AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,51

sur 56 notes
5
1 avis
4
9 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
3 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Quelle triste et sordide histoire que celle de ces femmes pendues parce qu'accusées à tort d'être des sorcières... Ce procès, vieux de plusieurs siècles, à cette époque où la justice reposait sur des pieds bancals sans véritables bases que celles de croyances superstitieuses, rappelle malheureusement une multitude d'autres procès profondément injustes pas si loin d'ici, et à notre époque.
Ceux qui ont accusé, par la suite, se sont repentis... mais encore une fois par peur et ignorance, parce que leur mort approchait et que le purgatoire les attendait.
Elizabeth Gaskell relate ici la célèbre histoire des sorcières de Salem - et j'aurais voulu commencer par la pièce d'Arthur Miller, mais je suis tombée sur ce roman avant - . Loïs, une jeune orpheline anglaise est envoyée chez son oncle à Salem, en 1691; elle arrive dans cette colonie puritaine isolée entre des forêts peuplées d'Indiens et profondément croyante. Plusieurs drames se nouent autour de Loïs tandis que plusieurs Indiennes, accueillies initialement dans les familles comme cuisinières ou nourrices, sont accusées de sorcellerie.
Loïs est l'archétype même de l'héroïne victorienne: innocente, vertueuse, belle et se refusant à mentir, ce qui la conduira à sa perte.
Elizabeth Gaskell dépeint brièvement mais magnifiquement la toute récente colonisation de la côte est américaine par ces puritains qui fuient l'Angleterre des Stuarts. On imagine bien les maisons en bois, leur atmosphère, les hivers sombres et brumeux propices aux histoires ténébreuses. La peinture de la psychologie des personnages est malheureusement moins subtile, et j'ai moins accrochée à la deuxième partie, quand le drame prend place, mais ce récit n'en reste pas moins intéressant historiquement et bouleversant.
Petite anecdote, un seul nom n'a pas été changé, celui du juge qui déclare le verdict, Hathorn, qui n'était autre que le grand-père de Nathaniel Hawthorne.
Commenter  J’apprécie          451
1691, Salem en Nouvelle-Angleterre (Etats-Unis).
Loïs Barclay, une jeune anglaise de dix-huit ans, se retrouve orpheline à la mort de ses parents. Avant de mourir, sa mère lui fait promettre de rejoindre son oncle en Nouvelle-Angleterre. Au décès de cette dernière, Loïs s'embarque pour une longue traversée en bateau, direction les Etats-Unis. Arrivée sur le continent, elle se rend à la demeure de son oncle mais personne ne l'attend. Ce dernier est mourant et son épouse n'est pas très heureuse de la voir débarquer dans son foyer. Leurs trois enfants sont élevés dans l'esprit des écrits religieux et semblent très perturbés. Loïs va tout faire pour se faire accepter par la famille, elle va apporter beaucoup de douceur et d'affection à ses cousines et se rendre utile auprès de sa tante. Mais rien n'y fait et tout bascule quelques mois plus tard lorsque les habitants de Salem accusent un grand nombre de personnes de sorcellerie.

