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Un jour, la reine des Ogres-Dieux met au monde un enfant à peine plus grand qu'un humain. Elle le sauve de la faim des membres de sa famille et confie le petit à sa tante.
Il ne doit pas se montrer s'il ne veut pas être tué et mangé par sa propre famille. Cependant, la reine que son fils est la clef pour sauver cette famille des accouplements consanguins.

Une BD en noir et blanc, dont le dessin m'a tout de suis attiré. J'aime beaucoup le personnage de la tante Desdée ainsi que celui de Petit. Tous deux sont attachants et présentent le plus de caractères humains.
L'histoire en elle même est gore à souhait et rythmée.

J'ai cependant regretté de ne pas m'imerger dans le récit.
Ainsi, même si cette BD n'est pas un coup de coeur, j'ai quand même passé un très bon moment de lecture.


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Entre conte, manga et littérature ambiance gothique , on adore Petit ! Un roman graphique très réussi qui nous plonge dans l'univers des ogres-Dieux ! À lire et à admirer !
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Est-ce un intégral? Un premier tome? "Les Ogres-Dieux" de Hubert et illustré par Bertrand GATIGNOL n'en reste pas moins une entrée fracassante dans une atmosphère de violence aiguë.
Petit est un tout petit bébé, né comme une poussée de pets, sans que sa mère s'en rende compte ou presque. Sa mère est une ogre de taille moyenne et Petit, aussi petit qu'un bébé humain. Minuscule, comme un petit haricot blanc à leurs yeux. D'ailleurs, lors de ce festin royal, son arrivée provoque l'étripage de tous les convives: a-qui le gobera tout cru? Et bien ce sera sa mère, pour le protéger... de son père, cet Ogre-Dieu monumental, le Roi Gabaal.
Il fut un temps où l'ogre était devenu si petit qu'il n'avait que deux têtes de plus que les humains. le Fondateur était seul. Il tomba fou amoureux d'une châtelaine guerrière. Mais son amour enceinte, la nature du Fondateur jaillit... Se créer alors un nouvel arbre généalogique d'ogres. En choisissant les compagnes, en allant vers une consanguinité accrue, ils deviennent plus grands, plus robustes, plus bestiaux et, pour certains, presque éternels. Il y a bien deux ou trois aïeuls plus modérés, plus humanistes, explorateurs, comme cette Desdée, perdue pour la cause des ogres en raison de son amour pour la danse et son affection pour les humains. Mais Petit va devoir grandir. Il est peut-être destiné à de grandes choses, à faire un trait d'union entre les humains et les ogres ou à propulser ces derniers vers un futur moins dégénéré mais tout autant brutal, bestial, fou qu'est le monde des ogres. Est-il déterminé dans ses gênes à la folie?

Cette bande dessinée de 170 pages environs porte le présent en chapitres et le passé en écrit avec quelques pages du livre des aïeux. Même si l'on attendrait une suite à cette histoire pour encore peaufiner les vengeances, trahisons et morts, ce tome est extrêmement puissant. Par la succession de ses pages en noir et blanc et ses écrits plus poussés proposant une hérédité et un envolée maléfique de cette race. le noir devient rouge sang même sur les lèvres des pires ogres-dieux, il apparait visqueux. le blanc se croit poudré ou luisant de sueur et pas du tout candide ou pur.
Les Ogres-Dieux sont magistraux, cruels à souhait et les scènes entre eux et les humains époustouflantes. Les ogres mangent les humains, vous ne le saviez pas? Ils ont même créer des fermes et des protocoles de sélection pour une chair encore plus agréable. Vous saviez aussi que les hommes sont leurs esclaves. de petits insectes qui déambulent autour d'eux, faciles à expédier d'une pichenette.
Les Ogres-Dieux offre ainsi un panel des défauts bien humains: volonté de puissance, folie, sexe, femmes juste bonnes à engendrer la vie, bonnes âmes un peu paumées, pas très fortes à survivre dans un monde cruel. Et si vous croyez voir dessinés certains personnages historiques (Raspoutine, Colomb et d'autres), ce ne sera pas forcément une vue de l'esprit.
Lien : http://1pageluechaquesoir.bl..
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Certainement l'une des meilleures BD que j'ai pu lire en 2014 !
Les auteurs (et Papa Noël) nous ont gâté, et ont particulièrement soigné leur bébé.

Ce livre est beau !

La couverture tout d'or, de noir et de blanc est agréable au touché, et annonce un travail de précision et de recherche graphique important.
Elle donne envie d'ouvrir l'ouvrage et de le lire.

Le dessin :
Bertrand Gatignol est un illustrateur hors pair. Il nous a réalisé ce livre avec une maestria parfaite.
Le noir et blanc nous plonge directement dans cet univers de conte baroque et cruel.
Les jeux de lumière et la place belle aux grandes étendues noires ou blanches sont une merveille pour notre oeil !
Les contrastes des dimensions sont exagérés mais ne le paraissent étrangement pas, l'alternance de gigantesque et de minuscule permet d'accentuer les compositions et les émotions des héros.
Le trait fin, épuré, classique, détaillé, minutieux est tout simplement envoutant et captivant.
Les dessins sont tantôt durs et sombres, et tantôt légers et tendres… On y retrouve donc tous les ingrédients nécessaires pour un merveilleux conte graphique digne des grandes histoires illustrées…

