Forcément, avec un titre pareil, on se doute que la famille n'est pas parfaite. Dans ses apartés en soliloque, Libby, si, y croit et se reproche, ben voyons, ça va être de sa faute , de n'avoir pas vu que son mari la trompait.
Jusqu'à la fin, Libby se complait à se souvenir de la rencontre :
« Il m'a regardée, avec ce sourire jusqu'aux oreilles, et il s'est écrié « Dieu soit loué, je suis sauvé ! ».
Et aussitôt, j'ai été perdue. »
Une si belle famille, si parfaite… Pourquoi, mais pourquoi n'a t elle pas vu qu'il s'envoyait en l'air avec une jeunette, à peine plus âgée que sa propre fille ?
Qui, elle, cherche les textos torrides de son père Justin, et les découvre.
Nous retrouvons avec bonheur Tessa Leoni, ainsi que DD Warren les deux policières de «
Preuves d'Amour », et nous nous mettons à chercher avec elles le coupable.
Car il y a eu enlèvement de la
famille parfaite au grand complet.
Enlèvement, blanchiment d'argent, trahisons, extorsions, mauvais traitements, là aussi on a droit au tout compris.
Malheureusement, non seulement on cherche mais on trouve assez vite, ce qui enlève du sel quand Tessa Leoni trouve, longtemps après nous (alors qu'en fait ce n'est pas notre boulot).
Ceci dit, des petites remarques ironiques et bien vues pimentent le bouquin, style « il y a un monde entre savoir qu'on n'a pas de piste et admettre qu'on n'a pas de piste ».
Ou, parlant d'un autre enquêteur appelé le Cerveau vu ses connaissances : « et bon, d'accord, il n'a pas souvent rancard le vendredi soir . »
Et finalement, bien que les policiers enquêteurs soient un peu long à la détente, «
Famille parfaite « est un assez bon livre.