"La sorcière de Salem" parle des quelques mois qui ont suivi ces premières accusations jusqu'à devenir une paranoïa collective. le récit est écrit à partir d'un fait historique qui s'est déroulé durant l'hiver 1692 dans le Massachussets.
Ce petit roman est court et peut aisément se lire d'un trait. Sa publication originale date de 1861, elle a été éditée sous le titre "Loïs, the whitch". L'histoire des sorcières de Salem est un événement dont l'histoire a traversé l'atlantique et a touché le peuple britannique.
A cette époque, la Nouvelle-Angleterre est une région renfermée sur elle-même et sujette très régulièrement à des attaques d'indiens. Salem est une ville gérée et administrée par ses habitants, il n'y a ni gouvernement, ni police, ni juge. L'Eglise et la place du pasteur ont beaucoup d'importance.
Alors, quand plusieurs habitants se disent victimes d'actes de sorcellerie, toute la commune est en émoi. Les accusations se succèdent, la peur collective et la haine engendrent tout un tas d'accusations souvent infondées. Beaucoup de personnes innocentes seront emprisonnées puis pendues.
Par l'écriture de ce texte, Elizabeth Gaskell a voulu démontrer l'absurdité des accusations, des procès qui ont suivi et des condamnations prononcées, sans preuve. Dans son récit, elle évoque les effets du puritanisme, la mentalité et le mode de vie des populations de l'époque.
Une lecture intéressante, une autrice à connaître.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          210
Un fait historique raconté par une romancière de grand talent, tel est l'impression générale que je retire de ce très court ouvrage. Je ne connaissais rien en vérité de ce fait réel, sinon que Salem avait été le théâtre d'une chasse aux sorcières. L'auteure illustre pas à pas le mécanisme pervers par lequel de telles aberrations peuvent survenir; un mélange de fanatisme religieux, les puritains d'autrefois me font penser aux talibans d'aujourd'hui, de climat de peur et de méfiance exacerbé par les pasteurs dogmatiques et da présence de quelques personnes mal intentionnées pour mettre le feu aux poudres.

Tout ceci mène à la catastrophe prévisible soit l'exécution ou l'emprisonnement de centaines d'innocents. La reconnaissance de l'erreur une vingtaine d'années plus tard ne sera qu'une piètre consolation pour ceux et celles qui auront souffert de cette folie. Gaskell nous fait vivre le drame de l'intérieur, on sent la tension monter et l'inévitable poindre. Elle a eu la délicatesse de ne pas détailler les méthodes d'interrogatoire. . . J'ai aimé cette lecture d'abord pour en apprendre sur ce drame mais aussi pour découvrir une autrice classique à la plume délicate et fluide.
Commenter  J’apprécie          120
Au cours de l'année 1691, la petite ville de Salem en Nouvelle-Angleterre connut un des épisodes les plus célèbres de folie collective. Suite à une épidémie de possessions diaboliques touchant plus particulièrement des jeunes enfants, un grand nombre de personnes se trouvèrent accusées de sorcellerie, jugées, et pour certaines, exécutées.

Ce court roman d' Elizabeth Gaskell, publié pour en 1861, relate les quelques mois qui ont précédé cette terrible histoire à travers la tragique destinée de Loïs Barclay. Cette jeune orpheline anglaise, suite au décès de ses parents, se trouve confiée aux soins de son oncle, exilé sur le nouveau continent. Mais ce dernier est mourant, et c'est auprès de sa belle-mère, que Loïs va tenter de trouver refuge. Malgré tous ses efforts, elle ne réussira pas à trouver sa place au sein de cette nouvelle famille, ne trouvant pas plus de réconfort auprès des habitants de la ville. Son statut d'« étrangère », mêlé aux jalousies et à la paranoïa ambiante, la conduira à partager le sort des pauvres condamnés.

Avec une écriture engagée, Elizabeth Gaskell tente d'analyser les causes de cette panique collective qui a saisi la population. Dans cette société très puritaine, où l'Église et le pasteur ont beaucoup de pouvoir, en cette terre « élue de Dieu », Satan prend sa place dans les esprits. Est-ce le moyen de s'affranchir de la crainte des attaques indiennes qui sévissaient à l'époque ? Est-ce l'émanation de la peur de celui ou celle qui est « différent » ? Est-ce l'expression d'une bien triste considération des femmes et de leur condition ? C'est tout cela à la fois, attristant et effrayant.

C'est un récit assez froid, sur la forme et sur le fond, bien documenté, qui m'a fait découvrir une auteur que je ne connaissait pas. Moi qui m'attendais à un roman gothique, j'en ai plus retenu l'aspect social et critique.