Le scénario et le découpage :
Hubert nous décrit l'évolution de ce petit Ogre (ou humain ?), de sa naissance à son indépendance, à laquelle il y mêle habilement une petite histoire d'amour, d'une manière magistrale et digne d'un classique de notre enfance.
Il nous amène aussi à réfléchir sur la tolérance et l'intelligence en confrontation de la tyrannie et la loi du plus fort (ce qui est plutôt d'actualité hélas…).
Il nous décrit des relations familiales effrayantes, avec un père qui renie son enfant parce que trop petit, et une mère prête à mourir pour sa progéniture...
Hubert nous agrémente aussi très intelligemment d'intermèdes entre chaque chapitre, sous forme romancée, nous apportant multitude d'informations sur la lignée des ogres et les personnages clés de cette lignée.
Le découpage, quant à lui, rythme très bien la BD, alternant pleine page et division simple sur 2-3 bandes, et des effets de plongée, contre-plongée, gros plans, vue globale, etc…, comme au cinéma. Il en ressort donc un certain dynamisme au point que l'on ne s'ennuie pas à la lecture.

Au final, ce conte, retrouvé au pied de mon sapin, a fait mon bonheur imaginaire, visuel et scénaristique.
Lien : http://www.7bd.fr/2015/01/le..
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Un joli volume, j'ai beaucoup aimé l'alternance entre les passages romancer et la BD. Ces passages explique le pourquoi du comment du présent. Pourquoi il y a des hommes, et des géants pas toujours grand. Ce "monde" est décrit avec beaucoup de cruauté et néanmoins beaucoup d'espoir d'une vie meilleur et de petit moment "tendres".
J'ai cependant été un peu déçue de la fin que j'ai trouvé très précipité il aurait mériter une second tome ou bien 50 pages de plus il me semble.
J'ai aimé le dessin en noir et blanc ressemblant un peu à Vivès à certains moment.
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BD très agréable, récit gothique sur l'histoire d'une famille d'ogres. Dans ce premier tome, nous assistons à la naissance de Petit qui doit rester caché aux yeux de son père le roi. La partie BD tout en noir et blanc avec de grandes cases raconte l'histoire de Petit et comment il grandit. C'est sombre, cruel, les humains étant les esclaves des ogres. Très bons dessins. En alternance, du texte nous présente certains membres importants de la famille. Cette BD traite de déterminisme familial, d'héritage, de pouvoir. A suivre.
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Quelle magnifique ouvrage. Hubert et Gatignol arrive, conjointement, à créer un univers riche, sombre et beau. Ce conte raconte l'histoire d'une famille, par la vie du plus petit des ogres, la conclusion d'un cycle de consanguinité. Un paria, chassé par ses pairs, qui jouera un rôle essentiel dans l'histoire de son monde.
C'est épique, des enluminures avec un dessin lisse et magnifique, une coloration noir et blanche qui appui le thème "gothique". le tout coupé, séquencé par des extraits, sous forme de texte, de la généalogie familiale.
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Une bande dessinée incroyable. Un scénario intelligent (80% bande dessinée-20% conte) servi par des dessins somptueux.
L'histoire de "Petit", ogre minuscule, mais doté d'une vivacité contrastant avec la plupart de ses aînés.

Un univers magique à dévorer. Hâte de lire la suite !
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Petit est un ogre qui est ... petit. le dernier-né de sa descendance qui dégénère depuis des siècles. Des ogres condamnés en raison de leur taille à la consanguinité. Petit représente l'espoir de pouvoir peut-être renouveler sa race avec du sang humain. Mais, le Roi-Ogre veut sa mort. L'histoire est captivante, violence, amour et sexe sont au rendez-vous. le dessin est magnifique, cinquante nuances de gris, bien gothique. Très belle bande dessinée.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Relecture de ce premier tome des Ogres-dieux, univers imaginé par Hubert et mis en dessin par Gatignol. Visuellement c'est somptueux : l'utilisation du noir et blanc sert à la fois le propos (un univers proche d'un Moyen-Age passé), évacue l'horreur du sang tout en nous faisant imaginer nous-mêmes le spectacle (terrible dans ce premier tome, notamment lors des scènes de repas) et surtout permet de forts contrastes et des aplats grandiloquents. C'est magnifique même si l'on pourra reprocher que les décors plongés dans l'obscurité deviennent parfois moins discernable avec cette technique.
Le scénario est lui aussi très bon : nous sommes plongés dans un univers médiéval (mais le monde l'est-il pour autant ?) où des géants/ogres ont peu à peu pris le pouvoir, la lignée se perpétuant dans une horrible consanguinité. S'enchaînent dès lors des moments d'actions concernant la vie de Petit, dernier "géant" en date (son parcours didactique étant lié à notre apprentissage des codes de cet univers) et des passages purement textuels revenant sur des personnages que l'on croise au fur et à mesure du récit. C'est plutôt habile : l'univers très mystérieux (comme les contes d'antan) se dévoile au fur et à mesure et les "chroniques" textuelles rendent davantage crédible ce monde terrifiant.
Allez, petit soucis, on peut souligner le fait que parfois les ellipses ne sont pas visuellement ou clairement marquées, on passe ainsi en début d'une nouvelle page avec un autre décor, une autre situation sans trop comprendre la transition. Bon, ce n'est pas dramatique mais cela nous sort (l'espace de quelques secondes...) du récit.
Bref, je conseille vivement cette BD : elle est grandiose visuellement, dans son propos et de par ses personnages plus ou moins pathétiques.
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