L'Inaccessible

Inutile de prendre des pincettes, voilà un recueil de nouvelles qui ne cassent pas trois pattes à un canard. Pas qu'il soit mal écrit, loin de là même. C'est d'ailleurs à peu près sa seule qualité. Parce que pour le reste, je me suis ennuyé ferme.

Le problème c'est que j'aime retrouver dans un recueil une unité de temps ou de lieu, des thèmes ou des personnages similaires. Ça donne de l'épaisseur et surtout du liant à l'univers proposé, ça évite la désagréable impression d'une juxtaposition de textes disparates sans fil conducteur. Rien de tout cela ici, on passe d'un meurtre sordide à une histoire d'amour cucul, de New-York à un récit d'anticipation, d'un musicien en mal d'inspiration à un tueur à gages trahi par son commanditaire. Quel rapport entre ces récits ? Je me le demande encore…

Je comprends que « l'inaccessible » qui donne son titre à l'ouvrage puisse, d'une certaine façon, se retrouver dans chaque texte. du bonheur à la liberté, de l'amour à la réussite, tout semble inaccessible mais il faut parfois lire entre les lignes pour déceler ce « sujet » récurrent qui apparaît au final sacrément tiré par les cheveux.

Charles Gancel possède une joli plume mais elle n'a pas suffi à éveiller mon intérêt. J'ai parcouru les pages d'un oeil distrait, pas franchement concerné, sans agacement mais surtout sans plaisir. Une lecture dans l'indifférence générale et la confirmation qu'en matière de nouvelles mes préférences restent définitivement acquises aux écrivains nord-américains.



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Voici un extrait de la quatrième de couverture : "Six nouvelles. Elles parlent de l'inaccessible, de ce qui dans l'autre ne nous appartient pas mais qui parfois, s'invite dans notre histoire, pour le meilleur ou pour le pire". Si le début de la phrase résume bien ce recueil, je ne suis pas tout à fait d'accord avec la dernière partie de l'extrait. Je n'ai pas vu de meilleur dans la tournure que prennent ces histoires mais du pire, sans nul doute. Quand les nouvelles ne se terminent pas par un drame, l'auteur nous propose une chute énigmatique qui chaque fois m'a laissée sur ma faim.

Le hasard fait que je viens d'enchaîner deux recueils de nouvelles. le premier, "Fendre l'armure", d'Anna Gavalda, m'a vraiment réconciliée avec ce genre littéraire. Je ne peux hélas pas en dire autant de "L'inaccessible". Si je reconnais à l'auteur une qualité de plume, je n'ai pas été emballée par les histoires qu'il nous propose. Quand je lis une nouvelle, j'aime être embarquée dès les premières lignes. Cela n'a pas été le cas avec les nouvelles de Charles Gancel.  Il m'a fallu attendre d'être à la moitié de chaque histoire avant de ressentir l'envie de lire la suite. Je n'ai pas non plus trouvé les chutes très exaltantes.

L'histoire j'ai préférée (sans que ce soit un coup de coeur) est la dernière "Un jour à Manhattan", pour le plaisir de retrouver New York. 

Un avis mitigé sur ces nouvelles.
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Je ne suis pas une grande amatrice de nouvelle, en temps normal, mon style c'est plutôt les séries fleuves, les sagas et autres mastodontes de plus de 1000 pages. Parce qu'il me faut le temps de comprendre les personnages, de m'immerger dans leur univers et de me mettre au diapason de leur façon de voir le monde. Donc quand on m'a proposé de faire une critique sur ce livre, je me suis dis pourquoi pas. tentons l'expérience et sortons des sentiers battus. Je n'avais pas vraiment lu le résumé parce que j'aime bien me laisser surprendre et ne pas avoir d'apriori sur ce que je vais lire.

