunes enfants et peut être même cauchemarder (faut assumer), mais qui fera doucement rigoler les plus âgés nourris aux horreurs télévisuelles bien plus glauques que ce charmant récit.
Cela se lit très facilement, trop facilement ? trop vite.


A tout prendre, je préfère encore du même auteur, L'étrange vie de Nobody Owens et pour les adultes : American Gods.
Je ne suis probablement pas le bon public pour ce genre de littérature.
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Plus jeune, j'aurais sans doute adoré cette lecture : je crois que c'est typiquement le genre de roman que j'ai lu quinze ou vingt ans trop tard.

Coraline vient d'emménager dans une nouvelle maison avec ses parents. Un jour, alors qu'elle s'ennuie, elle découvre une porte qui l'emmène dans un autre monde... Une version beaucoup plus cool de son propre monde, mais où les gens ont des boutons noirs à la place des yeux.

L'histoire est bien construire, les thématiques bien abordées, l'héroïne intelligente et débrouillarde. J'ai passé un moment plaisant avec la lecture audio. Mais disons qu'après avoir lu tout Sandman et American Gods, ça me semble un peu léger. C'est une question que je me pose parfois : comment ne pas avoir d'attentes démesurées envers un auteur dont on a lu les chefs-d'oeuvre? Et est-ce pertinent de comparer des ouvrages jeunesse à des ouvrages adultes?

Je serais quand même tentée de voir l'adaptation en film animé, ne serait-ce que par curiosité.
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Si « l'étrange vie de Nobody Owens » était un hommage au « livre de la jungle », « Coraline » est quant à lui un hommage à « Alice au pays des merveilles ». Gaiman semble aimer visiter l'imaginaire enfantin. le résultat est plaisant mais ne m'a pas totalement enthousiasmée.

Il y a incontestablement une atmosphère, une ambiance particulière dans « Coraline ». Je trouve ça audacieux et intéressant d'adopter, dans un récit destiné à la jeunesse, une tonalité sombre qui joue sur le bizarre et l'angoisse, qui peut même provoquer parfois un certain malaise. « Coraline » est un conte horrifique, il peut faire flipper le jeune lecteur.

Si « Coraline » est un conte horrifique, un voyage au pays du cauchemar, il se lit bien comme un conte. Comme lorsque je lis un conte, j'ai ressenti comme une distance avec le récit. Pas d'identification, pas de véritable immersion, pas vraiment d'empathie pour le personnage, je reste toujours un peu spectatrice des contes. Si cette distance ne me gêne pas lorsque je lis un conte c'est en grande partie parce qu'un conte est bref. « Coraline » m'a paru un peu longuet malgré ses 150 pages et aurait mérité d'être plus court, à l'image d'un conte classique. du coup, cette distance et ce manque d'immersion ont fini par me lasser un peu.

De ce que j'ai pu en lire, Gaiman est un auteur que j'apprécie mais ce « Coraline » ne se hissera pas parmi mes préférés de l'auteur. Au rayon jeunesse, j'ai préféré « Nobody Owens », plus prenant et plus abouti, « par bonheur le lait », inventif et plus drôle, et hors jeunesse « la mythologie viking », mais là c'est le thème qui me séduit plus.
Cette lecture ne m'a pas fâchée avec Gaiman, j'ai d'autres romans de lui dans ma PAL et je compte bien les lire un jour. « Coraline » est un roman sympathique et de bonne facture même si mon enthousiasme est mesuré.


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C'est tout moi, ça.
Je propose un titre pour un challenge de lecture ; il est accepté et finalement, je m'aperçois que je n'accroche pas tant que ça.
Coraline est pourtant un classique du conte jeunesse. Mais bon, c'est comme ça. Merci, au revoir.

