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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une histoire toute simple d'un jeune breton qui raconte son enfance et sa famille, juste après la première guerre mondiale.

L'adaptation libre de Galic & Lizano de l'oeuvre de Pierre-Jakez Hélias me laisse un peu sur ma faim. J'ai beaucoup aimé les dessins des personnages, visages tout en rondeur, ainsi que la teneur des histoires.

Simplement elle me semble un peu courtes. Elles auraient gagnées à être un peu plus étoffées. En tout cas, ça me donne envie de lire le roman : « le cheval d'Orgueil ».
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Le sujet est intéressant, mais je n'ai pas aimé la façon dont il est traité, sous forme de petites scènes qui relatent différents épisodes de l'enfance de Pierre-Jakez Hélias dans un village breton du début du XXème : l'école, la concurrence entre langue française et langue bretonne, les bêtises avec les copains, les récits du grand-père, etc. C'est intéressant, c'est pittoresque, mais cela manque de fluidité à mon goût et les dessins ne m'ont pas tellement plu.
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Tout d'abord merci à l'équipe de Babelio et à l'éditeur pour l'envoi de cette BD , le cheval d'orgueil
De cet ouvrage, on aime d'abord tout ce qui fait de la BD un art du visuel , avec ses codes : le ton sépia dominant, qui nous renvoie à une époque révolue, l'irruption de la couleur pour dramatiser ou souligner telle scène, les visages bien ronds et disproportionnés, la gestuelle exagérée, mais si expressive, l'emprunt à la technique cinématographique avec une grande variété de plans qui, eux aussi, participent à la narration.
On aime aussi ce regard enfantin qu'il convient d'adopter pour être un vrai lecteur de BD.
Bien sûr, les anecdotes ne sont que des morceaux choisis, si l'on se réfère à l'oeuvre généreuse et immense de Pierre-Jakez Hélias, qui a inspiré les auteurs de cette BD. Mais, au-delà de cette possible frustration, on ressent le désir de transmettre quelque chose qui leur est cher, qu'il ne faut ni galvauder, ni mépriser, ni ignorer, un patrimoine riche et singulier.
Pour cela, la narration emprunte des chemins délicats : la langue bretonne et ses idiomes, les coutumes que l'on pourrait qualifier de barbares , comme l'abattage du cochon, p.92-93 …
Au final, c'est l'attachement du personnage –auteur – narrateur à sa Bretagne qui reste le message essentiel . Parti de rien, mais élevé dans un fructueux mélange de respect des traditions et de regard vers l'avenir, en ce début de XXème siècle, P.J. Hélias n'a jamais renié ses racines, et cela ne l'a pas empêché de s'ouvrir au monde.
Bravo encore à Galic et Lizano d'avoir conçu une oeuvre originale, personnelle, pour rendre hommage à l'oeuvre de P.J. Hélias.
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Je ne suis une connaisseuse ni en bandes dessinées, ni de l'oeuvre originelle, que je n'ai pas lue. Je ne peux donc pas juger de cette adaptation par rapport au livre duquel elle est tirée, ni de sa qualité en tant que bande dessinée.
Le graphisme m'a paru agréable à l'oeil, et les séquences choisies sont parfois pleines de nostalgie, quelques fois percutantes (le parallèle entre le petit garçon qui grandit et son père à la guerre fait son effet) et le plus souvent baignées dans une atmosphère particulière. C'est une initiation à la culture bretonne, à la vie en Bretagne dans les années de l'entre-deux-guerres. Certaines expériences ont une saveur universelle : les jeux d'enfants, les découvertes ; d'autres peuvent sembler très étranges et bien lointaines de notre vie actuelle (de ma vie citadine, en tout cas). Ca fait rêver, et voyager, dans d'autres temps. Il manque peut-être une trame, une histoire, mais le livre est si court (139 pages) tandis que l'original est plutôt conséquent (552 pages) qu'il me semble que les auteurs ont davantage cherché à y instaurer l'atmosphère qu'à être fidèle sur le plan scénaristique. du coup, le temps passe vite et je suis restée un peu sur ma faim : il m'aurait plu d'avoir davantage de détails. Mais pour s'initier à cet univers, et donner envie de s'y plonger plus encore, c'est suffisant. Merci à Babelio et aux éditions SOLEIL pour cette jolie découverte.
