Le côté expérimental, original de la narration m'a attirée. J'aime le fait que certains passages soient écrits en vers libres, que certains mots miment la narration en chutant le long des pages ; j'aime même le fait que l'histoire soit écrite au présent, parce que l'aspect oral est assumé non seulement par le personnage mais également par l'écrivain.
La citation d'
Anne McCaffrey mise en exergue au seuil du roman n'était pas pour me déplaire non plus - j'adore ses chevaliers dragons de Pern. Partager une référence, c'est déjà un bon point de départ, non ?
En revanche, au terme de ma lecture, je reste sur ma faim ; c'est à la fois positif et négatif ! Il me semble qu'il y avait tout un univers à construire, mais à peine esquissé (sans être superficiel pour autant).
Pourtant, la quatrième de couverture n'est pas mensongère :
la Dragonne et le Drôle se focalise principalement, il est vrai, sur... le drôle et la dragonne.
Mais... j'aurais aimé que l'auteur donne davantage vie au contexte (les îles flottantes, les aéronefs, les Pâles...), aux personnages (Gerfaut, Chef, Tanneur, ... et même les personnages "principaux", Rélan et Rody), à l'intrigue également, car tout appelle à une suite !
En fait, je rehausserais sûrement ma note si je savais qu'il s'agissait d'un premier tome d'une série. On n'a pas idée de nous laisser en plan, non ?! ;P