J'ai donc démarré ma lecture en enchaînant les deux premières nouvelles et posé le bouquin. Si on m'avait demandé mon avis à ce moment là j'aurais dis que j'étais pas du tout emballée. Les sujets ne me passionnaient pas et définitivement le format nouvelle c'est pas mon truc. J'ai laissé reposer un peu ma lecture, deux trois jours, le temps de penser à d'autres choses et puis j'y suis revenue.
Et là je me suis rendue compte qu'au delà de la réflexion sur la face sombre du désir, celle de l'interdit, de la chasse, de l'amour obsessionnel … Ce que brossait l'auteur c'était une série de situations sans jugement. L'enchaînement des histoires sans lien entre elles mais en même temps de multiples fenêtres sur la nature humaine m'a finalement emportée. Et c'est là entre les deux dernières nouvelles de l'ouvrage que mon regard sur les mots a changé. J'ai analysé les phrases et les situations, je me suis extraite de l'histoire pour regarder la forme. Ce que j'ai vu à ce moment là m'a fait totalement changer d'avis et recommencer entièrement ma lecture.

Au final j'ai trouvé dans ce livre un grand plaisir. le plaisir de découvrir cette écriture à la fois cadencée et poétique. Où chacune des phrases est ciselée pour ne révéler que l'essentiel et animer en quelques pages toutes la profondeur émotionnelle des personnages. Sans tomber dans le pathos, sans tomber dans le jugement, juste des décors, des personnages et leurs émotions. Là où on aurait pu trouver des morales sous-entendues ou affichées, on se retrouve devant des textes incisif, limpide , des morceaux de vie taillés dans le vif. Je ne sais pas ce que cherchait l'auteur, mais moi il m'a touché et chacune des nouvelles m'a fait vibré non pas pour leur scénario ou leurs personnages, mais à cause de l'expression ciselée des émotions mises à nu.

J'ai reçu ce recueil dans la cadre d'une Masse Critique. Je ne connaissais pas l'auteur et seul le résumé m'a attiré. le désir, le mystère, l'autre,… Tout un programme.
Charles Gancel nous propose 6 nouvelles avec pour point commun l'inaccessible, toujours différent selon l'histoire racontée. Car les 6 nouvelles sont diamétralement opposées l'une de l'autre. On passe d'une histoire contemporaine à une histoire futuriste sans aucun lien. Et c'est assez déstabilisant. Il faut dire que je m'attendais à un recueil d'histoires très contemporaines.
Comme dans tout recueil, il y a du bon et du moins bon. Et malheureusement pour moi, ça va decrescendo. J'ai beaucoup aimé les deux premières, que ce soit cette histoire de couple dans La retenue ou cette relation ambiguë dans le foulard. Dès la troisième nouvelle, on fait un grand écart et l'auteur nous donne trop peu d'indices au départ pour bien apprécier son histoire. On plonge dans un monde qu'on ne connait pas et je me suis sentie perdue. La quatrième nouvelle revient dans un monde contemporain et était sympa mais sans plus. Et je n'ai pas aimé les deux dernières.
Avec un recueil de nouvelles, je sais d'avance que tout ne sera pas parfait. Et ça a été le cas encore une fois. Mais j'ai trouvé le style de Charles Gancel intéressant. J'aurai aimé avoir des nouvelles plus longues pour celles que j'ai aimé, pour découvrir un peu plus l'univers qu'il nous proposait. En tout cas, ça a été l'occasion de découvrir un nouvel auteur.

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Le jour où Babelio m'a contactée pour me proposer l'Inaccessible, et malgré le manque de temps, je n'ai pas hésité une seconde. Faut dire que je suis friande de lectures érotiques . Et la couverture me promettait 6 merveilles .

Mais en cours de lecture, et d'une nouvelle à l'autre, j'ai compris que l'auteur s'est joué de moi . La cover annonçait de l'érotisme mais en fait, les nouvelles transcrivent le désir de l'inaccessible et du coup je comprend le choix du titre et même de la cover qui était un trompe l'oeil très réussi .

Je vous fais juste un petit topo sur les 6 perles de Charles Gancel pour ne pas risquer de spoiler la trame .