Une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          121
Près de deux siècles plus tard, Elizabeth Gaskell reprend l'histoire véridique des sorcières de Salem qui s'est déroulée de 1692 à 1693 pour imaginer la destinée tragique de l'une d'entre elles. Son roman met en scène Loïs Barclay, jeune anglaise de 18 ans, qui, lorsqu'elle perd ses parents, se trouve forcée d'émigrer dans les colonies anglaises du nord de l'Amérique pour rechercher protection et subsistance auprès de son oncle. Mais arrivée à Salem, sa tante lui réserve un accueil froid et le puritanisme exacerbé de la famille va vite la faire déchanter. Malgré sa douceur et son amabilité, Loïs n'arrive pas à se faire accepter par sa tante et se trouve rapidement confrontée à la folie du fils aîné qui veut l'épouser, à la jalousie de sa cousine du même âge et à la malignité de la plus jeune.

Quand deux très jeunes filles sont prises de convulsion dans une ferme voisine, les villageois les accusent d'être possédées par le Diable et les somment de dénoncer les sorcières qui leur ont jeté un sort. Les dénonciations commencent et les arrestations de sorcières suivent rapidement : il s'agit tout d'abord d'amérindiennes puis Loïs est accusée par sa plus jeune cousine. Malgré toute sa force d'âme et son heureux caractère, rien ni personne ne pourra sauver Loïs...

La romancière dépeint parfaitement l'ambiance puritaine et mortifère qui règne dans le nouveau foyer de Loïs, la folie religieuse du fils, la haine et l'hystérie collective qui s'emparent des villageois : l'atmosphère est triste et glaçante de la première à la dernière ligne !

Elizabeth Gaskell ne cherche pas d'explications à ce qui s'est passé à l'époque et si l'on ne sait toujours pas précisément ce qui a conduit tout un village à pendre plus d'une dizaine de femmes, plusieurs pistes se dessinent : intoxication à l'ergot de seigle, psychose collective liée au climat d'angoisse permanente dans lequel vivait cette communauté régulièrement attaquée par les amérindiens, vengeance entre villageois...
Une lecture courte, atypique et très intéressante .

Challenge multi-défis 2021
Commenter  J’apprécie          110
Elizabeth Gaskell n'est plus à présenter et alors que j'ai déjà réalisé la lecture des plus importantes oeuvres de sa bibliographie, je me revois étonné de découvrir un ouvrage dédié au tristement célèbre procès de sorcières s'étant déroulé à Salem. Appréciant fortement sa plume satinée ainsi que son aiguisé style, c'est avec plaisir que je me suis lancé dans cette courte nouvelle.

Étonnement et bien que appréciant assez peu ce format pour sa densité, je dois bien admettre que la romancière est parvenue à m'immerger avec aisance et rapidité dans sa revisite de ce fait historique que je commence à fortement bien connaître. Malgré cette familiarité, c'est avec plaisir que je me suis laissé imprégner par l'ambiance instaurée avec rigueur et réussite par Elizabeth Gaskell et davantage encore par son style dramatique à souhait. Pour autant, il faut bien admettre que ce court écrit n'a pas l'envergure ni la carrure de ses autres parutions telles que Nord et Sud par exemple même s'il reste une belle porte d'entrée dans le travail de cette dernière du fait de son extrême facilité d'écriture. Sans se dévoiler sans charme ni intérêt, j'admets bien volontiers que son style m'a semblé bien moins singulier qu'à l'accoutumée et assez ordinaire cette fois-ci.

