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4,1

sur 3712 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Au tout début, je me suis demandé pour quelles raisons ce roman avait reçu le prix Goncourt des lycéens. A la fin aussi. Ce roman ne m'a pas touché. J'ai trouvé les personnages sans réel intérêt, écrit sans émotion. Comme dans les épopée d'Homère. Mais à l'époque d'Homère la façon d'écrire était différente car le but n'était pas de divertir les auditeurs (puisque c'était comme cela que les textes se transmettaient) mais plus dans un but religieux ou poétique (avec la poétique de l'époque). Ce type d'écriture pour moi ne marche pas aujourd'hui. Au début j'étais plutôt emballé par la lecture, le personnage du roi Tsongor était plutôt intéressante mais plus ma lecture avançait plus je déchanté sur ce que je pouvais trouver dans ce roman. Les scènes de batailles se répétaient sans réel intérêt, sans faire avancer le récit, et m'a donner l'envie parfois de sauté des pages pour faire avancer l'histoire. Non, je n'ai pas accroché à ce roman. Je vais peut-être réessayer avec un autre roman de l'auteur mais celui-ci ne m'a pas plu.

Challenge Multi-Défis 2019
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Je suis bien triste de ne pas avoir aimé ce livre. Oui, il est bien écrit, c'est une belle fable...mais jamais je ne me suis sentie concernée par cette histoire. Dommage!
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Il était une fois.
Dans une Afrique imaginaire, à une époque imaginaire, Laurent Gaudé nous conte La mort du roi Tsongor, à la veille des épousailles de sa fille unique et préférée.
Car rien ne va plus au royaume de Massaba.
Un deuxième prétendant s'invite au mariage de la fille. le roi meurt. Les deux prétendants vont s'entre-déchirer et livrer bataille au pied des murailles de la ville assiègée.
Bref, tout fout le camp et il y a quelque chose de pourri au royaume de Tsongor, un royaume bâti à force de conquêtes, d'ambitions, de batailles et donc de morts.
Trop de morts, qui pèsent maintenant lourdement sur le destin de chacun : aucun n'en sortira indemne.
Dans un style très théâtral, Laurent Gaudé fait preuve d'un étonnant syncrétisme mythologique rassemblant des bribes de tragédie grecque, de guerre de Troie, d'amazones, de jardins babyloniens et même d'une armée de soldats d'argile.
On retrouve dans cette épopée homérique la poussière des combats déjà soulevée dans les romans d'Ismail Kadaré.
On aurait aimé y retrouver le souffle qui animait l'abanais nationaliste.
On aurait aimé y retrouver un peu d'exotisme puisqu'on n'est finalement guère curieux de retrouver ici une autre Hélène ou d'autres Hector ou Achille sous les remparts de la ville : un air de déjà vu.
Tout cela est fort bien écrit mais on aurait aimé y trouver un supplément d'âme plus intime comme si Laurent Gaudé s'était livré à un exercice trop académique : rassemblez vos souvenirs de la classe de mythologie classique et racontez une belle histoire.
On aurait aimé que l'Afrique soit plus présente ou que l'humain et le fantastique s'invitent plus souvent comme dans ces troublants passages où l'âme en peine du Roi Tsongor qui attend son heure sur les berges du fleuve des morts, voit peu à peu "arriver" les combattants trucidés, puis ses sujets, et enfin ses fils eux-mêmes, ...
Lien : http://bmr-mam.over-blog.com..
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Rendez-vous raté avec l'un de mes auteurs préférés, quel dommage !
L'écriture est toujours agréable et fluide mais je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire. Un peu trop de personnages et finalement je n'ai pas été transportée pourtant je l'ai trouvé parfois semblable à Salina dans certains sujets que j'avais beaucoup aimé. L'honneur, l'exil, la famille. J'ai bien aimé la première partie puis au fur et à mesure mon intérêt s'est étiolé…
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Dans une Antiquité jamais nommée ni localisée, les noces de la fille du roi Tsongor, Samilia, avec Kouamé, sont imminentes. le roi Tsongor est à la tête d'un immense royaume obtenu au fil de conquêtes toujours plus sanglantes, mais désormais il aspire à la paix. C'est alors qu'apparaît un ami d'enfance de la jeune fille, Sango Kérim, qui revient rappeler à Samilia une promesse faite autrefois. de la mort du roi, je ne vous dirai pas davantage, sinon que le fidèle serviteur du roi, Katabolonga, va y jouer un grand rôle et qu'il sera chargé d'une mission par le roi mourant. Dès sa mort annoncée, les deux prétendants se déchirent et provoquent une guerre, alors que l'un des fils part sur les routes, pour honorer aux quatre coins du royaume une promesse faite au roi Tsongor.

