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Citations sur Maeve Regan, tome 1 : Rage de Dents (53)

Les prophéties ne sont faites que pour ceux qui ont besoin de les entendre. Ta vie t'appartient, et il t'appartient d'en faire ce que tu voudras.
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« Je me tournai vers Elliot.
- Lukas ne m’a rien fait, lui dis-je calmement.
- À part te transformer en vampire ? J’ai su que quelque chose clochait avec lui à la minute où je l’ai vu !
Lukas ricana sombrement.
- Il est juste jaloux parce que j’ai réussi à avoir la fille qu’il voulait, répondit-il avec un petit ton supérieur, tandis qu’il se curait les ongles.
Mais c’est pas possible, pensai-je. Près de trois siècles d’évolution pour parvenir à ça ! Et après on se demande pourquoi les dinosaures ont disparu ?
Elliot se tendit. Moi-même, j’étais crispée. Lukas venait clairement de lui dire que nous avions couché ensemble et je n’avais aucune envie qu’Elliot l’apprenne. Bien sûr, il n’était pas totalement con, il nous avait vus nous embrasser, mais quand même. J’évitai son regard, et reportai mon attention sur une étagère.
- Je l’ai eue bien avant toi, pauvre con, rétorqua froidement Elliot.
Et merde, pestai-je intérieurement. Je ne voulais pas non plus que Lukas sache ça. Non seulement ça lui donnait raison pour toutes ses remarques déplacées sur Elliot, mais en plus, ça n’allait pas du tout lui plaire. Et je n’avais pas envie de le voir plus énervé qu’il n’était déjà. »
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« - Tu pourrais arrêter de penser que j'ai envie de méditer sur tes énigmes de merde, s'il te plait ?
- Si tu arrêtes de ponctuer chacune de tes phrases par un juron, j'y songerai, me dit-il plus durement. Ce n'est vraiment pas élégant dans une si jolie bouche.
Pour marquer sa propre phrase, il effleura mes lèvres du bout de son index.
- Soit, répondis-je froidement. Aurais-tu l'amabilité d'éclaircir tes propos, je te prie ? »
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Je restai assise pendant des heures, à fixer du regard les murs de la chambre dans laquelle j’avais grandi. Juste des murs, qui ne cachaient que des mensonges, des secrets au goût plus amer que le sang qui avait déjà été versé ce soir-là. Et, des heures durant, une question me tortura l’esprit, m’empêchant de m’endormir bien que je sois exténuée et à bout dans tous les sens du terme.
Que suis-je?
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— Il est juste jaloux parce que j’ai réussi à avoir la fille qu’il voulait, répondit-il avec un petit ton supérieur, tandis qu’il se curait les ongles.
Mais c’est pas possible, pensai-je. Près de trois siècles d’évolution pour parvenir à ça ! Et après on se demande pourquoi les dinosaures ont disparu ?
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- Je n'ai pas envie d'être le fruit d'une prophétie, lâchai-je entre les sanglots.
Il rit doucement.
- Maeve, les prophéties ne sont faites que pour ceux qui ont besoin de les entendre. Ta vie t'appartient, et il t'appartient d'en faire ce que tu voudras. Si tu souhaites t'en aller, il est encore temps.
Il n'y avait aucune trace de reproche dans sa voix. J'avais plutôt l'impression qu'il espérait que je décide de partir le plus loin possible de toute cette histoire.
J'ouvris les yeux. Il m'observait toujours sans ciller, et la honte m'envahit à nouveau. Je tournai la tête.
- Je ne veux pas que tu me voies comme ça, dis-je vivement en essayant de faire un pas en arrière.
Mais il tenait fermement mon visage contre le sien. Mes jambes me donnaient l'impression d'être en coton, et seule son étreinte me maintenait debout. Je me sentais plus faible et plus impuissante que jamais au cours de toute ma vie à mesure que les dernières digues du barrage sautaient une à une. J'allais me noyer.
- Je ne t'ai jamais trouvée aussi belle.