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Cette BD est divisée en 6 livres couvrant l enfance et la jeunesse de Pierre-Jakez Helias, en Bretagne de 1914 à 1936. On y retrouve les croyances et superstitions ainsi que les coutumes rurales du début du XXème. Cela retrace aussi les oppositions entre l Église et la République, entre le régionalisme et la capitale; d où les difficultés et contraintes pour les jeunes garçons bretons.
Cette BD en sépia dépeint les "bagarres" en rouge. Les personnages sont attachants même si quelquefois, j ai eu un peu de difficultés à identifier le personnage principal.
Instructif et divertissant.
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Ne connaissant pas l'oeuvre de Pierre Jakez Helias, j'ai abordé un monde inconnu, peuplé de contes bretons, de disputes et de paris enfantins dans la lignée de la Guerre des boutons, et d'images de la modernité venant bouleverser le pays breton à la sortie de la première guerre mondiale.
Le dessin de Marc Lizano au départ étonne. Les personnages ont des têtes bien rondes et les vignettes tiennent un peu de la littérature enfantine. Mais ce traitement finalement convient à ces chapitres, qui alternent un monde féerique, tel que le contaient les anciens, et les rougeoiements de la guerre, la protection douillette de la famille qui accompagne l'enfance de Pierre et la froideur de l'internat à Quimper.
Les scènes s'enchaînent sans trop de cohérence apparente : le plaisir de la mer, la recherche de l'interdit, la découpe du cochon, l'école où il est interdit de cracher par terre et de parler breton, les arbres qui font la jonction entre la terre et le ciel, la transmission du savoir ancestral par les grands parents...
Tout cela désoriente au début et puis chapitre après chapitre, le lecteur prend son parti de cette histoire qui couvre toute l'enfance d'un gamin sorti de Pouldreuzic, poussé par son maître à poursuivre ses études, et qui parvient à l'âge adulte, instruit par tout ce qu'il a rencontré autour de lui.
Du coup, il est difficile d'imaginer quel est lectorat idéal de ce bel ouvrage. Des adultes qui se laissent bercer par ce côté retour en enfance ou des adolescents qui y trouvent l'histoire d'un gamin comme eux, mais il y a quasiment cent ans ?
Merci à l'éditeur Soleil (plus connu pour ma part pour avoir lancé le monde de Troy) et à Babelio qui m'ont permis de se plonger dans ce passé au goût sucré.
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J'ai bien aimé cette BD, adaptation du roman de Pierre-Jakez Hélias "Le cheval d'orgueil".
La BD décrit la vie d'une famille pauvre de paysans bigoudens (celle de l'auteur) peu après la Première Guerre mondiale. C'est la vie du petit Pierre et les querelles avec les autres enfants, son enfance et son adolescence.
A découvrir
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Je n'ai jamais lu les mémoires de Pierre-Jakez hélias.... peut-être devrais-je pour mieux apprécier cette BD.
J'ai eu l'impression d'une succession de scénettes sans beaucoup de lien entre elles, si ce n'est les personnages. Et malheureusement, le dessin ne me permet pas de reconnaître chacun.
Donc, je prends plutôt cette lecture comme une "documentation ethnographique"... peut-être est ce trop simplifié pour moi.
Dommage.
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Si la Bretagne d'antan m'était contée !