Si le début du roman m'a intéressée, si j'ai aimé la découverte des personnages, je n'ai pas réussi à me passionner sur la durée pour ces batailles plus ou moins fratricides. Je ne m'attendais pas à cette réaction, car j'aimé, voire adoré tout ce que j'ai lu de Laurent Gaudé jusqu'alors. Si je n'ai pas trop de souvenirs du Soleil des Scorta, l'écriture, le très beau rythme parfois proche de l'incantation de la porte des enfers, d'Ouragan et de Pour seul cortège m'ont vraiment beaucoup plu. Les thèmes abordés y sont fort sombres, la mort, la trahison ou la vengeance tenant toujours une grande place dans les romans de Gaudé. C'est le cas aussi pour La mort du roi Tsongor, mais là, j'ai fini rapidement par m'ennuyer et considérer comme une corvée de devoir continuer l'écoute. L'apparition de nouveaux personnages, loin de relancer l'histoire, m'a semblé artificielle et ne rien apporter. Je ne pense pas que la diction de Pierre-François Garel soit en cause, même si je trouvais par moments sa voix un peu trop sourde pour mes conditions d'écoute (en voiture).
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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J'ai plutôt bien aimé, même si j'avoue que j'en attendais plus.
La transposition dans un contexte africanisant était intéressante même si ça ressemblait parfois trop à un simple copier-coller de la Guerre de Troie (j'aurais préféré quelques surprises), la description très visuelle des paysages est franchement réussie, et il y a certains moments très forts. Mais j'ai aussi eu l'impression d'être trop souvent tenu à l'écart, à distance, peut-être à cause d'une narration pour faire "épopée", et d'un style qui tournait parfois trop à l'exercice de style, là où dans certains de ses romans que j'avais lus précédemment (comme Cris ou Ouragan), on collait à l'intériorité des personnages, et certains passages très forts m'avaient vraiment remués et transportés, ce qui n'a pas été le cas ici.
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ennuyeux
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bof
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C'est le 3e roman de Laurent Gaudé que je lis car il est encensé par plusieurs de mes amies (aux goûts assez bas de gamme il faut bien le dire) et donc je voulais essayer de comprendre pourquoi je passais à côté ("Le Soleil des Scorta" : ah bon, c'est tout ? "Ouragan" : un Blanc qui parle des Noirs et donne des leçons aux Blancs ? Bof, peu convaincant et trop explicatif).
Alors voilà, oui Laurent Gaudé écrit très bien et veut visiblement nous le faire savoir et entendre, soit. Mais ses petits romans (plutôt des évocations en fait), autour des 200 pages, se lisent très vite et pour cause : l'écriture est aussi creuse que limpide, les personnages aussitôt oubliés tant nous sont expliqués de loin leurs faits et gestes de manière froide et distante. Ca ne me touche pas, je ne ressens rien, je lis presque mécaniquement car la suite on s'en fout, le roman avance tout seul vers là où il est parti... et donc une question demeure : pour quoi écrivez-vous monsieur Gaudé, car visiblement ce n'est pas avec vos tripes...?
A chaque lecture j'ai vraiment l'impression que cet exercice de style est vain et franchement je ne comprends pas ce que tout le monde trouve de génial à cet écrivain très surestimé.
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Il y a longtemps j'avais lu et adoré le soleil des Scorta de Laurent Gaudé! Forte de cette expérience livresque plaisante, je m'étais lancée dans un marathon de recherche puis de lecture de tous ses romans... Après la lecture de Ouragan mon enthousiasme avait pris un sacré coup, que la lecture de la porte des enfers avait fini de souffler. Alors pourquoi avoir lu celui-ci me direz-vous? Parce qu'au moment de donner le sein, coincée seule avec bébé je me suis aperçue que j'avais oublié mon livre, donc j'ai pris celui qui traînait sur la table de ma belle-mère... Alors me voilà à lire mon 4ème livre de LG. 4ème et dernier cette fois c'est sur! 3 déceptions sur 4, cétacé dis la baleine!
Déception est d'ailleurs un peu fort, disons plutôt sentiment ambigu mais dominé par l'impression de noirceur et de mal-être croissants au fil de la lecture!
L'histoire va d'horreur en horreur et tout empire au fil des pages... Pas une once d'espoir ou de bonheur. Comme entre aucune des pages de ces autres romans.
C'est ça je crois qui a terni ma lecture: pas de surprise, pas d'originalité, tous ces romans se ressemblent, on sait d'avance ce qu'on va lire. Une fois c'est cool car bien écrit, deux fois c'est lassant, 3 fois marre et la 4ème forcément laisse un arrière goût de déception!
Dommage car la plume en elle-même est vraiment magnifique! Il y a une justesse de ton, une finesse dans les descriptions, un rythme dans les phrases qui ensorcèlent et donnent envie de continuer la lecture! LG a réellement développé un style particulier, unique et envoûtant...
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