La douceur de sa voix, l'odeur fruitée de son haleine et son souffle sur ma peau eurent raison de l'ultime rempart qui retenait tout ce que j'étais. Je collai ma bouche contre la sienne tandis que mes pleurs submergeaient notre baiser, lui donnant un goût salé. Ses lèvres étaient tendres, presque gênées. Jamais je ne m'étais sentie aussi proche de quelqu'un.
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Je fuyais ce genre de choses comme la peste. Tout ce qui ressemblait à un engagement, très peu pour moi, merci; Je ne voulais pas d'histoire sérieuse. Des coups d'un soir, plein même, d'accord. Mais pas de sentiments. Les sentiments affaiblissent. Ils font ressortir les failles. Ils tuent lentement. Je n'avais été amoureuse qu'une seule fois dans ma vie, et Elliot avait tellement tout gâché que je m'étais juré que ça n'arriverait plus jamais. Quant à Lukas, il était bien trop beau, charmant, et déroutant pour que je puisse risquer quoi que ce soit avec lui. Il me briserait le cœur à la première occasion. C'était un coureur de jupons, il me l'avait fait comprendre assez clairement, et il se désintéresserait de moi à la minutes où je me laisserais séduire.
Et pourtant.... J'en avais tellement envie. Même si c'était un sale macho arriviste, il me plaisait bien plus que je n'étais prête à me l'avouer. Et j'avais envie de lui. D'une manière folle. A chaque contact de sa peau, j'étais électrisée jusqu'aux doigts de pied, et ses regards, même les plus méchants, éveillaient en moi un désir que j'avais de la peine à réprimer.
Je pris une grande inspiration. Puis j'ouvris la porte de ma chambre et sortit. Debout devant le bar de la kitchenette, il se retourna n m'entendant arriver, l'air surpris. Je franchis la distance qui nous séparait et, sans attendre une quelconque remarque de sa part, je l'embrassai férocement. Il me souleva du sol en me rendant mon baiser, et je passai instinctivement mes jambes autour de sa taille. Puis il pivota et marcha vers sa chambre, dont il ouvrit vivement la porte avant de me lancer sur le lit.
Il m'y rejoignit aussitôt et se faufila au-dessus de moi, frottant son corps contre le mien. J'avais l'impression que j'allais hurler s'il ne me prenait pas sur-le-champ.
Il approcha son visage du mien et m'embrasse goulûment. Puis il descendit lentement le long e mon co, qu'il mordit de ses lèvres comme il me l'avait déjà fait auparavant. Je lâchais un râle de plaisir alors qu'il aspirait ma peau. Sa bouche était trop douce, et son odeur bien trop plaisante. J'allais devenir folle.
Je saisis son visage à deux mains pour l'obliger à me regarder.
- Que les choses soient claires, dis-je en haletant, Ce n'est rien d'autre que du sexe. Pas de sentiments, ni d'affection. Je ne veux rien d'autre.
Il me regarda avec des yeux si brûlant que je me sentis fondre sur place.
- D"accord, feula-t-il. Si c'est du sexe que tu veux, tu vas en avoir.
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« Je détestais que les gens me parlent comme à une gamine.
- La petite fille va te péter la gueule, dis-je d’un ton aussi calme qu’auparavant. Et ensuite, je t’arracherai le cœur pour pouvoir le piétiner.
Et avec ça, je lui servis mon plus beau sourire. Son visage se décomposa en une fraction de seconde, et laissa apparaître deux crocs aux coins de ses lèvres.
- Je crois qu’il n’a pas bien compris, le joli petit bout de viande, dit-il d’un ton menaçant. »
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« - Tu me rappelles quelqu'un que j'ai connu il y a longtemps, me dit-il.
- C'est quoi ça, lâchai-je sur un ton toujours aussi hostile, la nouvelle version de "on s'est pas déjà vus quelque part?" »
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« ça veut dire poison, toxique, lui répondis-je avec le sourire le plus psychopathe de mon répertoire. »)
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