A partir de l'oeuvre de Pierre-Jakez Hélias, Galic et Lizano proposent à la fois le récit de la jeunesse d'un homme de lettres breton, de la genèse de son oeuvre et des racines dans lesquelles il va tremper sa plume. Ce récit est inspiré du livre autobiographique de Pierre-Jakez Hélias « Cheval d'orgueil » dans lequel il relate son enfance (sa vie d'adulte ayant fait l'objet d'un second livre « le quêteur de mémoire »).

Pierre-Jakez Hélias est né en 1914, en plein Finistère, dans une famille de paysans attachés à la terre, bretonne de surcroît, ce qui a tendance à renforcer les liens avec la terre des origines, allez savoir pourquoi… de la petite enfance marquée par l'antagonisme ruralité/urbanité aux études supérieures à l'université de Rennes favorisées par d'excellents résultats scolaires et l'obtention de bourses, Pierre-Jakez Hélias est confronté pratiquement dès la naissance, par l'intermédiaire des ses parents et grands-parents, à la notion d'identité culturelle qui passe déjà par une pratique de la langue bretonne. Ce « régionalisme » se construira d'une part par opposition aux citadins et d'autre part par souci de résistance quand la langue française lui est imposée à l'école.

Pierre-Jakez Hélias puise, dans toutes les occasions offertes par la vie, la force sereine de ses origines et de ce qui constituera son être profond.

La bande dessinée de Galic et Lizano rend merveilleusement compte à la fois de cette enfance et de cette jeunesse qui ont été des fondations plus que séculaire du Pierre-Jakez Hélias et de l'amour que ces deux auteurs (le premier au scénario et le second au dessin et à la couleur) doivent éprouver pour l'auteur dont ils racontent l'histoire.

Pour ce qui est du dessin, les personnages de Lizano ont de grosses têtes pour de tous petits corps : la tête dispose en règle générale d'une hauteur équivalente à celle du reste du corps… cela vous donne un aperçu du dessin. Si cela rend les personnages plutôt attachant, le trait de Lizano ne marque pas suffisamment les visages et brouille parfois la distinction entre les différents personnages et on ne sait plus s'il a dessiné Pierre-Jakez ou un de ses copains.

En dehors de ce petit bémol, ce « Cheval d'orgueil » est un objet bédéistique purement bretonnant largement accessible à toute personne même réfractaire à ce type de considération. Il vaut donc surtout pour ce qu'il raconte et donc le travail de scénarisation de Bertrand Galic.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-Cq
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Voici une adaptation de l'oeuvre culte de Pierre-Jakez Hélias par Galic et Lizano. J'avais beaucoup d'attente quant à ce livre. Peut-être trop. Ayant lu très jeune, le roman de cet auteur breton emblématique, c'est avec joie que je pensais me replonger dans le bain des aventures de Pierre, jeune breton du début du siècle dernier.
Le livre tout comme le BD retrace une partie de l'enfance du petit garçon. Celui-ci représente une partie de la Bretagne rurale de cette époque. Il en donne en tous cas ses traits. Son quotidien montre bien la difficulté de la culture bretonne de coexister avec la culture nationale. On le voit notamment par l'apprentissage obligatoire de la langue française au mépris de la langue régionale.
Il y a avait une certaine magie dans le livre de Pierre-Jakez Hélias que je n'ai pas retrouvé. Après on peut difficilement retrouver totalement l'esprit d'un livre dans une adaptation BD mais le dessin singulier de Marc Lizano m'a rendu hermétique le texte d'origine.
Le livre est très beau. le choix des couleurs qui jouent sur la palette des marrons propose un travail qui m'a plu. Il y a souvent un jeu de couleurs entre deux tons complémentaires mais dans des nuances opposées qui est très intéressant visuellement. Cependant, le dessin particulier de Lizano m'a laissé sur le bord de la route. Les personnages dessinés de manières très infantiles avec des têtes hydrocéphales génèrent une vision trop personnelle pour embarqué un public large. C'est à dire que le dessin prend vraiment le dessus sur l'histoire et je n'ai pu me défaire du travail graphique qui ne m'aura pas touchée.
Certes le cheval d'orgueil est un livre du siècle dernier sur une Bretagne qui n'est plus mais j'aurais aimé un livre nostalgique alors que j'ai trouvé un livre passéiste.
On reprend certains événements marquants de la vie du personnage principal Pierre mais il manque un lien entre tous ces épisodes car au final la bd prend l'apparence d'une compilation d'histoires indépendantes les unes des autres.

Bref . On sent le soucis de Galic et Lizano de rendre hommage à la vision de la Bretagne de Pierre-Jakez Hélias . Cependant l'adaptation par Galic est trop parcellaire et le récit via la BD est trop décousu et manque de souffle. Quant aux dessins si particuliers de Lizano, ils ne m'ont pas permis de me donner envie de voyager dans la Bretagne d'antan.
Lien : http://lachroniquedespassion..
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