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4,1

sur 476 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
À l'image du paysage londonien tout en clair-obscur sur la couverture, cette lecture s'est révélée particulièrement contrastée. Raisonnable, j'avais patienté jusqu'à la sortie de ce roman en poche mais j'avais très envie de m'y plonger. Pour la distraction bienvenue offerte par l'immersion dans une enquête aux multiples ramifications qui serait, j'en étais sûre, à la hauteur des précédentes. Pour le plaisir de retrouver un duo de détectives auquel je me suis attachée au fil des tomes. Et, il faut bien le dire, pour savoir enfin comment évoluerait leur relation.

Très vite, j'ai eu le sentiment que ces promesses seraient tenues. L'intrigue est savamment construite à partir des souvenirs qui hantent un jeune homme tourmenté – des évocations anciennes, qui remontent à son enfance, mais dont l'écho continue de résonner. Cormoran et Robin décident de les prendre au sérieux et amorcent une enquête qui les mène du palais de Westminster aux bas-fonds de Londres où des militants se mobilisent contre la tenue des jeux olympiques. Des mondes qui devraient rester hermétiques, mais les interférences nombreuses se révèlent au fil des recherches…

Comme toujours, le regard sur la société britannique contemporaine est impitoyable, notamment sur les hautes sphères qui sont dépeintes au vitriol. Sans être familière de ce milieu très exclusif, j'ai le sentiment que ce portrait est juste et représentatif, du moins de ce que la couverture médiatique donne à voir de la politique outre-Manche (et pas seulement là-bas !). Robert Galbraith, alias J.K. Rowling, connaît son affaire et sait dévoiler l'affaire par petites touches piquant notre curiosité, pimentées par les dilemmes personnels des deux détectives.

Je n'ai donc pas boudé mon plaisir et je me suis laissé balader avec entrain… jusqu'à la page 900. Et là, blanc mortel, je n'ai pas compris ce qui arrivait : l'affaire s'est résolue en deux temps, trois mouvements, me donnant rétrospectivement l'impression qu'une bonne partie de ce qui précédait n'avait servi qu'à m'égarer, voire relevait d'une immense manoeuvre de diversion.

Je lirai quand même le prochain tome, à paraître au mois de septembre en langue originale, notamment pour connaître l'évolution personnelle des deux protagonistes. Cela dit, j'ai eu le sentiment, en lisant ce quatrième tome, que leur sort ne pourrait pas rester éternellement suspendu. Troubled Blood devra donc relever le défi d'achever cette série en beauté, ou de parvenir à la renouveler.
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Cette nouvelle enquête foisonnante du duo de choc Cormoran Strike et Robin Ellacott se situe chronologiquement entre « le ver à soie » (que je n'ai pas lu) et « Sang trouble ».

Comme toujours, la trame de l'intrigue, compliquée à souhait, sert de prétexte pour développer d'autres thèmes chers à l'auteure : la société anglaise parfaitement clivée entre aristocratie friquée et classes laborieuses politisées aux extrêmes, les affres des passions amoureuses contrariées des deux protagonistes que tout rapproche mais qui se font un devoir de s'éviter de crainte de voir se dissiper leur entente professionnelle, la mise en danger létal, en fin de volume, de l'un ou l'autre des héros.

L'affaire confiée à l'agence de détectives privés, déjà célèbre pour avoir résolu de spectaculaires énigmes, concerne au départ une double tentative de chantage exercée sur un ministre de la Couronne, membre du Parlement, tory comme il se doit. Une affaire d'argent d'une part, la volonté de le voir démissionner de son poste de ministre de la Culture d'autre part. Nous sommes en 2012, en pleine période des Jeux Olympiques et paralympiques de Londres.

Comme à l'accoutumée, Robin se transforme pour infiltrer le coeur de l'affaire, parfois en jeune femme très distinguée pour se muer en assistante parlementaire du ministre, tantôt en jeune punkette à l'accent vulgaire du Yorkshire pour épier une boutique de bijouterie gothique … Cela dérange fort son mari Matt, qu'elle a fini par épouser – le roman commence par la cérémonie de mariage - mais qu'elle aime de moins en moins.

Cormoran, lui, se résout à dénouer une histoire d'amour qui commence à entraver sa liberté. Il ne parvient pas à perdre du poids, souffre toujours autant de sa prothèse qui le blesse, fume et boit au-delà de toute mesure … mais n'en perd pas pour autant sa capacité de déduction.

Pour être franche, le déroulé de l'enquête est particulièrement fuligineux.

Des indices fugaces permettent de relier plusieurs « chantiers » entre eux mais, naturellement, on ne les comprend qu'à la toute fin. C'est la loi du genre. Il reste la diversité étonnante des personnages, leur profonde perversité, l'attrait de l'argent, les manipulations, la critique acerbe de la société britannique.