Pour autant, je n'ai nullement boudé mon plaisir et c'est avec entrain que j'ai visité une nouvelle fois la ville de Salem en compagnie de Loïs, jeune héroïne des plus touchante à découvrir. L'auteure apporte toujours autant de soin dans la construction de ses protagonistes et quand bien même un manque de profondeur imputé au format opté par cette dernière, j'ai adoré les grandes lignes esquissés autour des trois grandes parties que comporte ce roman. Malgré une funeste et fatale issue, c'est baigné d'empathie et de compassion que j'ai suivi la déchéance de cette jeune orpheline, victime d'un obscurantisme toujours aussi affreux que révoltant. L'auteure parvient à dépeindre toute la noirceur et la violence de cette sombre période avec rythme et pourtant nuances. Dès les premières pages, une douce mélancolie berce ce récit qui, au fil des évènements, tend à évoluer dans une extrême paranoïa, mêlée d'une abject perfidie. A l'aide de personnages connus de ces procès tels que le pasteur puritain Cotton Mather ou de simples protagonistes de fiction, Elizabeth Gaskell met en lumière avec brio les excès des persécutions et d'oppression subit par une population en marge du système imposé par l'église et son courant religieux.

C'est pourquoi et bien que déjà maintes et maintes fois revisité, j'ai apprécié redécouvrir ces célèbres procès grâce à la délicieuse plume d'Elizabeth Gaskell qui, sans être aussi finement aiguisée que lors de ses célèbres oeuvres, se dévoile plaisante et agréable à parcourir. Avec facilité et tout en rythme, l'auteure dévoile le touchant portrait d'une jeune innocente, coupable seulement d'isolement et victime de son arrivée au sein d'une société révoltante, à laquelle cette dernière n'appartient malheureusement pas.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          60
Après une enfance heureuse dans un petit presbytère de la campagne anglaise, Loïs Barclay se retrouve à 18 ans orpheline. Orpheline, et pauvre, et dans l'impossibilité d'épouser le garçon qu'elle aime, qui l'aime mais que ses parents destinent à un mariage plus prestigieux. Alors, conformément au dernier souhait de sa mère, espérant que les choses s'apaiseront durant son absence et que son amoureux viendra tôt ou tard la rechercher, elle part demander asile au dernier parent qui lui reste, un oncle maternel schismatique émigré depuis longtemps en Nouvelle Angleterre par conviction religieuse.
Mais si elle pouvait assez justement redouter le long voyage, ce qui l'attend de l'autre côté de l'océan est encore plus inquiétant. L'accueil est glacial, l'oncle se meurt, la tante médiocrement ravie de devoir accueillir cette étrangère. Son cousin et ses deux cousines, étrangement renfermés, exaltés, révèlent tous peu à peu de vagues signes de dérangement mental. La forêt tout autour d'eux est un piège angoissant, le domaine du Malin où rôdent ces Indiens qu'on dit sanguinaires, ennemis mortels de Dieu et de l'homme blanc. Et par dessus tout, la religion est une chape de plomb qui contrôle chaque geste, étouffe tous les rires, et condamne sans appel la tradition anglicane dans laquelle Loïs a été élevée.
Nous sommes en 1691, au royaume sauvage des plus ardents Puritains. Les pasteurs en sont les rois, et comme tous les rois se déchirent entre eux pour des principes abscons ou de bien terrestres jalousies. Bientôt, des jeunes filles vont tomber en cobnvulsions lors d'une séance de prières. Bientôt, la communauté entière, horrifiée, va s'écrier : "Sorcellerie !" Bientôt, il ne fera pas bon être étrangère, à demi hérétique et sans protection fiable dans la petite ville de Salem.

