Androïdes, tome 4 : Les Larmes de Kielko

Un tome qui change des précédents puisqu'il n'y a cette fois pas d'apocalypse…
Quelque chose de plus intérieur, de plus psychologique avec l'évolution intime de ce robot.
Dessins clairs qui cadrent bien avec l'histoire…
On ne sait pas bien où nous mène celle-ci pour une bonne partie de l'opus, jusqu'au final, convaincant mais qui manque peut-être un peu d'éclat pour prendre aux tripes…

Quatrième volume de cette série de BD composée de récits indépendants n'ayant qu'un seul point commun : le thème des androïdes, et plus particulièrement les lois de la robotique d'Asimov auxquelles ils obéissent. En effet, pour ce qui est de l'époque, des personnages, du genre (enquête, guerre, etc.), liberté est donnée aux auteurs et dessinateurs, différents sur chaque album.

Les épisodes se suivent et ne se ressemblent décidément pas dans cette collection, avec des styles d'histoire très différents (les styles de dessins, eux, sont moins variés, assez formatés productions des années 2010). Loin des fresques spatiales futuristes ou des invasions extra-terrestres qui reviennent régulièrement dans cette série, on est ici dans une histoire plus terre à terre, presque contemporaine. Une belle histoire d'androïde confronté à la naissance d'émotions.

On est complètement dans le thème de la série, et cela se lit très bien, avec des images agréables à parcourir et un androïde assez attachant faisant penser à celui du film I, robot. La fin m'a cependant moins emballé, n'est pas Asimov qui veut pour jouer avec les trois lois de la robotique. Intéressant et plaisant en tout cas.