A vrai dire, j'ai trouvé que l'on aurait pu faire un peu plus court que ces 900 pages, mais la tendance semble aujourd'hui, comme au cinéma, est de rallonger à plaisir. Cependant le lecteur, une fois hameçonné, ne lâche pas le bouquin avant la fin !
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..
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A lire à la suite les quatre Cormoran Strike on se dit qu'il y a dans ces enquêtes quelque chose d'immuable. A chaque fois Strike va forcer sur sa jambe amputée, se casser la gueule et s'abîmer velu. Avec moult moignons enflammés. Et aussi être macho. Énervé. Mufle. Robin quant à elle va avoir peur, s'enliser dans sa vie personnelle mais continuer quand même ses enquêtes et personnifications.

Cette fois ci cependant, nos deux enquêteurs vont nous la jouer "il y a quelque chose dans son regard" version Belle et la Bête de la city. Chacun donnant de son petit geste d'affection au pire moment. Et moi, ça me gave les regards de merlan frit mal placés. Surtout que bon. Dans cet univers les hommes ne sont vraiment pas sur leur meilleur jour, Cormoran inclus et je ne comprends toujours pas pourquoi Robin n'en devient pas misandre.
Cela écrit à soupirer devant les jeux de l'amour et du hasard, j'ai, pour une fois, vite compris qui avait assassiné qui, l'auteur n'ayant vraiment pas dissimulé ses indices (peut être ne le fait elle jamais d'ailleurs). Et si j'étais satisfaite d'avoir trouvé en lisant la toute fin du livre, sa construction casse le rythme du récit et par conséquent m'a semblé durer des lustres.

En bref, une nouvelle lecture plaisante mais en demi teinte. Si j'aime cette série parce qu'elle file vite sous les doigts sans jamais l'esprit se lasser, je ne suis pas certaine de garder les tomes dans mes étagères une fois l'histoire complète.
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4ème tome des enquêtes de Cormoran Strike qui se déroule cette fois-ci dans le milieu de la politique avec pour toile de fond les Jeux Olympiques de Londres en 2012.
ça me chagrine un peu de l'écrire mais ce sera un avis mitigé sur cette lecture que je qualifierai de « sans plus ». J'avais pourtant adoré le précédent opus (lu en 2018) et je me souviens avoir écrit dans une chronique que j'attendais la suite avec impatience !
C'était en raison de la fin qui laissait en suspens l'arrivée fracassante de Strike au mariage de Robin et Matthew. Ce roman reprend au même moment (je n'en dirais pas plus pour ne pas dévoiler ce qui s'est passé) et la nouvelle enquête, un an plus tard. Je n'ai absolument pas été emballée par cette enquête, peu palpitante, longue, mettant en scène des personnages dans l'ensemble peu sympathiques, et pourtant complexe et assez tortueuse. Seul le dernier chapitre m'a agréablement surprise et m'a tenu en haleine.
Heureusement que c'est bien écrit (c'est toujours un régal de lire la plume de l'auteure) et que j'ai beaucoup de sympathie pour les deux personnages principaux, c'est ce qui m'a permis de tenir tout au long de ces 950 pages (!). D'ailleurs, en ce qui concerne le duo, c'est un tome d'introspection sur leurs situations personnelles respectives, c'est ce qui m'a le plus intéressé même si à nouveau j'ai trouvé ça un peu longuet.
Bref, une lecture en demi-teinte.
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Évidemment, ce n'est que du plaisir de retrouver Cormoran et Robin, avec leur amour non déclaré, leurs peurs et les aventures rocambolesques. Ce sont vraiment ces deux personnages qui font l'histoire et eux que j'ai suivi tout au long de ces 700 pages, un peu longuettes à mon goût au point que j'ai passé quelques pages pour les retrouver eux, comme une midinette qui retrouvent ses héros.
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Voili voilou j'ai fini les 4 enquêtes de Cormoran Strike
Ma favorite reste la n° 3 ( la carrière du mal )
Cet opus 4 est sympathique mais les atermoiements de Robin Ellacott sur sa vie sentimentale me saoûlent un brin
Le duo de détectives fonctionne bien mais un homme une femme et paf les histoires de séduction et de désir arrivent
Je m'en serai passée d'autant plus que c'est assez gnan gnan
Sinon l'enquête en elle même était prenante
Les coulisses du parlement britannique ohhh my god what the f....
Et sinon les anglais à part la bière et le thé hein vous faites quoi ( hahaha humour franchouillard )
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4ème tome – 900 pages en format de poche et je dirai 500 de trop ….