Avec sa pure et charmante héroïne livrée, pieds et poings liés, aux forces obscures de l'âme humaine, la Sorcière de Salem s'inscrit droit dans l'héritage du roman gothique - mais un roman gothique revisité, épuré par une approche bien plus sobre, rationnalisé par le recours documenté à des événements historiques bien réels. On y perd (est-ce bien une perte ?) en grands effets dramatiques et en rebondissements imprévus, on y gagne en réalisme et en finesse psychologique, sans rien perdre de ce qui fait tout le sel du genre : l'ambiance oppressante, la noirceur des passions et le suspense.
Elizabeth Gaskell décrit de manière très habile les effets proprement maléfiques du repli sur soi, de l'austérité dogmatique, de l'ignorance et de la peur, qui finissent par faire tourner à l'aigre les plus évangéliques vertus. le Mal, ici, vient de la quête effrénée du Bien - ou plutôt de la terreur abjecte qu'inspire le démon. Et si Loïs est une héroïne un peu trop pure et passive pour attirer vraiment mon empathie, elle reste assez convaincante dans le contexte de l'époque et il est bien difficile de ne pas compatir finalement à son sort.
La sensibilité de tout cela est assez purement victorienne, mais avec plus de charme, de force et de finesse que je n'en avais trouvé à Nord et Sud, ma précédente lecture de l'auteur.
Lien : http://ys-melmoth.livejourna..
Commenter  J’apprécie          60
Ce court récit à l'écriture fort agréable à lire raconte l'arrivée de Loïs Barclay en 1691 à Salem, Nouvelle-Angleterre, après la mort de ses parents pasteurs dans le Warwickshire. Elle suit en cela les dernières volontés de sa mère qui l'adresse à son frère dont elle n'a plus de nouvelles depuis des années, suite à son départ pour l'Amérique. Loïs est humble, douce et discrète, elle tente au mieux de s'intégrer à la famille de son oncle maternel qui a une fille de son âge, un fils plus âgé et une fille plus jeune. Mais Manasseh, le cousin de Loïs entend des voix qui lui disent de l'épouser, Faith sa cousine est persuadée qu'elle veut lui prendre son amoureux et Prudence, la petite dernière, qui veut se faire remarquer, est soudain prise de convulsions à l'approche de Loïs. Cette famille excessivement puritaine a tôt fait de faire accuser Loïs, dont la religion n'est pas la leur, de sorcellerie.
Commenter  J’apprécie          50
Loïs jeune orpheline, quitte son Angleterre natale, sa mère sur son lit de mort l'a confiée à un oncle parti des années plus tôt aux Amériques, à Salem. Elle laisse derrière elle son amoureux qui va essayer de convaincre son père afin de l'épouser dans quelques mois.
En 1691, la vie est assez austère dans cette Nouvelle Angleterre, la peur d'être attaqué et tué par les indiens règne, le moindre geste est tourné vers la religion, seule source de réconfort et de sécurité. Même si elle était fille de pasteur, Loïs n'est pas habituée à un tel puritanisme. Douce et aimable, elle apparait comme hérétique pour les membres de sa famille plus que dévots. le malin est vu dans tout ce qui sort de l'ordinaire (crampe, crise d'épilepsie,....). Son cousin, devenu chef de famille à la mort de l'oncle de Loïs, passe des heures plongé dans la lecture des saintes écritures, à en entendre des voix! Voix qui lui intiment d'épouser Loïs afin de la sauver de la mort. Niveau santé mentale, la petite dernière n'est pas trop en reste non plus, elle est d'une méchanceté larvée, assez malsaine.
Cette communauté vit dans la crainte des indiens, pure représentation du diable pour eux, dans les superstitions, les histoires de sorcières. Et lorsque les filles du pasteur deviennent comme possédées, la chasse aux sorcières est vite lancée, les domestiques indiennes de la communauté sont accusées. La jeune cousine de Loïs en profite pour simuler une crise et faire accuser la jeune fille si naïve, si étrangère à cette communauté. le procès est plus qu'expéditif, les preuves plus que sommaires. Ce court roman prend parti contre l'ignorance, le fanatisme religieux qui a abouti à une vingtaine de condamnations à la pendaison dans cette ville de Salem.
Commenter  J’apprécie          30


Lecteurs (159) Voir plus



Quiz Voir plus

Nord et Sud

En quelle année le livre a-t-il été publié ?

1845
1855
1865
1875

26 questions
10 lecteurs ont répondu
Thème : Nord et Sud de Elizabeth GaskellCréer un quiz sur ce livre

{* *}