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Cranford is a little town in the north of England where lives a perfect society of women. These women, spinsters and widows, are described in the first sentence of the book as Amazons. Indeed, men are quasi inexistent in this society, all as minor characters, and the women are proud of their independence. Social rank is essential, and many discussions revolve around who it is acceptable to invite home or visit. A true small Victorian society. The story, however, does not seem to have a plot. Nothing really happens, merely incidents. As much as the theme of feminism is intriguing and brought up, the story drags along through minor preoccupations. A challenging and boring spring read.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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J'ai eu un début enthousiasment, mais au final, même si pour l'époque il s'agit d'une critique satirique de la bourgeoisie de campagne, j'y ai, pour ma part, trouvé de l'ennui, comme ses dames de Cranford, qui s'ennuyant, s'inventent un tas de soucis, qui n'en sont pas, j'ai retrouvé le coté Jane Austen des histoires qui m'ennuie car sans fond, juste une vie sans soucie, dont les personnages la pimente en se créant des malheurs.
Le style est là par contre, je serai même curieux de lire autre chose de Gaskell, car je pense être passé à coté du talent de cette romancière.
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En lecture de Noël j'avais envie d'une ambiance britannique... Mission accomplie avec Cranford d'Elizabeth Gaskell, que j'avais découvert par le biais de son adaptation par la BBC il y a quelques années. Un récit qui détaille de manière ironique et amusante le quotidien d'une petite bourgade au XIXe siècle. Divertissant !
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Ce roman de Gaskell relate la vie de dames vieillissantes dans un bled anglais, au XIXième siècle, dans un monde en train d'évoluer.
Il n'y a pas réellement d'action : il s'agit plutôt d'une peinture caricaturale, servant à montrer le ridicule d'une certaine classe sociale, de certaines conventions démodées et dénuées de sens. L'auteur utilise beaucoup d'humour et d'ironie, ce qui fait le charme de ce livre ! À lire pour ceux qui aiment les satires sociales !
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Cranford est une petite ville pleine de (gentilles) vieilles dames qui se proclament de la bonne société, connaissent tout sur tout le monde mais néanmoins très attachantes.


Bien que d'apparence très calme, Cranford est une ville où il se passe des petits évènements comme l'arrivée d'un pauvre capitaine et ses filles, une représentation d'un magicien,...Tout cela raconté par une jeune fille qui rend visite de temps en temps aux soeurs Jenkyns. On retrouve également l'engagement social d'Elizabeth Gaskell. Peut-être de manière moins tambourinante que dans d'autres romans mais certains évènements font échos aux écrits suivants de la romancière. Je pense par exemple au recrutement des jeunes hommes pour l'armée, décrié dans Les amoureux de Sylvia.

Pour ma part, je pensais que la narratrice, Mary Smith, prendrait plus de place dans l'intrigue mais je me suis trompée. On trouve dans Cranford, de nombreux évènements, désuets à présent mais racontés de telle sorte que l'on plonge dans la vie de cette ville. On rit, on admire, on pleure presque,...
J'ai trainé ma lecture, tant j'aimais cette ambiance! Cranford est un roman à savourer!
Pour ceux, qui connaissent un peu l'oeuvre de Mme Gaskell, Cranford est du même acabit que Les confessions de Mr Harrison.
Lien : http://lheureanglobelge.cana..
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Cranford est le deuxième roman d'Elizabeth Gaskell après Mary Barton, qui n'a pas encore été traduit en français. C'est une petite ville imaginaire qui donne son titre au roman, une ville habitée presque exclusivement par des femmes, pour la plupart seules et vieillissantes.

Il se passe si peu de choses à Cranford, ou plutôt tant de toutes petites choses, que j'ai passé un certain temps au début de ma lecture à me demander où Elizabeth Gaskell voulait en venir, quel était précisément le sujet de son roman et même quels en étaient les personnages principaux.

Au coeur du roman se trouve la narratrice dont nous savons peu de choses. C'est une jeune fille qui vit avec son père dans une grande ville non loin de Cranford, où elle a vécu précédemment. Fréquemment reçue chez ses amies, les soeurs Jenkyns, elle observe leur mode de vie avec une distance ironique et bienveillante. Parmi ses amies, c'est finalement la douce et effacée Matty qui devient petit à petit le personnage principal. Mais plus encore que Matty, c'est Cranford qui tient la première place, la petite ville et sa bonne société sur le déclin.