Bon, ok je développe un minimum. Faut vous avouer que je savais dès le départ que je sortais un peu de ma zone de confort avec ce bouquin. Je tente de temps en temps pour ne pas me blaser, et il y a parfois de bonnes surprises. le livre étant court, il n'y a pas de malaise à essayer hein.
La première partie m'a donné du mal. J'ai trouvé ça trop gamin (c'est un peu la cible, en même temps) ; assez similaire à Alice d'ailleurs (celle de Lewis Carroll). Les personnages secondaires comme les deux vieilles actrices et le dompteur de souris avaient du potentiel, mais restent vraiment en retrait. Et j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Coraline s'ennuyait autant, pourquoi elle ne développait pas son propre imaginaire (il est dit plus loin qu'elle se voit en exploratrice, mais visiblement cela ne suffit pas à supprimer son ennui). Pourquoi elle n'avait pas d'amis de son âge aussi.
A partir du moment du « défi à l'autre mère », j'ai beaucoup plus accroché. C'est beaucoup plus animé, vivant, dangereux. Coraline vit. Elle se rend compte que sa vie « ennuyeuse » est en fait géniale. Il lui manquait un point de référence. J'ai adoré le chat et trouvé la ruse finale d'une grande intelligence. Futée la petite fille. L'atmosphère est inquiétante à souhait. Étant jeune, j'aurais eu la frousse et j'aurais fait des cauchemars.

Je terminerai en disant qu'en matière de « main », je préfère largement celle de la Famille Adams. Comprenne qui pourra 😊.
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Littérature jeunesse, littérature jeunesse... ben faut voir. Moi j'ai eu les jetons. Je voulais découvrir Neil Gaiman, c'est réussi.

« J'ai commencé ce livre pour Holly. Je l'ai fini pour Maddy. »

Je vois que ce Monsieur a eu le temps de mettre deux bébés en route entre la première et la dernière ligne de ce roman fantastique (je veux pas dire mais 155 pages, ça ne fait pas beaucoup.. certes, il a pu faire une pause d'écriture. Il a même dû en faire plusieurs). Mais pour en revenir à Coraline.. c'est dingue comme on peut, parfois, avoir bon goût. J'adore ce prénom, Caroline. Tiens, voilà que je suis comme les deux vieilles. Décidément ce conte touche plus qu'on ne le pense.

Donc, je disais... un conte qui fait peur, même aux grands ! Mais j'ai été courageuse. J'ai lutté vaillamment contre l'une de mes phobies parce que c'est écrit « le courage, c'est quand on a peur mais qu'on y va quand même. » C'est ce qui est beau dans ce conte.

Il parle de nos peurs les plus profondes, celles qui touchent à notre famille. C'est le point de départ de ce livre : ses enfants. J'ai eu l'impression qu'il nous rappelle qu'il faut passer du temps avec nos enfants pour qu'ils ne passent pas la porte, qu'ils soient suffisamment confiants et sûrs d'eux pour ne pas se laisser duper par des beaux parleurs, qu'ils puissent discerner le vrai du faux avec leur petite pierre -trouée par nos soins- afin de pouvoir affronter la vie pour construire la leur sur des bases solides.

J'ai bien aimé cette lecture pour les grands qui ont des petits, et pour les petits qui vont devenir grands.
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« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler de Coraline

-C'est ma cousine…

-Mais non, bécasse. Coraline, de Neil Gaiman, roman à l'origine du film en stop-motion d'Henry Selick.

Or donc, Coraline emménage avec ses parents dans une grande maison, divisée en plusieurs appartements. Elle explore et fait la connaissance de ses voisins, tous quelque peu… originaux, puis découvre un passage. Au bout de celui-ci, une maison semblable à la sienne, les mêmes voisins quelque peu… originaux mais plus intéressants, et ses « autres » parents : presque identiques aux siens, mais plus intéressants.

-Plus intéressant ?

-Oui. Plus attentifs, plus affectueux, plus proches de Coraline. Très vite, l'autre mère propose à Coraline de rester pour toujours à condition de se laisser coudre des boutons dans les yeux. La petite fille va-t-elle tomber dans son piège ?