« La retenue » une femme concocte un plan diabolique pour se débarrasser des années de sévices mais l'auteur nous fait partager ses regrets, sa nostalgie . N'aurait – elle pas préféré subir l'humiliation que cette solitude qui la fait décliner à petits feux . Triste mais une réalité affligeante .
« le foulard » : Une relation singulière qui commence innocente mais flirte avec les interdits . Troublant et un goût d'inachevé très brillant .
Avec la troisième, « Partie de chasse » j'ai eu du mal n'étant pas adepte des dystopies . Mais l'auteur a réussi à me transporter dans un univers futuriste, de ce qui pourrait être. Une relation obsessionnelle entre un chasseur et sa proie . Une envie frénétique d'acquérir l'impossible .
« Un rat », l'une de mes préférées, une relation amoureuse entre un mercenaire et une jeune femme . Rien de plus normal, jusqu'à maintenant . Mais l'instinct de conservation du tueur à gages s'est tu étrangement au moment il aurait dû crier à l'alerte rouge . Son erreur lui sera fatale . le dénouement était très réussi .
Un cour de coeur pour « l'Inaccessible » . J'ai beaucoup aimé le choix des mots de l'auteur, sa poésie . Une déclaration enflammée . le protagoniste déclament des mots de toute beauté . On ressent sa souffrance . Mais le dénouement était si magistrale que j'en souris encore . La grande claque quoi !
« Un jour à Manhattan », raconte comment la vie pet être éphémère . Un jour fut, et un autre disparut . le protagoniste de cette nouvelle en a fait l'amère l'expérience . Parti de chez lui, pour vivre dans une ville où la drogue et les violences sont monnaies courantes . Un auteur en herbe en mal d'écriture mais qui trouvera l'inspiration dans un moment de désespoir . Une nouvelle dont j'ai beaucoup apprécié l'ironie de la chute .
Mon ressenti : Pour résumer, ces six nouvelles aussi différentes l'une de l'autre ont néanmoins un mot en commun « Inaccessible ». L'auteur explore avec sagesse mais avec un goût amer, la complexité de nature de l'être humain . Ses amours . Ses fantasmes . Ses désirs . Ses obsessions . Sa recherche de l'inaccessible . Et tout cela avec des mots incisifs même s'il y allait par maints chemins . Mais son expertise fascinante m'aidait à ne pas décrocher . J'ai apprécié ce moment de lecture aussi troublant que prenant . J'ai apprécié la plume poétique de l'auteur, sa philosophie et sa vision intéressante sur cette nature humaine qui a suscité depuis toujours l'engouement et la curiosité des chercheurs .
Mya
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Pas réussi à terminer ce cours livre qui, malheureusement ne m'aura pas intéressé au point que j'arrive à la fin des nouvelles.

J'ai été attiré par le résumé de ce livre proposé en Masse Critique spéciale par Babélio. Je remercie Babélio et les éditions Buchet Chastel de m'avoir fait confiance.

Ce livre est en fait un recueil de six nouvelles d'une trentaine de pages chacune. C'est un bon point car j'ai pu lire progressivement ce livre particulier.

Ce livre est accès autour du désir et des mystères autour de l'être désiré. Je m'attendais à du mystère et du désir. Je n'ai rien eu de tout cela.
Si j'ai accroché aux deux premières nouvelles, les quatre autres m'ont parues sans queues ni tête dans un univers parfois futuriste parfois contemporain.

C'est dommage que la troisième nouvelle, celle qui m'a fait décrocher de ce livre, soit si éloigné de l'univers des deux nouvelles. J'aurai aimé que l'auteur glisse plus progressivement vers un univers inventé.

La nouvelle qui m'a le plus plu est sans doute la première « La retenue » autour des violences conjugales, sujet au combien d'actualité.

En bref, c'est un livre dont je ressors très mitigé. Aimé deux nouvelles sur six, c'est bien peu. Mais peut-être que je ne suis tout simplement pas le public cible de ce livre.

Je remercie, Babelio et les éditions Bucher Castel pour cette lecture reçu dans le cadre d'une masse critique privilège.

