Avis très mitigé sur cette histoire aux débuts torturés et tortueux qui se termine ni plus ni moins comme un roman feel-good...!
La fin est si plaisante que je ne regrette pas d'avoir été jusqu'au bout des pages,
mais par contre, pourquoi ces phrases interminables ?! Pourquoi ce vocabulaire passéiste, quasi médiéval ?!
A force de « routins » et autres « adoncques »,
avec des phrases comme « Ne me restait, à quoi fort marrie je me résignai, que de m'acheminer pédestrement. »,
de raffinée et élégante, la lecture est devenue au fil des pages lassante et assommante… dommage !
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En entrant dans ce roman, le lecteur est immédiatement plongé dans une écriture dense, dans de longues phrases sinueuses, ponctuées de virgules bienvenues pour ne pas perdre le fil du récit. Une lecture lente s'impose donc .... mais qui devient fastidieuse au fil des 300 pages de ce livre. Ce style d'écriture enchevêtré, mêlant préoccupations présentes de l'héroïne et fantômes de son passé, frise souvent à mon avis la sophistication. Il y a un curieux mélange de termes érudits, voire pompeux, avec un vocabulaire très contemporain qui paraît quelque peu décalé sous la plume de cette auteure.
J'ai relevé toutefois quelques belles descriptions des paysages maritimes du Médoc où la narratrice possède une maison isolée sur la dune, maison acquise une dizaine d'années auparavant sur un "coup de tête, quasiment abandonnée depuis, et qu'elle s'apprête à mettre en vente. Rien ne va toutefois se passer comme prévu pour la célibataire apparemment "endurcie" qu'est devenue Hélène; rencontres imprévues, évènements climatiques inattendus; seule la maison va au final rester telle quelle, en proie aux violences de la mer.
Une histoire qui ne manque sans doute pas d'intérêt, mais dont la narration ne dégage, pour moi, aucun souffle émotionnel.
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Style incroyablement pompeux et lourd ne faisant que diluer un récit poussif avec une ou deux idées intéressantes perdues dans les sables mouvants. Décevant malgré une 4eme de couverture prometteuse.
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Hélène, parisienne, propriétaire d'une maison au bord de l'océan dans le Médoc, y vient rarement et après 10 ans décide de la vendre. Une fois arrivée sur place, elle fait face à un squatteur, jeune québécois, photographe de bunkers nazis. Sur ce, sa filleule s'incruste et le séjour va prendre une tournure qu'elle n'attendait pas.
Réflexions sur la vie, la mort, l'amour, qui pourrait être pas mal si le style de l'auteure n'était pas d'une lourdeur assommante. le texte est truffé de digressions sans intérêt. Bref, on s'ennuie ferme et on saute allègrement des paragraphes pour avancer enfin.
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