-Moué… un conte où le plus petit gagne contre le plus grand, quoi, rien de bien nouveau.

-Oui et non ! le récit est bref et possède donc toutes les qualités d'une nouvelle : le décor est vite planté, les actions s'enchaînent avec fluidité. Et je trouve un peu réducteur d'appeler « conte » cette histoire, je la trouve plus proche d'un récit horrifique. Il règne une ambiance pesante d'ennui d'abord et d'angoisse ensuite, les deux très réussies.

Cependant, j'ai terminé l'histoire avec un goût d'inachevé. J'ai regretté de ne pas en savoir plus sur la sorcière. La nature des fantômes m'a également laissée perplexe : s'ils ne sont que des coquilles vides, comment peuvent-ils encore éprouver quoi que ce soit ? Et de quoi exactement se nourrit la sorcière, si elle ne peut dévorer entièrement les âmes ?

-Quoi, ce n'est que ça qui te gêne ? J'ai la réponse, moi !

-Ah oui ?

-Mais oui ! Elle tient en quatre lettres. Veux-tu les connaître ?

-Ah ben oui, alors !

-Attention… tu es prête ? TGCM…

-Pardon ?

-TGCM.

-Nan, j'dois être débile, j'comprends pas.

-TGCM ! Ta Gueule, C'est Magique !

-Aaaaaah ! Ben, ça ne me satisfait pas vraiment plus, je trouve ça un peu facile !

L'univers de Coraline est bâti avec beaucoup de soin et de réalisme, et ce manque d'informations m'a désagréablement désappointée, comme s'il manquait une pièce au puzzle. Cela m'empêche de considérer le livre comme un chef-d'oeuvre abouti.

Peut-être que je rationalise trop là où il n'y a pas lieu de le faire. Quoi qu'il en soit, j'ai passé un moment fort plaisant en compagnie de cette fillette courageuse. »
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Lorsque l'on pense conte de fées, on pense le plus souvent à Wall Disney et aux contes pour enfants, en oubliant bien souvent que ceux-ci ont une origine beaucoup plus adulte, et qu'ils arboraient souvent des teintes terrifiantes. Les fées qui peuplaient ces histoires que l'on se racontait le soir, autour d'une tablée, n'avaient souvent rien à voir avec la fée Clochette. Elles se drapaient d'obscurité et c'est cette version que j'ai retrouvé dans L'océan au bout du chemin. J'avais adoré ce retour aux sources du conte, cet univers aux différentes tonalités de nuit, qui affichait une candeur toute enfantine avec en toile de fond une noirceur très adulte.

Naturellement, j'ai voulu continuer l'aventure « Gaiman », et ai sorti Coraline de ma PAL.

Ce qui m'avait tant plu dans Un océan au bout du chemin est bel et bien présent. La sensation de pénétrer dans un monde interdit, où se mêlent fiction et réalité dans une mélodie envoutante aux sonorités parfois effrayantes.

Qu'y a-t-il derrière cette porte ? Coraline s'ennuie, et il y a cette porte, qui l'appelle, sérénade irrésistible. Alors, elle l'ouvre. Et l'autre monde apparaît.

Je suis sortie mitigée de cette lecture, j'ai choisi ce livre parce qu'il était court. Je suis fatiguée, et un livre trop épais me fait franchement peur en ce moment. C'est donc logiquement que je me suis tournée par ce petit livre. Mais malheureusement, les reproches que je pourrai lui faire viennent précisément du fait qu'il soit si court. L'histoire, simple, presque anodine aurait gagné à être développée davantage, pour donner au récit cette tension qui lui fait défaut. J'ai senti des ébauches de frissons devant les « autres », mais ils n'ont pas dévalé mon échine. Tout est allé vite, trop vite...