Un livre qui cache bien son jeu, une couverture qui laisse à penser que nous allons avoir des histoires chaudes, mais c'est plutôt l'inverse !
Ce livre est un recueil de 6 nouvelles toutes très différentes les unes des autres. Il en faut pour tous les goûts, j'ai bien apprécié certaines, mais une, j'ai eu un mal fou à comprendre le fin mot de l'histoire, en fait je me suis dit je me suis trompé de livre ?
Cette histoire c'est une partie de chasse pour trouver un P.U. ne me demander pas ce que c'est, car à la lecture on pense à une femme, mais qui n'est pas comme les autres, ils vivent dans une bulle et quand ils sortent ont toujours de l'oxygène avec eux. Pour moi c'est très avant-gardiste, j'ai l'impression que c'est une scène qui pourrait se passer dans un futur lointain.
Les autres sont plus simples à comprendre, mais celle-ci m'a fait prendre des suées tellement je ne comprenais pas ce texte.
Mais le fait est que les autres textes sont vraiment bien écrits, nous sommes sur des textes qui nous font réfléchir et qui selon moi nous ouvre au monde, nous fait enlever nos oeillères où le monde n'est pas noir et blanc, il est fait de multitudes de couleurs et de rencontres...
Un livre que je conseille, car j'aimerais vraiment avoir des avis autres que le mien !

Je vous propose aujourd'hui de découvrir un livre de recueil de nouvelles, il y en a six pour être précise. Je tiens à vous signaler que ce n'est pas un recueil de nouvelles érotiques, la première de couverture est trompeuse et c'est dommage car je trouve que cela dessert ce livre...


Ces nouvelles ont un seul point commun, à savoir l'inaccessibilité. le titre annonce la couleur aux lecteurs d'entrée de jeu !


N'étant pas une grande fan de nouvelles mais j'aime bien en lire de temps en temps, je me suis lancée dans la lecture de ce recueil entre deux lectures et je dois vous avouer que j'ai été bluffé par l'auteur ! Comme il n'y a aucun point commun entre ces nouvelles, je les ai lu comme bon me semblait ! Oui, devant la porte de l'école pour aller récupérer ma fille, j'ai choisis une nouvelle assez courte. D'ailleurs, je trouve ces nouvelles inégales, il y en a des biens et des moins biens mais il y en a une qui est ressortie du lot...


"La retenue" est la nouvelle qui ouvre le bal de ce recueil mais il apporte toute une symbolique. J'ai beaucoup aimé cette histoire, Édith, le personnage féminin qui est très touchante et où on ne peut que la comprendre, la soutenir.


Pour ma part, je ne connaissais pas l'auteur, c'est une totale découverte. Sa plume est élégante, belle, précise, sarcastique. Il va à l'essentiel, on a pas le temps de s'ennuyer durant la lecture, pas de temps-morts, pas de fioriture, on n'a pas le temps de déguster que l'on passe déjà à la nouvelle suivante.


Avis aux amateurs de nouvelles !
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Ce roman est un regroupement de nouvelles concentrées sur les relations humaines. le résumé est très attrayant.

La retenue, le foulard, Partie de chasse, Un rat, L'inaccessible, et Un jour à Manhattan. Les histoires parlent de couples, certains vivent dans la peur, d'autres dans l'interdit, et certains font ouvrir les yeux pour découvrir le meilleur.

La narration de ces nouvelles est à la troisième personne. Elles sont très courtes et très faciles à lire. La plume est fluide et légère. Les thèmes sont captivants, violence conjugale, désir obsessionnel, trahison, tout tourne autour d'une certaine passion intense et sombre.
Les histoires sont touchantes, d'autres plus sombres, c'est un excellent mélange de genre, de thriller, de sentimentale, de science-fiction, et de dystopie. Toutes se passent dans le monde entier, et à des époques toutes différentes, c'est ce que peut supposer le lecteur car cela reste très flou.
Mes préférences restent sur «Partie de chasse» et «Un rat», un suspense et une action plus présents, une chute inattendue et une autre inachevée dont le lecteur peut imaginer.

Un recueil bien mené sur l'insaisissable relation humaine, et des couples. Une belle plume, de l'imagination, c'est poétique, dérangeant et fascinant à la fois. A découvrir !
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