A Cranford, la principale occupation consiste à se recevoir les unes les autres, à prendre le thé, jouer aux cartes et bavarder. Ces dames vivent très modestement, mais emploient beaucoup d'énergie à dissimuler leur pauvreté. Elles n'ont plus autant de domestiques qu'avant, économisent les chandelles et n'ont souvent que du pain beurré à offrir à leurs invitées. Mais elles restent très attachées à leur statut social hérité d'un monde bientôt disparu. Et en toutes circonstances, elles s'efforcent de tenir leur rang, de respecter l'étiquette et les convenances.

Le récit de tous les menus faits qui rythment la vie des habitants de Cranford pourrait être très ennuyeux, si tout cela n'était pas rapporté par une personne étrangère, qui observe tout ce petit monde avec une douce ironie. Après avoir partagé avec son amie Matty bien des soirées à la faible lueur d'une bougie, la jeune Mary connaît tous les secrets que Matty n'a même pas eu à lui confier. Il lui a suffi pour cela de lire avec elle de vieilles lettres destinées à la destruction et d'observer un léger trouble sur le visage de son amie, quand 30 ou 40 ans plus tard réapparaît un ancien prétendant.

On retrouve dans Cranford la même société que dans Les Confessions de Mr Harrison. Comme dans la nouvelle, il s'agit pour Elizabeth Gaskell d'observer finement les comportements humains et d'ironiser sur les moeurs de la bonne société victorienne. Comme dans la nouvelle également, c'est une ironie bienveillante qu'Elizabeth Gaskell porte sur ses personnages. Mais l'humour est ici peut-être encore plus léger, plus subtil, comme atténué par une douce mélancolie. Il manque sans doute à ce roman une intrigue principale pour relier toutes ces petites anecdotes qui en font presque un recueil de nouvelles. Mais cette forme convient bien au sujet d'Elizabeth Gaskell. Elle écrit un monde sans héros et sans grands destins, de simples vies ordinaires qui s'achèvent sans bruit. J'aime beaucoup !
Lien : http://uncahierbleu.wordpres..
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Pas mal, intéressant .... Chronique d'une petite ville au sein des dames de l'époque. Pas de fil conducteur ni d'intrigue, mais une fois que l'on a compris le principe de l'histoire, on se laisse prendre au jeu et aux caractères des personnages. Un bon moment de lecture.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Si vous souhaitez vous plonger dans un univers suranné, celui d'un village victorien, où le temps s'écoule à un rythme naturel, celui d'antan, avec pour habitants essentiellement des « dames » (vieilles filles ou veuves), partez pour Cranford ! Elizabeth Gaskell nous décrit les petits ou grands événements qui s'y déroulent, comme autant de chroniques villageoises. Sa plume raffinée décrit les sentiments délicats (et parfois un peu vachards) qui habitent Mlle Jenkyns, Mlle Matty, Mlle Pole, Mme Forrester, Mme Jamieson… en y injectant tout au long du récit une bonne dose d'humour. La traduction « à l'ancienne » respecte en tout point l'art littéraire de l'auteure et la manière d'écrire d'une époque, c'est-à-dire avec nuance. On lui doit en partie notre plaisir de lecture. Nous avons vite fait de partager ces réunions autour d'un thé et des événements tantôt amusants, graves ou bouleversants qui s'articulent autour de petites préoccupations, celles de dames vivant assez chichement mais qui mettent un point d'honneur à ne pas se plaindre et à conserver en toute occasion une louable dignité. Nous sommes dans cette Angleterre où l'esprit de classe prévaut et où l'on réfléchit à deux fois pour savoir comment recevoir et qui inviter. Comme dans les romans de Jane Austen, il ne se passe au fond aucun, ou presque aucun, fait extraordinaire, mais c'est précisément dans la description minutieuse de ces vies « immobiles » et des petits tracas quotidiens que réside le charme du roman, avec pour toile de fond un esprit humaniste. Faites une pause dans vos vies trépidantes et rejoignez ces dames à Cranford, où l'on a l'art d'économiser les chandelles pour faire un peu de lecture ou quelques points de broderie, au coin du feu !
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De la pure littérature de dame anglaise, à déguster avec des scones. Plus incisive que Jane Austen, plus directement ironique mais avec plein de tendresse, ces portraits sont encore plus drôles que la 4e de couverture ne le suggère.
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