Malgré cette critique, je n'en ai pas fini avec Neil Gaiman. Un livre auquel l'on reproche d'être trop court en appelle obligatoirement d'autres du même auteur.
Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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Un bouquin très court (d'autant plus que la police d'impression est énorme) qui se lit très facilement.
On est assez loin du conte de fées, cependant, et ce serait plutôt un conte cauchemardesque, ce qui est bien rendu dans l'animation correspondante que j'ai vue par hasard à la télé l'an dernier, plutôt esthétique, et qu'à la limite j'ai préféré, puisqu'on est juste dans le registre d'une "histoire"...
Bien sûr tout est très rapide et les émotions et sentiments des personnages ne sont pas très fouillés.
C'est assez déjanté, "l'autre mère" fiche les jetons, et on n'aimerait pas trop la croiser. Ne connaissant pas d'autre livre de Gaiman, je ne peux pas comparer. J'ai bien aimé, sans plus, c'est juste une histoire qui fait peur et il n'y a rien de plus que ça, pas de "messages" autre.
Quand on sort de l'excellentissime "la foire des ténèbres" de Bradbury, disons que c'est un peu léger.
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Coraline est une petite fille qui s'ennuie dans sa nouvelle maison. Ses parents, qui viennent d'emménager à la campagne pour y rédiger un guide de botanique, n'ont pas le temps de s'occuper d'elle. Pour passer le temps, elle visite l'immense demeure et ses étranges locataires : Misses Forcible et Spink, M. Bobo. Et puis elle découvre une porte qui débouche sur un monde qui ne fait pas partie de la réalité...

Coraline est tout d'abord un livre écrit en 2002 par l'auteur britannique Neil Gaiman. C'est aussi une adaptation cinématographique, sous la forme d'un film d'animation, signé par Henry Selick (le papa de L'Etrange Noël de monsieur Jack) et sorti sur les écrans en 2009.

Court roman de 160 pages seulement, le livre de Gaiman se lit avec une facilité déconcertante. Il faut dire qu'il s'adresse à un public jeune. Pourtant, contrairement à ce qu'on rencontre trop souvent en littérature jeunesse, Coraline n'est pas une oeuvre mièvre. Bien au contraire, les thèmes abordés sont forts, intenses. Il est question d'amour filial, de mère possessive, d'enfants fantômes, etc. Certaines images décrites peuvent, j'imagine, marquer fortement le jeune lectorat, habitués à moins de noirceur.

Bref, un très bon roman pour une jeunesse avertie. Et un film tout aussi recommandable, mais à ne pas mettre sous tous les yeux.

A.C. de Haenne
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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Ce livre attendais dans ma PAL depuis un moment, tellement longtemps que j'ai vu le film d'animation avant de le lire. Comme je connaissais l'histoire, je craignais fortement de m'ennuyer, mais c'était son compter l'écriture sublime de Neil Gaiman!

Coraline emménage dans une maison avec de drôles de voisins. Sans compter qu'une porte étrange lui permet de passer dans un autre monde. Un endroit en tout point semblable à sa maison, où l'attendent ses autres parents, des gens bien effrayants avec des boutons à la place des yeux. D'abord intriguée, Coraline va vitre découvrir que cet endroit est loin d'être le paradis…

Coraline est une jeune fille courageuse, intrépide et curieuse. Elevée par des parents qui se fichent totalement d'elle, elle grandit seule et essaie d'occuper ses journées du mieux qu'elle peut. Les autres parents sont l'opposé des siens: joyeux, prêts à jouer, la couvrant de cadeaux, ils ont tout pour plaire. Pourtant, tout n'est que mascarade et la vérité est plutôt effrayante.

J'avais aimé le film, mais je dois avouer le livre est bien meilleur! Je l'ai lu en VO et l'écriture est sublime. le style de Gaiman est vraiment accrocheur, il est très doué pour raconter des histoires. le récit est bien construit et monte en intensité au fil des pages.

Un bon conte qui mérite d'être découvert :)
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