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Deux femmes, cinq hommes, sept histoires, ils parlent à la première personne du singulier ; une rencontre pour la plupart d'entre eux sera le moyen de fendre l'armure, se libérer,respirer, se sauver. "......je suis allée visiter l'appart. Bof. Y avait que des livres. Je plaignais la femme de ménage…", Vendeuse dans un magasin d'articles pour animaux, le temps d'une soirée, où "On mate, on choise, on fait plouf-plouf et on se raconte !", elle rencontre un poète, qu' elle va se la faire, littéraire ! Jeune veuve alcoolique, deux petits enfants, rencontre dans un café l'âme soeur.... dont l'armure sera fendue dans l'espace d'une nuit; bénis soit le whisky ! Les deux premières nouvelles ne m'ont pas vraiment emballée, je me suis dit la Gavalda , elle s'essouffle, mais à la troisième ca y est je la retrouve. La rencontre improbable d'un homme et d'un chien. Une rencontre et un fond d'histoire trés émouvants. Ma joie est courte, arrive une autre rencontre, là je ne sais que dire.Ou j'ai rien compris, ou pour faire une chute surprise, Gavalda frise le pervers. Mais elle ressuscite avec la prochaine "Mes points de vie" , où on la retrouve avec un "Joe Pesci de six ans et demi " qui défend ses pévés ( points de vie ), mignon, mignon, touchant. "Rien ne se dit, tout s'entend. Ou l'invisible butin des amitiés de contrebande.", "Le Fantassin " Ai, ai, là encore je peine à comprendre le sens du récit d'une amitié fantasmée ,celui d'un chef d'entreprise condamné à la solitude qui fend l'armure pour nous confier sa rencontre avec son voisin de palier.....agrementé d'un long discours sur les godasses, leur passion commune. Une tirade qui n'en finit pas, vous pouvez y apprendre toutes les techniques de cirage. La toute dernière nouvelle est géniale. Notre narrateur est un mec de trente-trois ans qui rentre à Paris en " tijivi " ,aprés le mariage d' un pote avec une de ses ex, à Saint-Jean-de-Luz,sa ville natale. Là je retrouve le style de la Gavalda que j'adore ! J'aime beaucoup la prose de Gavalda , mais pour la première fois je l'ai trouvé parfois lourde, l'argot+ l'inventé. Les fonds d'histoire m'ont plue une fois sur deux, donc je ne sais quoi dire, moi qui suis ( ou étais ?) une inconditionnelle d'elle. "Ne nous prenons pas au sérieux, il n'y aura aucun survivant."( Alphonse Allais) "Nous vivons une vie, nous en rêvons une autre, mais celle que nous rêvons est la vraie." + Lire la suite |