Dans les 2/3 du livre il ne se passe pas grand-chose, c'est très très répétitif.
Les douleurs de Cormoran, les états d'âmes de Robin. D'ailleurs j'ai du mal à comprendre l'évolution de son personnage on sait que c'est une fille débrouillarde alors pourquoi rester avec son mari ??? Dès les 1ères pages on se dit pourquoi elle ne se barre pas …. le retour de Charlotte, et Robin qui doit être sauvée à la fin. Rien de neuf sous le soleil.
Malgré un peu d'ennui dans le récit et une histoire de chantage pas si exceptionnelle (je m'attendais à un truc plus énorme) je dois dire que malgré tout ça se lit bien, on tourne les pages facilement et on est quand même content de retrouver notre duo.
On verra avec le 5ème …..
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Ceux qui doutent encore du talent d'écrivain de J.K Rowlings et la cantonnent au rang des auteurs à succès de la littérature ado , pourraient réviser leur jugement s'ils se penchaient sur cette nouvelle série dont "Blanc Mortel " est le quatrième tome. Elle met en scène deux détectives Cormoran Strike qui a fait ses classes d'enquêteur militaire et a eu le malheur de perdre une jambe sur un terrain d'opérations en Afganistan et Robin Ellacot une jeune femme tranquille fiancée (puis mariée à l'insipide Matthew) qui va peu à peu se révéler être une enquêtrice hors pair.
Au fil des investigations que le duo sera amené à diligenter de concert, naîtra une relation amicale d'estime réciproque qui devrait évoluer vers plus d'intimité ....
Ayant apprécié les trois premiers volumes, je me faisais une joie de découvrir ce nouvel opus qui m'a passionnée pendant tout le déroulement de l'enquête... pour à mon sens, tomber à plat lors de la résolution de l'intrigue ...
Fort d'une célébrité liée à la résolution victorieuse de sa dernière enquête Strike voit un jour arriver dans son bureau un jeune homme très perturbé qui n'a que le temps de lui dire qu'il a assisté de nombreuses années auparavant au meurtre d'un enfant avant de disparaitre dans la nature.
Il n'en faut pas plus pour piquer la curiosité de Strike qui se voit confier dans le même temps une enquête pour déterminer qui est à l'origine d'un chantage abject dont est victime le ministre Chiswell.
Bien entendu les deux affaires sont liées cela va sans dire, même si cela parait un peu gros au premier abord.
Mais finalement on joue le jeu et l'auteur nous conduit dans les coulisses du Parlement londonien, dans les demeures de l'aristocratie terrienne, mais aussi dans le Londres interlope qui voit fleurir les groupuscules contestataires alors que la grande foire des Jeux Olympiques de 2012 bat son plein.
Alors que nos deux détectives sont sur la brèche pour résoudre le cas qui leur est soumis, leur vie privée est mise à rude épreuve et la naïve Robin comprend (enfin!) que son mariage est voué à l'échec alors que Strike tire enfin un trait sur sa relation compliquée avec la fantasque Charlotte et considère son associée avec une tendresse grandissante...
J'ai apprécié comme à l'accoutumée, l'analyse fouillée des personnages, leur mise en situation qui constitue une incursion quasi sociologique dans la société britannique contemporaine et j'ai évoqué (une fois de plus) Elisabeth Georges qui joue sur le même terrain avec un talent pour le moins égal (supérieur ?)
Pourquoi n'ais-je pas du tout adhéré à la résolution de l'intrigue qui m'a vraiment parue alambiquée et peu crédible ? J'ai relu à deux reprises les cinquante dernières pages en me demandant ce que j'avais raté ...Certes ma sagacité est bien inférieure à celle de Strike qui lui avait tout compris !
Bref ce final fut pour moi une vraie déception alors qu'un bon roman policier se termine normalement dans une apothéose entraînant l'adhésion du lecteur, ce qui fut le cas pour les trois précédents volumes de la série.
Deviendrais-je trop critique ?
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Quatrième tome des aventures du détective privé Cormoran Strike et Robin Ellacott.
Autant j'avais apprécié le troisième tome, autant celui-ci j'ai été déçue. Il faut attendre 200 pages au minimum avant que l'enquête décolle et encore, même après, l'histoire se traîne ! L'auteur se (nous) perd dans les détails et beaucoup de répétitions m'ont agacée. J'ai eu envie d'abandonner à la moitié du livre, c'est vous dire. Que dire de l'histoire du mariage de Robin ? Si ce n'est qu'à la fin du troisième tome le suspense était là et dans celui-ci ça retombe comme un soufflet et c'est reparti pour un tour ! Pffff…. Trop déçue ! Je ne pense pas lire la suite s'il y en a une.
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Me voici au tome 4 de cette série et encore une fois, la longueur souvent inutile des intrigues m'a rebuté de prime abord. Pour ceux qui lisent les critiques «avant» de choisir un livre, je ne peux que conseiller de prendre la version audio publiée chez Audible. Dès le tome 3, la narration confiée au comédien et directeur artistique belge Lionel Bourguet ne pouvait qu'éblouir par sa prestation haute en couleurs et rehausser un récit parfois lourd . La magie a de nouveau opéré et j'ai réussi à terminer les tomes 3 et 4 sans décrocher.
Personnellement je préfère de beaucoup les livres en audio justement pour cette raison. Une innovation technologique pour le grand public grandement appréciée. Un «must»!
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